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Les travaux en cours

Une portion de la rue Amiral Pierre et de la rue Vellonne font l’objet actuellement d’importants travaux de réfection.

En toute objectivité, nous ne pouvons qu’apprécier de voir ces travaux enfin engagés.

En effet, ainsi que l’avait déclaré préalablement l’adjoint aux travaux, Patrick BREYER, ces rues et surtout leurs réseaux n’avaient fait l’objet d’aucun travaux depuis plus de 40 ans.

La seule information disponible concerne les emprunts de plus de 1 720 000 € pour ces travaux.

Pour rappel en un peu moins de deux ans, André NOIROT a emprunté plus de 2,5 millions d’€.

Cependant il est regrettable qu’aucune concertation ou même information n’ait été fournie.

Pourtant nous sommes les payeurs

Les élus étant très peu présents sur le terrain, les habitants ne peuvent tenter de se renseigner qu’auprès des professionnels sur le chantier même, d’ailleurs toujours aimables et bien sympathiques.

Nous avons ainsi appris que la rue Vellonne sera pavée dans la continuité de la Grande Rue.

Ce choix est tout à fait étonnant. En effet les pavés de la grande rue se déchaussent régulièrement et les dalles de séparation des passages de piétons sont devenues extrêmement dangereuses. Pourtant le journal de la commune 2019, page 6 annonçait :

Remplacement dallage grande Rue par procédé enrobé à chaud et résine micro pépites.

Nous sommes en juin 2021 et toujours rien, et ce n’est pas la faute du COVID

Nous avons contacté quelques entreprises spécialisées pour avis sur le choix de pavage dans une rue ouverte à la circulation. Toutes nous ont répondu que cette option n’était pas à recommander sur la bande roulante de la chaussée. D’une part, une rue pavée ouverte à la circulation devient très bruyante, d’autre part elle est très inconfortable pour les cyclistes et personnes à mobilité réduite, mais surtout le coût de revient est pratiquement 6 à 7 fois supérieur et l’aménagement est bien plus fragile engendrant un coût de maintenance conséquent.

Venant de André NOIROT, même si le ce choix est étonnant il n’est pas surprenant. Pour lui, il faut toujours que ses projets, quel qu’ils soient et quand ils sont enfin réalisés, coûtent le plus cher possible. Les usagers ne l’intéressent pas.


Les curistes sont de retour et c’est tant mieux. Mais vont-ils apprécier de voir cette grande rue qui se détériore de plus en plus et qui de plus se vide de commerces ? Que vont dire les logeurs de la rue Vellonne à leurs curistes qui se plaindront du bruit des pavés ?



Quant à la rue Amiral Pierre, il nous est difficile de comprendre ce qu’elle va devenir. En effet, la bande roulante parait être considérablement réduite avec des trottoirs élargis et un nombre de places de stationnement également réduit.

Cherchez l’erreur

Nous en sommes à nous demander si André NOIROT envisage la mise en sens unique de cette rue sans même s’être concerté avec la population concernée comme à son habitude.

André NOIROT va-t-il, comme il l’a toujours fait, se réfugier derrière des excuses qui n’ont aucun sens et très souvent mensongères mais que ses fans sont toujours prêts à croire sans même s’inquiéter.

André NOIROT ne fait que gaspiller nos impôts avec des chantiers d’un autre temps

Les élections départementales 2021

Les 20 et 27 juin prochain, les français seront sollicités pour élire leurs conseillers départementaux.

Depuis la loi du 17 mai 2013, les conseillers généraux deviennent les conseillers départementaux.

Ils forment l’assemblée qui dirige le département, le conseil départemental (nouveau nom du conseil général). Le conseil départemental « règle par ses délibérations les affaires du département« .

Les conseillers départementaux sont élus pour six ans. Le conseil départemental est renouvelé en son intégralité lors des élections départementales (le conseil général était renouvelé par moitié tous les trois ans). Ils sont rééligibles. Depuis 2015, Les candidats se présentent en binôme. Chaque binôme est obligatoirement composé d’un homme et d’une femme. Leurs suppléants doivent également constituer un binôme de sexe différent.

Quelles sont les missions des départements ?

Les départements interviennent dans des domaines très divers comme l’action sociale, la culture, la gestion des collèges ou encore l’aménagement du territoire. Le conseil départemental gère aussi les routes départementales et finance le Service d’incendie et de secours (SDIS)

Sur 34 sièges à pourvoir pour le Conseil Départemental de la Haute-Marne, seuls les candidats sortants de 3 des 17 cantons ne se représentent pas en 2021, dont Bourbonne Les Bains.

