La neige et ses dangers


Chacun le sait, les activités de salage, sablage ou déneigement de la voierie ne constituent pas le quotidien des agents des services techniques.

La neige tombée pendant plusieurs heures ce mardi 12 janvier était annoncée.

Il relève des services de toute commune d’organiser en amont, les moyens et les mesures à mettre en place.

La commune de Bourbonne Les Bains possède l’équipement nécessaire, encore faut-il qu’il soit opérationnel

La super balayeuse d’un coût de 125 000 € n’est-elle pas équipée d’une lame à déneiger, comme cela était prévu ?


À moins qu’il ne soit parti en réparation !
L’on peut se demander pourquoi, car il n’a pas neigé depuis plus d’un an !

Le Maire, André NOIROT et son Adjoint aux travaux, Patrick BREYER n’ont-ils pas organisé l’équipement nécessaire en amont, c’est-à-dire avant l’hiver.

Ne savent-ils pas que des épisodes neigeux s’anticipent

Nous notons que par le passé, les agents étaient déployés et intervenaient sur le territoire de la commune lors d’épisodes neigeux pour non seulement sabler mais également déneiger les rues et places. Les 12 et 13 janvier, si quelques endroits ont peut-être été sablés, aucun engin n’est venu sur la Place de Verdun par exemple pour préparer la sortie des écoles ou même la venue des bénéficiaires des restos du Cœur le lendemain.

L.2212-2 du code général des collectivités territoriales stipule : le maire est chargé d’assurer la sûreté du passage dans les rues, quais, places et les voies publiques. Le maire est donc compétent pour ordonner les opérations de nettoiement et de déneigement sur l’ensemble des voies, quel que soit leur propriétaire.



Le déneigement des voies, en vue de permettre la commodité de la circulation publique, fait partie des missions de police municipale du Maire.

Le maire doit prendre les mesures nécessaires pour prévenir les dangers sur le territoire de la commune, et notamment sur les voies ouvertes à la circulation publique.

Nos élus sont-ils trop occupés pour se soucier de leurs devoirs et responsabilités.

Nos élus sont-ils frivoles?

En 1884, le Dr. Auguste CAUSARD écrivait dans son livre Bourbonne et ses eaux minérales, dans son chapitre intitulé Anthropologie concernant les habitants de Bourbonne et ses environs :

Je leur reprocherai seulement d’être légèrement frivoles et volages.



Début 2020, à l’occasion de sa campagne électorale de mars dernier, André NOIROT avait déclaré :

Je suis en pleine forme, demandez donc à Madame MERCIER, elle pourra vous le dire !

 

 


En Décembre 2020, lors du dernier conseil communautaire, alors que des élus s’inquiétaient de « l’approche de l’heure fatidique du couvre-feu », Marie-France MERCIER avait demandé :

Vous n’avez pas prévu de duvets pour coucher là, Mesdames ? Ce n’est pas grave, il y a beaucoup d’hommes, ils sauront vous réchauffer !

Et le Président du conseil communautaire, Éric DARBOT de conclure :

On ne peut pas, il y a le Covid !

Nous pouvons constater que depuis 1884, nos élus bourbonnais d’aujourd’hui, n’ont guère évolué.

Les propos de André NOIROT et maintenant de Marie-France MERCIER nous démontrent un humour plus que douteux et certainement très frivole. Ce comportement les fait tomber bien bas !

Une commune qui n’évolue pas est une commune qui se meurt.

La Déclaration d’Intention d’Aliéner (DIA)

Définition

La déclaration d’intention d’aliéner permet d’informer le titulaire du droit de préemption, en général, c’est un établissement public de coopération intercommunal ou une commune, de son intention de vendre. Elle définit également les conditions de la vente et notamment le prix. Cela permet à cette entité de faire valoir ses droits à préemption si elle estime qu’elle doit réaliser des aménagements urbains d’intérêt général. Ces opérations sont définies dans la délibération qui concerne ce droit.

Nous avons vu qu’en deux ans seulement André NOIROT a fait par deux fois usage du droit de préemption (rue de l’Hôtel Dieu et rue d’Orfeuil) pour un total de près de 200 000 € plus frais.

D’une part, nous nous interrogeons sur la notion d’intérêt général en ce qui concerne ces deux préemptions, voir nos articles intitulés « La préemption de la Maison « Guyot » «  et « La réserve foncière ».

D’autre part, nous constatons que depuis quelques mois, la publication des DIA se fait sur le site de la commune, ainsi tout un chacun peut connaitre le prix de vente ou d’achat d’un bien immobilier.

Tant mieux pour les curieux
Tant pis pour la vie privée de chacun

En effet, nous considérons que l’acte de vente est un acte privé pour le vendeur comme pour l’acheteur. Que la Mairie révèle publiquement sur son site la situation du bien, et surtout le prix du bien, constitue une sérieuse atteinte à la vie privée du vendeur et de l’acheteur.

Ni le Maire, ni les services de la Mairie n’ont le droit d’intervenir dans des transactions privées. Seuls les actes relevant de l’intérêt général peuvent être publiés.

Un Maire n’a pas tous les droits comme le pense André NOIROT

La crise sanitaire actuelle a engendré un peu partout en France, un renouveau d’intérêt pour les citadins de venir investir dans les zones rurales. A Bourbonne Les Bains, le volume des ventes de biens immobiliers a également augmenté. Cependant la publication des prix de ces biens ne fait que limiter les possibilités des professionnels d’atteindre des montants réalistes et ne fait encore une fois, que tirer Bourbonne vers le bas.

Grâce à cette équipe municipale la commune est tirée vers le bas, bientôt elle touchera le fond.