La police municipale

Depuis l’été 2019, Bourbonne n’avait plus de police municipale.

Nous souhaitons donc la bienvenue au gardien-brigadier Mélodie LEFEBVRE.
 
L’article du Journal de la Haute-Marne du 6 février 2021,
nous apprend que celle-ci est native de Calais. Son expérience dans la gendarmerie Nationale et dernièrement dans la Police municipale de Nancy sera sans nul doute mise à bon escient.

L’article nous révèle que André NOIROT veut d’abord vérifier que la signalisation est conforme. Pourquoi pas, après tout, elle a été installée, sous ses mandatures.

Elie PERRIOT, premier adjoint, a déclaré au Journal de la Haute-Marne du 6 février 2021 que les commerçants seraient particulièrement ciblés, ceux-ci ayant la manie d’occuper les emplacements de la Grande Rue.

Il faut un certain culot pour faire de telles déclarations, puisque le plus souvent nous pouvons constater que plusieurs taxis de sa société monopolisent des places.

Elie PERRIOT, encore lui, a été jusqu’à déclarer que la nouvelle recrue devra de plus s’atteler au respect de la propreté. Va-t-il lui demander de ramasser les mégots tellement présents dans la grande rue en dépit des cendriers installés.

André NOIROT a de plus prévenu que la tournée de collection des ordures ménagères effectuée par les services techniques chaque vendredi, ne va pas durer.

Nous nous demandons bien pourquoi. A moins qu’il n’ait prévu de faire intervenir la super balayeuse



Pour la tranquillité de tous et en toute équité, espérons que notre nouvelle police municipale ne se laissera pas amadouer par ces élus qui se croient supérieurs pour accorder des passe-droits à certains et pas à d’autres, pratique connue à Bourbonne depuis des décennies.

Bon courage, car il lui en faudra

Instauration de primes supplémentaires

Le conseil municipal s’est réuni en séance ordinaire vendredi 5 février dernier.

La commune dispose d’un site internet permettant entre autres la publicité des convocations et ordre du jour des conseils municipaux, comme cela se fait partout ailleurs. Ce dernier conseil municipal n’a, par contre, pas été publié sur le site de la commune, d’autant que le public n’était pas accepté.

Selon l’article L.2121-18, les séances du conseil municipal sont publiques. Il s’agit là d’un principe général qui garantit aux citoyens le droit d’être informés des décisions de leurs représentants, mais également de connaître des débats qui y concourent.

Sauf à Bourbonne-Les-Bains

En cas de non-respect de cette règle du libre accès aux séances du conseil municipal, les décisions limitant les entrées sont annulées (CE, 21 mai 1982, n° 23398), ainsi que les délibérations prises dans ces circonstances (CE, 2 octobre 1992, n° 93858).

Il était certainement plus aisé pour le Maire d’interdire l’accès du public à la séance au motif du couvre-feu plutôt que de simplement décider de se réunir hors heures de couvre-feu.

Toutefois, le Journal de la Haute-Marne du 9 février, rend compte de certaines des délibérations prises.

En juillet 2020, ce conseil municipal avait approuvé l’embauche d’un agent technique issu de l’équipe d’élus. L’agent avait de plus intégré les services techniques directement au deuxième échelon de l’échelle des emplois au détriment des autres agents plus anciens.

Toujours en 2020, ce même conseil municipal avait approuvé la compensation de certains agents particulièrement mobilisés pendant l’état d’urgence sanitaire.

Le choix des agents bénéficiaires se faisant strictement au bon vouloir du Maire, bien sûr !

Comme si cela ne suffisait pas

Le 5 février dernier, le conseil municipal a approuvé l’instauration du Complément Indemnitaire Annuel (CIA).

Le choix des agents concernés sera encore une fois au bon vouloir du Maire !

Le syndicat indépendant dénommé Syndicat National Solidaires-Justice explique ce qu’est le CIA :

Le CIA c’est surtout un outil de destruction massive de l’équité de traitement et des collectifs de travail !
Pour diviser on a rarement fait mieux.

Et ajoute même :

Le CIA : cet outil du petit chef en mal de pouvoir


Instauration de primes supplémentaires

Le coût des travaux de voierie

Les travaux de réfection de la rue Amiral Pierre et de la rue Vellonne ont commencé.


En l’absence d’information de la part de la Mairie, nous n’avons que le Journal de la Haute-Marne pour nous donner quelques détails.

Nous nous demandons pourquoi les habitants et surtout les riverains n’ont pas été réunis pour connaitre le projet en lui-même. Il est absurde d’accuser la Covid pour éviter une réunion publique. D’autres moyens de communication sont tout à fait disponibles. Le site internet de la ville ou encore les boites aux lettres des habitants.

Les contribuables bourbonnais sont, après tout, les payeurs de ces travaux.