Depuis 2015, le canton de Bourbonne Les Bains est rattaché au canton de Montigny Le Roy.

André NOIROT et son binôme Mireille RAVENEL, élus en 2015, avaient déclaré ne pas se représenter.

Rappelons que André NOIROT avait œuvré en coulisses pour diviser le nouveau canton en deux lors de la création des nouvelles intercommunalités en 2017 pour que l’ancienne intercommunalité de Bourbonne rejoigne Fayl-Billot et Chalindrey plutôt que l’intercommunalité de Montigny.

Nous aurons le choix entre 5 binômes candidats :

  • Chantal DEZAN et Romary DIDIIER (Annick MASSON et Loïc WEBER)
  • Benjamin MINOLFI et Yvette ROGER (Damien HUGUENIN et Gabrielle LAMBERT)
  • Aurélien COSSIN et Anne-Marie MICHEL (Luca FLAMARION et Danièle QUENTIN)
  • Sylviane DENIS et Elie PERRIOT (Muriel LALLEMANT et Bahi ZAMOURI)
  • Emilie SCHROETTER et Jean-Luc WAUTHIER (Hélène BOURNOT-BRULEZ et Robert MAGIRON)

Le département de la Haute-Marne a depuis plus de 20 ans, fait le choix de l’immobilisme

L’on pourrait dire que ce Département n’a pas vraiment de cap, aucune remise en question, avec les mêmes conseillers généraux, depuis plus de vingt ans pour certains. Il leur est bien plus confortable de s’abriter derrière un parti politique plutôt que de considérer les intérêts du territoire.

Le dernier slogan du Conseil Départemental « la Haute-Marne respire et inspire » est une ironie, il respire, peut-être, mais n’inspire pas. Pour cela il nous faudrait des élus qui veulent faire avancer le territoire plutôt que des élus qui s’enfoncent et s’accrochent à leur siège en choisissant le « j’y suis j’y reste ».

L’innovation et la nouveauté sont nécessaires pour l’attractivité d’un territoire plutôt que la continuité

Selon l’INSEE un département à la population vieillissante tel, que la Haute-Marne, n’est pas pour autant un département qui n’attire pas. La jeune génération quitte le département pour approfondir son éducation. Il faudrait par contre les inciter à revenir pour en faire profiter tout le département.

La politique du « on a toujours fait comme ça » pénalise le Département depuis trop longtemps. D’autres départements préfèrent innover et optent pour le « faisons autrement ».

Une partie de la population de la Haute-Marne est isolée à moins d’être motorisée. Pour exemple, Bourbonne est à plus de 40 km de tous services et se trouve enclavée.

Plutôt que d’investir dans des panneaux de limitation de vitesse à 90 km ! ou encore dans des masques « serpillières » ne vaudrait-il pas mieux réfléchir et agir sur la problématique de la mobilité rendant tout le département accessible et donc attractif.

La chute de la démographie est une conséquence directe du manque d’accessibilité au territoire

Espérons que ces élections vont permettre l’arrivée d’élus motivés uniquement par le futur du département, qu’ils sauront être audacieux et innovants dans leurs décisions plutôt que de se réfugier derrière leur Président car du même parti politique en posant allègrement à ses côtés pour diverses séances photos.

Le Conseil Départemental est une collectivité territoriale. Il dispose d’un budget alimenté en grande partie par nos impôts. Le site du Conseil Départemental (www.haute-marne.fr) nous apprend que le budget 2021 prévoit en dépenses de fonctionnement 180 646 M €. Il s’agit principalement de postes de dépenses nécessaires à la gestion courante des services et de l’activité de la collectivité.

1,26 M€ pour les indemnités et frais des 34 élus
Belle motivation pour certains !

Etonnamment, certains candidats, tels que Elie PERRIOT à Bourbonne, affichent dès maintenant le slogan « le choix de la Haute-Marne avec Nicolas LACROIX ».

Nous sommes quelque peu surpris de ce slogan que l’on peut qualifier de présomptueux. En effet, Nicolas LACROIX devra tout d’abord être réélu dans son canton de Bologne. Après tout aux dernières élections il n’a fait qu’un score inférieur à 40 %.

Ensuite seulement, il devra être réélu Président par la nouvelle assemblée.

