La démocratie, connais pas

Il était une fois …. une petite commune rurale et thermale.

L’histoire nous apprend que cette même commune fut par le passé gouvernée par une aristocratie avec ses Seigneurs, puis par une certaine bourgeoisie aujourd’hui disparue. La bienveillance n’était pas toujours de rigueur mais un certain équilibre était trouvé.

En 1986, la commune comptait environ 3 000 habitants et recevait jusqu’à 16 000 curistes.

A l’époque le Maire était un médecin élu depuis 1971 jusqu’en 1989. Celui qui était son premier adjoint au cours de son dernier mandat, prendra sa suite en 1989. Ces années-là ont été les témoins d’un certain nombre de démolitions et de destructions du patrimoine tels qu’un château du XVIIIème siècle et son parc, l’établissement thermal datant de la fin du 19ème siècle, pour n’en citer que quelques unes.

En 1989, le premier adjoint devient Maire. Lors de son installation il refuse d’occuper le siège de son prédécesseur en le jetant de côté et en déclarant « je ne peux pas m’assoir dans son fauteuil ». Tant pis pour la reconnaissance envers celui qui l’avait promu !

En 1989 il était possible de voter pour un individu plutôt que pour une liste, si bien que chaque électeur pouvait élire chacun des membres du conseil municipal amené à prendre les décisions. Le Maire était donc entouré d’individus que les électeurs avaient choisis individuellement. Ainsi un semblant de démocratie pouvait survivre.

Cependant, au fil des années suivantes, ce Maire saura petit à petit annihiler ce semblant de démocratie. Il se construira une petite Cour qu’il saura flatter au détriment de l’intérêt général.

Tout comme d’autres communes rurales, la commune subissait un certain déclin qu’il aurait fallu enrayer. Et pourtant les destructions et démolitions du patrimoine ont continuées pour ne faire place qu’à des parkings et terrains vagues. Pour exemple, l’hôpital militaire qui pourtant venait de faire l’objet d’une rénovation, un hôtel du 19ème siècle, une épicerie du 19ème siècle, un chalet art nouveau, etc.

Dés sa prise de fonction, le Maire, se sentant pousser des ailes, choisit de rejoindre un parti politique national. Il changera d’ailleurs d’étiquettes à quatre reprises, selon le vent. Dés lors il se perd sur le chemin du respect des valeurs humaines et de chacun. Il se positionne dans des entités départementales telles que le Conseil Départemental, ou encore le Centre de Gestion du département où il laissera des « casseroles » ainsi que l’on dit certains de ses collègues de son parti.

Sa motivation devient son seul intérêt personnel.

  • C’est ainsi qu’il autorise le détournement du ruisseau pour l’installation d’un commerce du centre ville. Les travaux réalisés accentueront fortement les effets de débordement lors d’inondations.
  • Il autorise la délocalisation de la Maison de retraite loin du centre ville provoquant ainsi l’isolement des personnes âgées et une désertification de la rue commerçante.
  • Se satisfaisant des thermes, il refuse l’implantation de toutes nouvelles entreprises pourtant créatrices d’emplois.
  • Il décourage toute installation de nouveaux médecins.
  • Il accumule une réserve foncière exorbitante sur promesses de projets pharaoniques, donc irréalisables.
  • Il accumule les emprunts pour rendre la Commune une des plus endettées du département.
  • Il communique uniquement par le mensonge et la calomnie à l’encontre de ses opposants. La tromperie, même de ses proches est son oxygène. Il n’hésite pas à tenter d’écraser quiconque se place en travers de son chemin.

Depuis son arrivée à sa tête, la Commune a perdu plus de 1 000 habitants soit un tiers. Le nombre de curistes a baissé de plus de la moitié.

Cette commune qui avait par le passé le statut de ville, même petite, n’est plus aujourd‘hui qu’un gros village, qui ne deviendra vite, sous l’emprise de ce Maire, plus qu’un bourg car enfermée dans le carcan de celui qui, en 30 ans, n’aura réalisé que des parkings !

