Les élections départementales

Alors qu’un projet de loi a été présenté pour reporter les élections départementales de mars à juin 2021, nos élus se préparent.

Le Président du Conseil Départemental, Nicolas LACROIX, a déclaré dans la Voix de la Haute-Marne du 22 janvier : que ce soit en mars ou en juin, je suis prêt ! en ajoutant de plus : une majorité de candidats va se représenter, ce sera une élection différente dans chacun des 17 cantons.

Nous pouvons déjà nous demander en quoi cette élection serait différente si ce sont toujours les mêmes élus.

Si la Haute-Marne souffre de son manque d’attractivité et ne réussit pas à inverser la courbe démographique n’est-ce-pas aussi parce que nous avons des élus qui ne veulent surtout pas lâcher les rênes qu’ils ou elles détiennent, depuis des décennies pour certains.

Quelles peuvent être les motivations du candidat au siège de conseiller départemental ?

Il peut y avoir plusieurs raisons :

  • Le désir d’agir pour les intérêts de son coin de territoire, son canton
  • Par ambition politique
  • Par ambition personnelle
  • L’attrait du salaire du conseiller départemental non négligeable


Le Journal du Net, premier site d’actualités français, nous détaille les salaires de nos élus, soit 1 858,67 € bruts par mois s’il est membre de la commission permanente. A savoir que la commission permanente du Conseil départemental de la Haute-Marne est composée de l’ensemble des élus et 5 612,45 € bruts par mois pour le Président, quelle que soit la taille du département.

Nicolas LACROIX a pour objectif d’inverser la courbe démographique du département grâce notamment à un plan d’investissements de 500 millions d’€ à l’horizon 2030, soit environ 50 millions € par an.

Le budget 2020 avait cependant inscrit en dépenses d’investissement un total de près de 74 millions € pour la seule année 2020.

C’est à n’y rien comprendre

Tant que nos élus restent en permanence sur la défensive, et refusent l’ouverture vers l’extérieur tant pour les idées que pour les acteurs du territoire, la Haute-Marne ne réussira malheureusement pas à inverser la courbe démographique.


La Haute-Marne restera ancrée dans le passé avec des gouvernants qui ne veulent surtout pas lâcher leur siège au détriment de la population.

Le journal l’Affranchi du 24 décembre 2020 révèle que Nicolas LACROIX, parlant des médecins de l’Hôpital, avait déclaré en réunion plénière du conseil départemental de décembre, il y en a de très bons, mais il y en a aussi de très mauvais !

En est-il de même pour nos conseillers départementaux ?

Il y en a de très bons, mais il y en a aussi de très mauvais !

En effet, il y a ceux qui se mobilisent pour leur canton et ceux qui préfèrent simplement se montrer.

Notre conseiller départemental est André NOIROT. Nous ne pouvons identifier quel est son bilan en tant que tel si ce n’est qu’il sait figurer auprès de Nicolas LACROIX à diverses occasions.



André NOIROT assume également la Présidence du Syndicat des Sapeurs-pompiers de la Haute-Marne. Fin 2019 il a démontré un grand mépris envers les pompiers par un geste des plus obscènes prétextant avoir reçu des insultes, affirmation d’ailleurs démentie par les pompiers.

Le plus incompréhensible, est que le conseil départemental dans son ensemble a préféré apporter son soutien à André NOIROT, malgré son comportement inexcusable.

L’attractivité du territoire passe aussi par le comportement de nos conseillers départementaux

Et là, c’est pas gagné !

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