Chaque chose en son temps !

Nous notons que les seules conditions pour être candidat aux élections départementales sont d’avoir 18 ans, être électeur donc français, et être domicilié dans le département.

S’agissant d’élections anciennement appelées cantonales, nous pourrions nous attendre à voir des candidats domiciliés dans le canton qu’ils entendent représenter. Pourtant nous voyons par exemple une candidate au canton de Chalindrey domiciliée à Bourbonne (Ludivine DEROCHE).

Ne serait-il pas plus logique que les candidats soient domiciliés et électeurs dans le canton où ils se présentent.

L’un des grands dangers de l’ambition est la démesure.

Plusieurs conseillers départementaux actuels sont installés bien confortablement depuis plusieurs années et d’autres sont élus simplement dans la continuité de leur prédécesseur. Ils ou elles n’ont rien apporté de nouveau. Leur bilan n’est pas identifiable, pour exemple le bilan de André NOIROT. Ce dernier n’a fait qu’accumuler des indemnités au fil des ans.

N’est-il pas temps de limiter le nombre de mandatures à deux, soit 12 ans, pour garantir un renouveau d’idées et d’actions.

L’appauvrissement de notre département, la baisse démographique, une population vieillissante, le manque de médecins, un chômage persistant, tous ces critères démontrent le manque d’imagination et d’ambition et surtout d’ouverture de nos élus.

Même si quelques-uns ont sût faire avancer leur canton, d’autres se sont paresseusement contenter de suivre les directives de leur Président et/ou de leur parti politique au détriment de tout le territoire.

Il est temps de se réveiller.

L’image du département et son attractivité passe obligatoirement par le comportement de nos élus.

Pour rappel, André NOIROT, Président du Syndicat des Sapeurs-Pompiers de Haute-Marne, avait eu un comportement odieux vis-à-vis des sapeurs-pompiers à Chaumont fin 2019. (Voir notre article du 2 février 2021 intitulé Les élections départementales)

En 2015, André NOIROT, conseiller départemental, aidé de Elie PERRIOT, aujourd’hui candidat, avait orchestré une manifestation contre la municipalité en place en osant faire jouer le Chant des Partisans devant la Mairie.

Elie PERRIOT se servait de plus des réseaux sociaux pour insulter très grossièrement et même vulgairement les élus en place. Va-t-il utiliser les mêmes tactiques s’il n’est pas élu. N’oublions pas que Elie PERRIOT et son entreprise font l’objet d’une enquête de la Sécurité Sociale.

Une enquête de moralité devrait faire partie des conditions d’éligibilité

Le délabrement des finances de la commune

Nous sommes aujourd’hui satisfaits de constater que les documents concernant les comptes administratifs 2020 que nous avions demandés soient publiés sur le site de la commune, ainsi que le budget 2021.




Le Journal de la Haute-Marne du 26 mars 2021 avait relaté quelques points, en particulier les excédents. Un nouvel article du Journal de la Haute-Marne paru le 29 avril 2021 donnait de plus des informations concernant l’endettement de la commune au 1er janvier 2021

.

Pour rappel, notre article du 5 avril 2019 intitulé « Comptes administratifs, belle aubaine » avait étudié les résultats de l’année 2018.

Nous pouvons maintenant présenter une analyse affinée concernant les fameux excédents et l’endettement.

Au 31 décembre 2018, sans avoir eu recours à l’emprunt, un excèdent conséquent de plus de 870 000 € avait été dégagé par la municipalité précédente tout en continuant à baisser l’endettement de la Collectivité.

Année
(au 31.12)
2013 2018 2019 2020
Nouvel Emprunt 300 000 € 0 € 700 000 € 1 521 000 €
Excédent 1 343 702 € 878 329 € 769 830 € 1 771 235 €
Report de l’année précédente 730 782 € 0 € 913 930 € 917 785 €
Excédent réel 312 920 € 878 329 € – 844 100 € – 667 550 €
Endettement 3 199 060 € 1 383 230 € 1 804 980 € 3 039 000 €
Dette par habitant 1 438 € 624 € 849 € 1 500 €
Population 2139 2218 2127 2025

Il faut savoir qu’au cours des mandatures précédentes de André NOIROT, des excédents n’ont été dégagés qu’avec le recours répété chaque année à l’emprunt d’où le niveau d’endettement conséquent laissé en 2014 s’élevant à 3 199 060 €. Voir notre article du 8 novembre 2019 intitulé La dette de Bourbonne Les Bains.