Devinette :
Quelle est cette commune ?
Qui est ce Maire ?

Les décisions arbitraires du Maire – Encore une

Monsieur Noirot avait annoncé, dès sa prise de fonction de Septembre 2018, qu’il remettrait l’entrée de l’école maternelle par la rue de la Vierge « comme avant » comme avant 2014, bien sûr !.

Si ce n’est que comme partout en France, la municipalité précédente (2014-2018) avait reçu les directives suivantes :

Plan Vigipirate dans les établissements scolaires

Les attaques terroristes de 2015 et 2016 et les dispositions législatives adoptées en 2016 ont conduit à une révision du plan VIGIPIRATE pour l’adapter à une menace particulièrement élevée. Des attentions particulières doivent être portées sur les abords des établissements afin d’éviter tout attroupement susceptible de nuire à la sécurité des élèves. En école primaire, les familles ne doivent pas s’éterniser devant les portes d’accès des établissements scolaires lorsqu’elles déposent ou récupèrent leurs enfants.

L’entrée avait donc été aménagée pour se faire par la cour et les services techniques devaient tout simplement installer dans le virage des barrières de protection supplémentaires contre les véhicules roulant trop vite.

Monsieur le Maire a certainement reçu les dernières directives :

La posture VIGIPIRATE « Automne Hiver 2019 – printemps 2020 » est active, sauf événement particulier, du 18 octobre 2019 au 14 mai 2020. L’ensemble du territoire national est maintenu au niveau d’alerte « Sécurité renforcée – Risque attentat ».

Monsieur Noirot va-t-il oser passer outre ?

Il fallait également tenir compte de l’accessibilité au bâtiment.

La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées a imposé la mise en accessibilité de tous les ERP existants d’ici 2015.

Depuis 2005, cette obligation n’avait pas été adressée. L’accès par la cour s’imposait donc et répondait ainsi aux deux obligations.

Pour rappel, sous la précédente mandature, l’entrée avait été aménagée pour se faire par la cour et les services techniques devaient tout simplement installer dans le virage des barrières de protection supplémentaires. En effet il fallait répondre au plan Vigipirate et aux normes d’accessibilité. Les parents pouvaient ainsi accompagner leurs enfants à leur classe en passant par la salle de motricité pour certains et pour d’autres par la porte face à la grille. Ainsi étaient évités les « embouteillages » dans les couloirs. La plus grande majorité des parents et intervenants en étaient satisfaits

Seul bémol, cela ne convenait pas à certains personnels qui se voyaient obligés de changer leurs habitudes et de se tenir à la grille pour permettre l’entrée des parents et des enfants. Un auvent avait même été demandé pour leur protection les jours de pluie !

Pour contrer le changement, ce personnel, avait honteusement décidé de permettre l’entrée dans le bâtiment par les toilettes des enfants.

Afin de répondre à la demande de ce personnel, Monsieur Noirot a unilatéralement décidé d’utiliser ses pouvoirs de police pour tout d’abord déclarer la rue de la Vierge en sens interdit à la circulation et au stationnement sauf riverains. Bien sûr, cette interdiction n’est absolument pas respectée.

Article L2213-4

Le maire peut, par arrêté motivé, interdire l’accès de certaines voies ou de certaines portions de voies ou de certains secteurs de la commune aux véhicules dont la circulation sur ces voies ou dans ces secteurs est de nature à compromettre soit la tranquillité publique, soit la qualité de l’air, soit la protection des espèces animales ou végétales, soit la protection des espaces naturels, des paysages ou des sites ou leur mise en valeur à des fins esthétiques, écologiques, agricoles, forestières ou touristiques.

L’arrêté pris par Monsieur Noirot n’est donc pas justifié ou motivé et devrait être considéré comme un abus de pouvoir.