Ces réfections sont toutefois bienvenues car ainsi que l’avait admis l’adjoint aux travaux, Patrick BREYER, en réunion publique en 2019, les réseaux datent de plus de 60 ans !

Plusieurs de nos lecteurs nous ont fait remarquer cependant que les sens de circulation imposés pour la durée des travaux s’avèrent être d’un non-sens inexplicable. L’absence d’information détaillée ne peut les encourager à prendre leur mal en patience.

Qu’en est-il du coût de ces travaux ?

1,5 million d’€ hors taxes sur environ 700 mètres de voierie (voir cadastre)

Nous nous inquiétons de ces montants exorbitants.

Pour comparaison, en 2017, lors de la réfection de la rue Walferdin sur une longueur presque équivalente, le coût total des travaux était de 700 000 € sans dépassement de coût ni de délais.

La réfection comprenait également la réfection totale du réseau d’eau usée et pluviale ainsi que la suppression des branchements plombs.

À noter que la compétence eau relève de la commune tandis que la compétence assainissement relève de la Communauté de Communes.

Soit une différence du simple
à plus du double !

Rien ne justifie cette différence, puisque l’assainissement est pris en charge par la Communauté de Communes et l’enfouissement des réseaux est pris en charge pour moitié par le syndicat d’électrification (SDED52).

L’enfouissement des réseaux et reprise des luminaires peut s’estimer à près de 150 000 €, voir la délibération 4 de la commune de Bayel dans l’arrondissement de Bar-Sur-Aube de mai 2017.

Difficile d’expliquer où va la différence égale à 800 000 € Hors taxes !

Un député à Bourbonne les Bains


Sylvain TEMPLIER, député du Sud Haute-Marne est venu récemment à Bourbonne-Les-Bains. Il a rencontré les agriculteurs de trois exploitations locales.

 

  • GAEC Saint Marcellin de Villars Saint Marcellin
  • GAEC des Houlettes de Bourbonne Les Bains
  • EARL des Plantes de Genrupt

Les exploitants ont ainsi pu faire part non seulement des difficultés auxquelles ils doivent faire face aujourd’hui, mais ils ont également pu expliquer et prouver leur volonté de toujours regarder vers le futur.

Félicitations

Ainsi que Monsieur le Député a pu le constater, la jeunesse prend le dessus et avec l’appui de leurs parents ils osent

  • S’adapter
  • Innover
  • Se diversifier

On peut ainsi considérer que le secteur agricole à Bourbonne-Les-Bains montre de nombreux signes de dynamisme.

André NOIROT et son équipe devraient en prendre de la graine !

Un demi-siècle de démolitions

Lettre d’un lecteur reçue le 1er février 2021

Les personnalités citées dans l’article de M. THENARD dans LA VOIX DE LA HAUTE-MARNE DU 29 janvier 2021 : Bourbonne, une pépinière de célébrités se retourneraient dans leur tombe s’ils voyaient l’état de notre ville aujourd’hui en 2021. Plus rien de prestigieux, mais un mélange de modernité et de misère. Plus rien qui ressemble à une station thermale.

Les personnes qui ont géré notre ville depuis quelques décennies, dont le maire actuel, ont commis un véritable saccage.

Je ne cite que quelques destructions :

  • L’ancien Établissement thermal
    Très beau bâtiment du 19ème siècle. La photo est dans l’article de M. THENARD
  • Le château de Montmorency
    Construit en 1720, il a servi de villégiature aux enfants des rois de France. Rasé le jour où son classement comme monument historique devait être publié
  • Le Temple protestant
    rue Amiral Pierre
  • La Synagogue séfarade
    rue des Capucins
  • L’Hôpital thermal des armées
    Bâtiment du second Empire en parfait état, rasé parce que les hôteliers craignaient une possible concurrence (rachat par le Club Med. Etc.). Les débris de démolition ont été jetés dans un bras de la rivière l’Apance, ce qui a occasionné plusieurs inondations qui ont définitivement dévalorisé tout un quartier
  • Le cinéma Vox
    La Place de la Libération, salle en parfait état
  • L’ancien Parc Thermal
  • Les colonnes romaines du Parc Thermal
    Pour faire place au Casino. Monsieur le Maire s’est laissé prendre en photo il y a quelques années devant les débris de ces colonnes planquées dans une grange. La démolition de monument historique n’a toujours pas été légalisée. On est aux frontières du pénal

Cette liste de démolitions est loin d’être exhaustive

On a remplacé tous ces bâtiments historiques par la laideur de la modernité. Des touristes cultivés qui visitent le « Centre thermal » avec son casino à la décoration de fête foraine et avec la fontaine en béton que certains appellent « le mur de la honte » s’enfuient rapidement et visitent des stations thermales qui ont su garder leur cachet d’origine et dont notre région ne manque pourtant pas. Le nouvel établissement thermal de 1977, qui a « le charme » d’un bâtiment administratif de la région parisienne – souffre d’ores et déjà du « syndrome du bâtiment malade ».