André NOIROT, de retour aux commandes de la commune, est maintenant responsable de la gestion financière de la commune. Voici ce qu’il en a fait depuis.

L’analyse des comptes administratifs nous révèlent les réalisations des exercices des années 2019 et 2020.

Conclusion : Seuls les emprunts ont permis de dégager un excèdent. Sans les emprunts nous aurions des déficits. Quelques soient les taux d’intérêts, un emprunt ça se rembourse.

Au 31 décembre 2018 l’endettement de la commune s’élève à 3 039 000 € soit 1 500 € par habitant

  • La hausse des indemnités des élus
  • Les exonérations accordées pour deux ans aux thermes et Casino
  • Les achats immobiliers à répétition décidés par André NOIROT
  • Les coûts que cette crise sanitaire vont immanquablement générés
  • Etc. etc. etc.

Ne vont pas aider la capacité de remboursement que la commune devra assumer.

André NOIROT a-t-il l’intention de continuer à emprunter à nos frais pour inscrire des excédents ?

A noter que le nombre d’habitants est passé de 2218 au 31 décembre 2018 à 2025 au 31 décembre 2020, soit une baisse de 193 habitants (INSEE).

Baisse constante et inquiétante



Crise sanitaire oblige, la plupart des Associations bourbonnaises sont à l’arrêt. Et pourtant le conseil municipal a attribué le même montant de subventions que l’année précédente pour un total de 133 000 €.

Si l’on peut accepter que certaines associations, telles que Donneurs de sang, se voient attribuées ces subventions, il est difficile de comprendre pourquoi d’autres peuvent justifier leur demande. Les clubs sportifs (2 000 € pour certains) ou même l’Office du Tourisme (107 000 €) ou l’Harmonie La Concorde (9 000 €) ont dû grandement réduire leur activité donc leur besoin de financement.

Soyons lucides : un certain nombre de conseillers municipaux font partie de ces associations gourmandes

Encore une démolition !

La maison anciennement du Dr. Maignien, rue Delattre de Tassigny, fait depuis bientôt deux ans, l’objet de travaux conséquents. Les travaux sont commandités par un ami de André NOIROT.

Même si la réfection de cet immeuble est bienvenue, rappelons que les travaux avaient commencés sans autorisation affichée. Au retour de André NOIROT à la Mairie fin 2018, une ouverture a été créée directement par le Parc des Sources pour le passage des engins. Cette entrée du Parc a été saccagée et la borne romaine a disparue.

Comme si cela ne suffisait pas, le bâtiment auquel s’adossait une jolie tour ronde au toit d’ardoise a été très récemment démolie à coup de massue.

Avant Après


Même si ce bâtiment se trouvait dans une enceinte privée, cette démolition demandait l’avis de l’architecte des bâtiments de France car dans le périmètre visible de l’Église.

Où est le permis de démolir ?
Qui a autorisé cette démolition ?

Tandis que bien des communes similaires à Bourbonne œuvrent sans répit pour la conservation et la restauration de leur patrimoine historique, voir à Joinville, nos élus bourbonnais, eux, œuvrent pour l’annihiler.

Tout comme il l’avait écrit à un Maire alsacien (à Geudertheim), Stéphane Bern pourrait dire de Bourbonne « Je suis meurtri par votre acte de vandalisme qui ne détruit pas seulement un morceau de patrimoine, mais un pan entier de la mémoire bourbonnaise, en ajoutant : Je ne doute pas que vous aurez un jour à en rendre compte à vos concitoyens« .

Les amoureux du Patrimoine ne peuvent que déplorer le saccage que Bourbonne connait depuis plusieurs décennies.

L’ignorance de nos élus est en train de tuer notre patrimoine local et notre avenir

Protéger notre patrimoine, c’est protéger notre histoire et notre futur

Rapport d’évaluation de l’étang



Nous remercions André NOIROT de nous avoir finalement fait parvenir une copie du rapport d’évaluation du Domaine concernant l’étang et terrains adjacents.

Par cet article, nous ne contestons pas le montant délibéré pour l’achat de ces parcelles, ni l’achat lui-même.

Cependant, le manque de clarté autour de cet achat nous amène logiquement à en questionner les raisons.

André NOIROT avait, en 2019, annoncé au conseil municipal, un projet de « coulée verte » pour justifier l’achat de la maison GUYOT. Ce projet, a-t-il déclaré, existait en 1989, projet qui n’a pour autant laisser aucune trace !