Non content de prendre un arrêté qui ne répond pas aux motivations exigées par la loi, Monsieur Noirot a maintenant décidé, toujours sans aucune consultation des riverains, ou du conseil municipal, d’agrandir le trottoir de l’entrée de l’école maternelle rue de la Vierge. L’aménagement de ce trottoir engendrera des frais inutiles que devra une fois de plus assumer le contribuable.

L’école se situe dans le périmètre de protection et toute modification de façade doit faire l’objet d’une demande auprès de l’Architecte des Bâtiments de France.

Monsieur Noirot va-t-il oser passer outre ?

Nous ne pouvons qu’en déduire, que ces dernières décisions du maire sont, d’une part, prises dans le seul intérêt de membres du personnel de l’école, à moins que ce ne soit par ressentiment personnel.

Par sa fonction, le Maire représente l’intérêt général et œuvre en son nom

Sauf Monsieur Noirot, bien sûr !

La dette de Bourbonne les Bains

Le 29 Octobre 2019, le conseil municipal réuni en séance ordinaire, a une fois de plus brillé en votant majoritairement pour un emprunt de 700 000€, sans plus d’explications d’ailleurs.

N’oublions pas qu’au palmarès des communes les plus endettées de Haute-Marne, Bourbonne était placée à la troisième place au 31.12.2012 sous la mandature de Monsieur Noirot. (Cliquez ici pour voir l’article du JHM de Mars 2014)

Pour comparaison :

Année dette par habitant moyenne de la strate *
Au 31.12.2013 3 200 000€ 1438€ 745€
Au 31.12.2017 1 729 000€ 786€ 792€

* strate : communes de même démographie (les détails sont disponibles via ce lien)

A la fin de la mandature précédente, la dette était estimée être d’environ 1 400 000€ au 23/09/2018 (Voir notre article du 23 septembre 2018 intitulé Comptes administratifs Belle Aubaine) soit une baisse de 1 800 000€, représentant une baisse de 56 %.

Si aucun nouvel emprunt n’était souscrit par Monsieur Noirot, la dette du budget communal serait de 1 380 323€ au 31.12.2019 selon les services du Trésorier de la commune.

Le 29/10/2019, Monsieur Noirot et son équipe ont décidé de mettre les bouchées doubles en votant pour un NOUVEL emprunt de 700 000€. La commune totalisera ainsi une dette au budget principal de plus de 2 millions.

Monsieur Noirot a ses habitudes à nos frais !

Le retour de Monsieur Noirot marque le retour des emprunts excessifs et successifs. Le tableau intitulé Etat global de la dette, disponible en Mairie, nous révèle les emprunts en cours au 1er janvier 2019 :

Date de versement des fonds Capital initial
01/04/2004 560 635€
01/02/2005 541 818€
15/01/2007 500 000€
01/02/2008 150 000€
01/04/2009 400 000€
01/04/2010 300 000€
14/01/2011 300 000€
16/11/2012 500 000€
09/09/2013 300 000€
28/03/2014 50 000€
   
TOTAL EMPRUNTE 3 602 453€

Qui paye ? le contribuable bien sûr

Ce n’est pas parce qu’un budget est voté qu’il faut dépenser.

Toute dépense communale est financée par l’argent pris dans le porte-monnaie du contribuable : c’est l’argent des autres dont il faut respecter l’utilisation.

Selon l’INSEE, il y avait en 1990, 2764 habitants à Bourbonne Les Bains / Villars / Genrupt.

En 2014, nous n’étions plus que 2103, soit une perte de 658 habitants en 25 ans.

Après une légère augmentation entre 2014 et 2017 de 27 habitants, la baisse démographique de Bourbonne, Villars, et Genrupt est relancée pour arriver en 2019 à 2070 (les détails sont disponibles via ce lien).

Conclusion : moins d’habitants = moins de payeurs = moins de recettes communales.

La rigueur devrait être le mot d’ordre.