La nouvelle pancarte touristique installée pendant le confinement de l’an dernier le long des principales routes d’accès est un véritable bras d’honneur que les démolisseurs envoient aux défenseurs du patrimoine. On y apprend que Bourbonne-Les-Bains est une station thermale « et de loisirs », on voit une femme dénudée dans une piscine devant la coulisse du casino – en toute lettres sur la pancarte installée avec le budget du Ministère de la Culture.

On se moque du monde. Ce type de panneau culturel est utilisé partout ailleurs pour signaler des curiosités historiques et naturelles (la villa gallo-romaine d’Andilly, Diderot et l’encyclopédie à Langres, etc.) Rien de culturel ou historique sur le panneau bourbonnais. Une publicité mensongère (il n’y a pas de piscine thermale grand public à Bourbonne) et illégale (publicité pour un établissement de jeux avec l’argent du contribuable).

Tout ceci ne peut plaire qu’à un public avec un quotient intellectuel inférieur à 90. C’est ce public que les élus locaux ont privilégié. Et le résultat est là : Bourbonne est aujourd‘hui un désert culturel. Également un désert économique avec de nombreuses maisons abandonnées, certaines brulées et de nombreuses friches de démolition.

Les Bourbonnais ont perdu les racines et les ailes.

Joachim OZDOBA

Les élections départementales

Alors qu’un projet de loi a été présenté pour reporter les élections départementales de mars à juin 2021, nos élus se préparent.

Le Président du Conseil Départemental, Nicolas LACROIX, a déclaré dans la Voix de la Haute-Marne du 22 janvier : que ce soit en mars ou en juin, je suis prêt ! en ajoutant de plus : une majorité de candidats va se représenter, ce sera une élection différente dans chacun des 17 cantons.

Nous pouvons déjà nous demander en quoi cette élection serait différente si ce sont toujours les mêmes élus.

Si la Haute-Marne souffre de son manque d’attractivité et ne réussit pas à inverser la courbe démographique n’est-ce-pas aussi parce que nous avons des élus qui ne veulent surtout pas lâcher les rênes qu’ils ou elles détiennent, depuis des décennies pour certains.

Quelles peuvent être les motivations du candidat au siège de conseiller départemental ?

Il peut y avoir plusieurs raisons :

  • Le désir d’agir pour les intérêts de son coin de territoire, son canton
  • Par ambition politique
  • Par ambition personnelle
  • L’attrait du salaire du conseiller départemental non négligeable


Le Journal du Net, premier site d’actualités français, nous détaille les salaires de nos élus, soit 1 858,67 € bruts par mois s’il est membre de la commission permanente. A savoir que la commission permanente du Conseil départemental de la Haute-Marne est composée de l’ensemble des élus et 5 612,45 € bruts par mois pour le Président, quelle que soit la taille du département.

Nicolas LACROIX a pour objectif d’inverser la courbe démographique du département grâce notamment à un plan d’investissements de 500 millions d’€ à l’horizon 2030, soit environ 50 millions € par an.

Le budget 2020 avait cependant inscrit en dépenses d’investissement un total de près de 74 millions € pour la seule année 2020.

C’est à n’y rien comprendre

Tant que nos élus restent en permanence sur la défensive, et refusent l’ouverture vers l’extérieur tant pour les idées que pour les acteurs du territoire, la Haute-Marne ne réussira malheureusement pas à inverser la courbe démographique.


La Haute-Marne restera ancrée dans le passé avec des gouvernants qui ne veulent surtout pas lâcher leur siège au détriment de la population.

Le journal l’Affranchi du 24 décembre 2020 révèle que Nicolas LACROIX, parlant des médecins de l’Hôpital, avait déclaré en réunion plénière du conseil départemental de décembre, il y en a de très bons, mais il y en a aussi de très mauvais !

En est-il de même pour nos conseillers départementaux ?

Il y en a de très bons, mais il y en a aussi de très mauvais !

En effet, il y a ceux qui se mobilisent pour leur canton et ceux qui préfèrent simplement se montrer.

Notre conseiller départemental est André NOIROT. Nous ne pouvons identifier quel est son bilan en tant que tel si ce n’est qu’il sait figurer auprès de Nicolas LACROIX à diverses occasions.



André NOIROT assume également la Présidence du Syndicat des Sapeurs-pompiers de la Haute-Marne. Fin 2019 il a démontré un grand mépris envers les pompiers par un geste des plus obscènes prétextant avoir reçu des insultes, affirmation d’ailleurs démentie par les pompiers.

Le plus incompréhensible, est que le conseil départemental dans son ensemble a préféré apporter son soutien à André NOIROT, malgré son comportement inexcusable.

L’attractivité du territoire passe aussi par le comportement de nos conseillers départementaux

Et là, c’est pas gagné !