Il existe une « coulée verte » à Paris dans le 12ème arrondissement, sur une ancienne voie ferrée. Elle relie les environs de Bastille à la Porte de Vincennes.

Mais nous sommes à Bourbonne

A la lecture du rapport d’évaluation du Domaine, nous pouvons lire qu’il s’agit de la succession FALLOT, famille proche de André NOIROT.

Nous notons que cette évaluation a été commanditée le 14 Octobre 2020 soit près de 6 mois avant que le conseil municipal ne délibère sur l’achat des parcelles concernées.

Nous nous demandons quand André NOIROT avait-il décidé d’effectuer cet achat ?

Nous notons également que l’étang est en effet alimenté par la Collectivité bien que privé.

La Collectivité, c’est nous
les contribuables

Nous n’avons toujours pas de réponse à notre article paru dans le Journal de la Haute-Marne du 1er avril dernier. Nous demandions à connaitre, comme tout citoyen en a le droit, les tenants et aboutissants justifiant cet achat.

Nous soulignons le manque de transparence récurrent chez André NOIROT.

Une coulée verte est une promenade plantée qui nécessite un gros investissement en aménagement et de surcroit en entretien.

Encore un projet irréalisable surtout au regard de notre endettement

Réaction du Maire à notre lettre ouverte

Nous voudrions remercier André NOIROT d’avoir mentionné notre Association Bourbonne Info dans sa réaction à notre lettre ouverte parue dans le Journal de la Haute-Marne du 15 avril.

Selon Wikipédia : une lettre ouverte est un texte qui, bien qu’adressé à une ou plusieurs personnes, est exhibé publiquement. Pour ce faire, c’est le plus souvent la presse qui est utilisée comme media.

Au nom de l’Association Bourbonne Info une demande de communication du rapport d’évaluation du Domaine concernant l’étang et ses terrains avait été envoyée.

Pour toute réponse André NOIROT a demandé les procès-verbaux de nos assemblées générales.

Serait-ce une tentative d’intimidation ?

Nous sommes surpris par cette demande car il devrait savoir qu’un Maire ne peut exiger de tels documents. En effet, si une Association, quelle qu’elle soit, n’utilise pas de locaux municipaux, ne sollicite pas de subvention, c’est à dire qu’elle est totalement indépendante, elle n’a rien à fournir à la mairie.

Par contre, en vertu de l’article L2141-1 du Code Général des Collectivités Territoriales, le Maire, lui, a l’obligation de communiquer à quiconque en fait la demande les documents administratifs dits communicables.

Selon la Commission d’Accès aux Documents Administratifs (CADA), l’avis du Domaine ainsi que le rapport d’évaluation constituent des documents administratifs communicables au tiers au sens de la loi du 17 juillet 1978.

Article 2141-1 : Le droit des habitants de la commune à être informés des affaires de celle-ci et à être consultés sur les décisions qui les concernent, indissociable de la libre administration des collectivités territoriales, est un principe essentiel de la démocratie locale.

Une nouvelle demande personnelle a été envoyée le 2 avril.

Sans réponse à ce jour !

André NOIROT s’inquiète
Il est temps !



Un article du Journal de la Haute-Marne du 7 mars nous révèle que André NOIROT juge la « situation très inquiétante ».

André NOIROT a depuis toutes ses décennies de mandature, miser sur les thermes et uniquement les thermes en refusant l’implantation de toutes autres industries. Ainsi qu’il le dit lui-même l’économie tourne autour du thermalisme.

Il n’y a pas en France une ville thermale qui ne dépend que de ses thermes, Bourbonne est l’exception bien sûr. Nous voyons le résultat.

Aujourd’hui les thermes sont fermés, nul ne sait pour combien de temps. Les commerces, hôtels et loueurs en payent les conséquences mais également la population en général.

Pour reprendre une image de André NOIROT lui-même : lorsque le moteur tombe en panne, Bourbonne ne bouge plus. Cette image est plus que ridicule car chacun sait que lorsqu’un moteur tombe en panne il faut le réparer ou le remplacer et ce n’est pas un peu d’huile dans les rouages qui va le faire démarrer.

André NOIROT n’a rien trouvé de mieux comme huile que d’exonérer l’établissement thermal et le casino du paiement de leur redevance.

