Le dédain du Président de la Communauté de communes



Le 17 janvier dernier, nous avions envoyé un courrier à Éric DARBOT, Président de la Communauté de communes des Savoir-faire.

Ce courrier avait également été envoyé au Journal de la Haute-Marne, l’Affranchi de Chaumont pour parution sous forme de lettre ouverte. Nous les en remercions.

Sa parution dans la presse a suscité un grand nombre de retours d’approbation des habitants de Bourbonne et alentours. Voir notre article du 21 avril 2021 sous la thématique Urbanisme intitulé Délocalisation de la gendarmerie.

Nous sommes dans l’attente d’une réponse de Éric DARBOT.

Cependant nous apprenons que lors du conseil communautaire du 27 janvier dernier, André NOIROT s’est « arrangé » avec Éric DARBOT. Ils se sont mis d’accord de ne pas y répondre déclarant que ce n’était pas nécessaire ! Ben voyons…

Rien d’étonnant de la part d’André NOIROT qui n’était pourtant que destinataire d’une copie de ce courrier adressé à Éric DARBOT.

Qui sont ces élus qui se laissent mener à la baguette ?

Il est clair qu’ils oublient que leur indemnité leur est payé par les impôts des habitants et qu’ils leur doivent au moins de répondre à leurs questions, qu’il s’agisse d’un particulier ou d’une association représentant plusieurs particuliers.

Éric DARBOT est-il si naïf, lui qui ne s’est pas gêner pour réclamer la présidence du PETR (Pôle Equilibre Territorial et Rural) en jouant des coudes.

Pousses-toi d’là que j’m’y mette

Le voilà maintenant qui obéit à André NOIROT au doigt et à l’œil.

Ni l’un ni l’autre ne supporte d’être contredit. Ni l’un ni l’autre ne se soucie des besoins des habitants. Seul leur importe leur statut et le siège auquel ils s’accrochent. Ce doit-être contagieux et ce n’est pas le coronavirus.

La question à se poser est pourquoi Éric DARBOT juge, comme André NOIROT, qu’il n’est pas nécessaire de répondre à la lettre ouverte. Plusieurs possibilités se présentent :

  • Absence d’arguments
  • Manque de courage
  • Narcissisme

Nous penchons pour les trois en même temps.

Exemplarité et probité des élus

Nous sommes à la veille des élections présidentielles 2022. Les prétendants courtisent les élus locaux à la recherche de parrainages leur permettant de devenir candidats.

Les élus locaux sont aussi bien les sénateurs, les députés, les conseillers départementaux et régionaux que les maires et maires délégués.

Au final, le citoyen ne pourra voter que pour des candidats soutenus par les élus locaux.

Autrement dit nous sommes à la merci de ces élus qui ne sont malheureusement pas toujours exemplaires ni intègres dans l’exercice de leur fonction.

Les exemples sont multiples et à tous les niveaux. Pour n’en citer que quelques-uns,

Jérôme CAHUZAC, ancien ministre du budget socialiste, condamné pour fraude fiscale, avec 5 ans d’inéligibilité.

Patrick BALKANY, député-maire Les Républicains, de Levallois-Perret (Hauts de Seine) et son épouse et première adjointe, condamnés pour fraude fiscale massive entre autres, avec 10 ans d’inéligibilité

Bruno SIDO, Sénateur Les Républicains, avait été condamné pour « omission » dans sa déclaration de patrimoine et blanchiment de fraude fiscale, toujours élu.

Exemplarité ?????

Le manque de confiance et de considération des citoyens pour leurs élus est de plus en plus évident et a pour conséquence un taux d’abstention important.

À l’inverse, le manque de considération de nos élus pour les citoyens est pourtant bel et bien existant dans notre société qui se dit démocratique, en particulier au niveau communal.

La première marche de l’échelle électorale se trouve être l’élection municipale.

On a assimilé volontiers la pratique de la démocratie à l’exercice du droit de vote. Or, s’agit-il de démocratie dans les communes de plus de 1 000 habitants lorsque les citoyens sont appelés à voter pour une liste complète sans rayer.

Toute personne désirant participer activement à la vie municipale doit constituer ou s’inscrire sur une liste. L’électeur n’a que le choix d’une liste ou une autre et ne peut en changer l’ordre.

Le maire est ensuite élu non pas par les citoyens mais par les membres de la liste majoritaire.

Une fois élu, le maire demande aux conseillers de lui accorder un certain nombre de délégations.

À Bourbonne, le conseil municipal a accordé un maximum de délégations à André NOIROT, lui donnant ainsi l’illusion d’avoir tous les droits en toute impunité.

Il faut savoir toutefois que les élus, parce qu’ils exercent une fonction publique, sont visés par des infractions pénales spécifiques lorsque jugés coupables de délits institutionnels.

Les délits en question sont prévus aux articles 432-1 à 432-16 du code pénal. Ils peuvent être rangés en deux catégories : les abus d’autorité et les manquements au devoir de probité. (délit de favoritisme, la prise illégale d’intérêt, la concussion, la corruption passive et le trafic d’influence, etc.).

Le signe distinctif de l’autorité de la fonction de maire – c’est d’abord incarner le triptyque de la devise républicaine « Liberté, Égalité, Fraternité ».

Malheureusement, pas pour tous

André NOIROT a de tout temps accordé des « faveurs » à quelques-uns dans le but de les asservir.

Pour exemple : début décembre dernier, André NOIROT a décidé d’annuler le TELETHON la veille même de l’évènement du 6 décembre prétextant la crise sanitaire et un arrêté préfectoral qui n’a jamais existé (voir notre article du 16 décembre intitulé André NOIROT assume ses décisions) tout en autorisant que se tienne le soir-même une réception des pompiers pour la Sainte Barbe.

Ils étaient une soixantaine de convives dans la salle des fêtes, salle communale dont l’utilisation exige l’accord du maire.

Probité ?????