Mais qui va payer cette huile ?
Le contribuable bien sûr

Rappelons que la redevance est calculée sur le chiffres d’affaires, il n’y a donc aucune raison d’accorder une exonération. Le chiffre d’affaires étant moindre, la redevance le sera également. (Voir notre article du 14 décembre 2020 intitulé la chute de fréquentation des thermes de 65%).

André NOIROT va jusqu’à ajouter que cette exonération ne freinera pas les projets. Il rappelle que le projet bien-être thermal suit son chemin.

Le chemin sera très vite une impasse
Pire encore il ne mènera qu’à un précipice



N’oublions pas qu’il a fallu 8 ans à André NOIROT pour élaborer le premier projet thermal en englobant l’Hôtel des Sources qui nous a coûté plus de 700 000 €. Le projet a été noyé en Octobre 2013.

Pire encore, dès son retour fin 2018, André NOIROT a stoppé le projet de l’équipe précédente, projet qui aurait dû ouvrir ses portes en janvier 2021.

Et pourtant il n’y avait pas de Covid



Le fiasco de l’usine d’embouteillage qui a coûté au contribuable plus de 450 000 € aurait dû apprendre à André NOIROT à faire preuve de prudence lorsqu’il engage nos deniers en plus de l’argent publique.

En effet, le Journal de la Haute-Marne du 20 février dernier nous révèle que le tribunal correctionnel vient de condamner, pour escroquerie entre autres, Pascal BASTIEN, dirigeant de l’entreprise Vegetal et Mineral Water, et sa compagne. En fondant cette entreprise, ils avaient trouvé le moyen de s’enrichir.


Il leur suffisait de trouver les dindons !
En ciblant Bourbonne, ils avaient aisément trouvé leur dindon !

Après avoir été pris pour le dindon, André NOIROT fait l’autruche. Il ne veut surtout pas voir qu’en ne misant que sur le thermalisme et Valvital, il condamne la commune à l’immobilisme et un appauvrissement certain.

D’autant que nous apprenons du journal l’Est Républicain du 2 mars dernier que :

les eaux de Grand Nancy Thermal n’en finissent pas d’être secouées de remous. Dernier tourbillon en date, l’audience devant le tribunal administratif de Nancy, ce mardi 2 mars. Le rapporteur public, Anne-Sophie Picque, a demandé l’annulation du contrat de concession passé entre la Métropole de Nancy et Grand Nancy Thermal Développement (qui rassemble notamment les sociétés Valvital et Bouygues) pour la réalisation et l’exploitation du futur complexe thermal, prévu à l’horizon 2023.

Le site de France Bleue Savoie du 17 février dernier dévoile que le Groupe familial d’envergure, Valvital est dans la difficulté après avoir connu la prospérité jusqu’en 2019.

Le site de France Bleue Savoie du 17 février dernier
Le 8 Octobre 2020, France3 Auvergne Rhône Alpes a publié sur son site:

qu’après 22 ans, Valvital doit rendre les clefs des thermes de Divonne à la Ville. Le 2e groupe thermal de France voit son bail de 65 ans résilié.

Valvital n’a pas respecté ses engagements, ils devaient faire des travaux qu’ils n’ont pas faits, c’est tout. On met donc un terme au contrat et on pense à l’avenir.

Ces articles ne peuvent que donner matière à l’inquiétude quant à la crédibilité d’un projet associant Valvital.

André NOIROT préfère s’entêter comme une mule sur des projets pharaoniques qui ne voient jamais le jour mais qui ne font que coûter un maximum aux bourbonnais.

Un maire qui se respecte ne devrait-il pas plutôt penser à l’avenir de sa commune
Et arrêter d’être le dindon ou faire l’autruche et la mule !


Pourquoi il n’y a pas d’opposition au Conseil Municipal

Les résultats des élections municipales 2020 avaient octroyé deux sièges pour représenter l’opposition. À ce jour, les sièges ne sont pas occupés et certains se demandent pourquoi.

Nous allons tenter d’apporter quelques réponses

La démocratie exige le respect de tous au sein des assemblées délibérantes.

Tout comme André NOIROT, cette équipe ne connait pas le sens du mot respect ni du mot démocratie.

Au cours de conversations avec des habitants de la commune, il nous a été rapporté que André NOIROT continue encore aujourd’hui à lancer des accusations ridicules à l’encontre de Madame RICHARD BRICE, maire de 2014 à 2018. Il la dénomme de plus « La Brice ». Le manque de courtoisie et la rancœur sans limite dont il a toujours fait preuve envers quiconque se trouvant sur son chemin ne font que démontrer son manque d’éducation.

Ce manque de respect est malheureusement contagieux dans cette équipe, avec des conseillers qui très clairement ne comprennent pas les sujets délibérés. Ils se réfugient derrière des ricanements niais plutôt que de répondre aux questions qui peuvent être posées. Ils préfèrent la calomnie et le dénigrement personnel envers leur opposition, ainsi que nous avons pu le constater tout au long de l’année 2019 et encore aujourd’hui.

Cette équipe se contente d’obéir bêtement à André NOIROT sans se préoccuper des besoins réels des bourbonnais, si ce n’est une place handicapée par ci ou par là.

Aucun, y compris André NOIROT, ne s’inquiète jamais des erreurs commises dans les diverses délibérations.

Certains même, tel que le premier adjoint, Elie PERRIOT, montrent de sérieuses difficultés à simplement lire les délibérations qu’ils doivent présenter. Ce dernier d’ailleurs a démontré à plusieurs reprises ses lacunes sur bien des sujets comme par exemple le calcul des subventions octroyées à la commune.

Christian TROIGROS, adjoint aux finances, qui plus est expert-comptable de son métier, outre ses erreurs de chiffres à délibérer, le 8 Octobre 2020 avait été jusqu’à présenter une délibération sur une demande d’exonération de la taxe sur les ordures ménagères 2021 pour une entreprise de Bourbonne (Lidl). Bien sûr, personne n’a relevé l’erreur, ni même le maire André NOIROT d’ailleurs, et le conseil à l’unanimité a approuvé cette délibération sans même réaliser que cela ne relevait pas de la commune mais de la communauté de communes. Il est vrai que Christian TROIGROS est très peu présent aux conseils communautaires. Les services de la préfecture ont dû demander le retrait de cette délibération le 30 Novembre suivant.

Les procès-verbaux de chaque conseil sont bien évidemment approuvés à l’unanimité même si des échanges qui n’ont jamais eu lieu y figurent.

Depuis plus de 30 ans, André NOIROT s’applique à démolir Bourbonne, et cette équipe acquiesce sans jamais réfléchir ni questionner ses décisions.

Aucun n’a compris que son rôle est d’agir uniquement dans l’intérêt général et non dans l’intérêt de quelques-uns. Ils et elles ont plutôt choisi de se concentrer sur la volonté de leur petit chef de peur de représailles.

Un comportement tout à fait indigne d’élus

Devant de tels agissements si odieux et détestables qui n’aboutissent qu’à dévaloriser Bourbonne, il est inutile qu’une opposition quelconque siège face à des personnages qui ne comprennent pas leurs responsabilités d’élus. Elie PERRIOT a été d’ailleurs jusqu’à les baptiser de « pelles à feu ».

La postérité ne les reconnaîtra que comme ceux qui ont soutenu et aidé André NOIROT à anéantir Bourbonne-Les-Bains

Délocalisation de la gendarmerie

La gendarmerie de Bourbonne-Les-Bains relève de la compétence de la Communauté de Communes des Savoir Faire dont le Président est Éric DARBOT. En pratique, la Communauté de Communes est propriétaire et le Ministère de l’Intérieur loue les locaux.

En l’absence d’entretien depuis plusieurs années si ce n’est des décennies, le bâtiment est maintenant trop vétuste et les logements inadéquats pour les familles de nos gendarmes.



L’accord du Ministre de l’intérieur, Gérard COLLOMB, a été donné en 2017 pour une reconstruction sur le terrain actuel d’une superficie de 2773 m2, parcelle 715.

En Septembre 2017 puis en mai 2018, une délibération de la Communauté de communes a été approuvée en ce sens. Les délibérations font d’ailleurs mention de deux parcelles adjacentes pouvant être impactées, AB 357 d’une superficie de 965 m2 et AB 578 d’une superficie de 9 494 m2. En d’autres termes il est admis qu’il y a de la place. Voir Délibération 2017_0197

Dans un article paru le sur le site La Nouvelle République d’Indre et Loire mis à jour le 2 juin 2017 nous apprenons que la commune de Vouvray, département d’ Indre-et-Loire a pour projet la construction d’une nouvelle caserne de gendarmerie.

Nous pouvons remarquer qu’il s’agit d’une brigade de 14 gendarmes et qu’un terrain de 5 500 m2 sera nécessaire mais également : les locaux doivent être situés sur une route départementale, avec un accès à tous les réseaux (eau, électricité, téléphone…), et, depuis les attentats de 2015, ne doivent pas être surplombés par une voie d’accès.

La commune de Chatuzange Le Goubet, département de la Drôme, publie une note explicative datée de 2014 concernant l’implantation de sa caserne de gendarmerie.

La page 12 du document fait mention des points suivants :

Le choix de l’emplacement en vue de l’implantation d’une caserne de gendarmerie obéit à divers critères propres à l’administration d’État, et à l’aptitude des terrains à recevoir l’application d’un cahier des charges techniques détaillé.

Il fallait également qu’il constitue un excellent ferment d’intégration des militaires dans un quartier de vie (zone d’activités, crèche multi accueil, école maternelle et primaire, commerces de proximité), par préférence à un secteur isolé.

Jusque-là tout va bien
Sauf à Bourbonne

Car voilà que dès le retour de André NOIROT à la tête de la commune, fin Septembre 2018, étrangement ou pas, la décision a été de déplacer la gendarmerie sur un terrain hors agglomération, face à l’usine SK-France, non loin de la maison de retraite, prétextant que le terrain actuel est trop petit pour construire une brigade et 8,66 unités de logements pour lesquels il faudrait un accès pour les familles de gendarmes séparé de l’accès à la brigade de gendarmerie.

Le terrain choisit par André NOIROT et Éric DARBOT est aujourd’hui exploité sous forme de cultures annuelles et est d’une superficie d’un peu plus de 10 000 m2.


  • Il est dans un secteur isolé
  • Il ne se trouve nullement sur une route départementale
  • Il n’est pas viabilisé
  • Il est surplombé par la voie d’accès à l’usine SK France et à la Bannie
  • Il est à plus de 2 km du centre-ville donc inaccessible à la population âgée non motorisée

S’agissant d’un service publique nécessaire à la population, la décision de délocaliser notre gendarmerie n’a fait l’objet d’aucune enquête publique. Elle ne relève que d’un arrangement entre André NOIROT et Éric DARBOT.


De plus, le coût avait été estimé en avril 2019 à 2 858 000 € et réévalué en mai 2020 à 4 252 600 €, et ce avant même d’avoir finalisé le projet de construction.

Pour comparaison, la commune de Sillé Le Guillaume dans la Sarthe a pour projet de construire sa caserne de gendarmerie sur une parcelle de 4 200 m2 pour une brigade et 8 pavillons plus 2 logements auxiliaires, le tout cerné par une clôture de protection de 1m60 de hauteur avec soubassement en béton car exigée par la Gendarmerie Nationale depuis 2020. Le tout pour 3 millions €.

Nous demandons :

  • Pourquoi un terrain de 2773 m2 n’est pas suffisant pour une brigade et 8,66 logements à Bourbonne-Les-Bains
  • Comment est calculé le coût avant même que l’architecte n’ait été sélectionné
  • N’est-ce pas à l’architecte d’adapter le projet à la superficie du terrain ?

Il est vrai que André NOIROT aussi bien qu’Éric DARBOT aiment voir les choses en grand du moment que cela nous coûte le plus cher possible avec des études à n’en plus finir

Pourtant :

  • Il suffirait de construire la brigade perpendiculaire à l’avenue du Général De Gaulle plutôt que parallèle, afin de créer une entrée de chaque côté et ainsi permettre un accès pour les familles de gendarmes et un accès pour la brigade de part et d’autre
  • Les logements seraient construits sur l’arrière de la brigade et seraient ainsi sécurisés
  • Il n’y a pas de problème d’accès à tous les réseaux puisque déjà existants
  • La sécurité du site telle qu’imposée depuis 2020 par la gendarmerie Nationale est déjà existante avenue du Général de Gaulle

De plus, si la gendarmerie devait être construite ailleurs, le bâtiment actuel reviendrait à la commune déjà si riche en bâtiments vides et coûteux.

Il s’agit-là de l’intérêt général et non des désidératas de André NOIROT et Eric DARBOT

Seul problème, André NOIROT a depuis toujours préféré les projets de grande envergure, projets qui n’en sont d’ailleurs toujours restés qu’à l’état de projets et ce depuis plusieurs décennies.

Sans jamais aboutir et surtout sans se préoccuper du coût pour les contribuables, ni de leur avis