Une dette ça se rembourse et pour une commune ce remboursement doit être exclusivement couvert par des ressources propres d’investissement. Elles sont constituées principalement de nos taxes mais également de dotations.

On le sait, la dette publique de la France ressortait à 99,5% du Produit Intérieur Brut à fin juin 2019, autrement dit la France dépense autant qu’elle produit.

On peut tout à fait logiquement en déduire que les montants des dotations vont être revus à la baisse, en plus de la baisse des recettes fiscales assumées par les contribuables dont le nombre est en baisse.

Une gestion communale honnête et sérieuse, ne devrait pas compter sur le soutien futur de l’Etat. En réalité nous devrions plutôt nous attendre à une sérieuse baisse allant même jusqu’à 50 % d’ici 2 à 3 ans.

La Banque des Territoires, créée en 2018 par la Caisse des Dépôts, financeurs des collectivités, admet que : malgré des taux d’intérêt au plus bas, les collectivités freinent leurs emprunts, sauf à Bourbonne bien sûr. (les détails sont disponibles via ce lien)

Ne vaudrait-il pas mieux gérer la commune en « bon père de famille » plutôt que de nous endetter à outrance !

Ce que Monsieur Noirot a fait de nos impôts

Depuis plusieurs décennies, Monsieur Noirot, Maire depuis 1989, a utilisé nos impôts dans le but de construire une soi-disant réserve foncière qui n’a abouti qu’à jeter nos deniers par la fenêtre. M. Noirot a gaspillé plus de 1 800 000€ d’impôts durement gagnés que nous avons tous payés. En voici quelques exemples :

  • Mai 2003 : achat d’une parcelle zone industrielle Nord, estimée par les Domaines 173 000€. Le Conseil passe outre et rachète 228 674€ plus frais, pour la céder quelques années plus tard 1 000€ à l’ESAT.
  • Novembre 2003 : achat de la maison du 2, rue du Général Maistre, 120 m2, 34 100€ plus frais pour éventuellement la céder gracieusement à Hamaris pour la construction de logements sociaux.
  • Septembre 2004 : achat d’un terrain de 2 051 m2 sis dans la zone industrielle nord pour la réserve à incendie, 14 357€ plus frais.
  • Octobre 2004 : achat du terrain à l’angle de la Grand Rue et la rue des Bains de 271 m2, 51 900€ plus frais pour aménagement du parking d’un coût d’environ 8000€.
  • Octobre 2005 : achat de 3 ha 98 de terrains sis à la Croix l’Albin et la Rochotte Sud pour urbanisation future, 47 500€ plus frais, en partie cédés gracieusement en 2008 à l’hôpital pour la construction de la maison de retraite.
  • Avril 2008 : achat d’une bande de terrain le long du ruisseau de Borne, rue du Colonel Bénitte pour jonction avec le parking d’animation, 26 800€ plus frais.
  • Mai 2008 : achat de l’Hôtel du Parc, 140 000€ auquel il faut ajouter l’appartement de 105 m2, 55 000€, total 195 000€ plus frais, resté à l’abandon et dont le contribuable assume les coûts d’assurances, d’entretien et de taxes depuis, environ 12 000€/an.
  • Septembre 2008 : achat du Refuge des Cheminots, 210 000 € plus frais, resté à l’abandon et dont le contribuable assume les coûts d’assurances, d’entretien et de taxes depuis, environ 10 000€/an.
  • Septembre 2009 : achat d’une maison 7, rue Amiral Pierre, 60 000€ plus frais pour démolition et aménagement du parking.
  • Avril 2010 : achat d’une parcelle de 20a 98ca et hangar zone industrielle Nord, 30 000€ plus frais, pour les services techniques et les déplacer quelques années plus tard.
  • Mars 2011 : achat de l’Hôtel des Sources 700 000€ plus frais (dont le fond de commerce), resté à l’abandon et dont le contribuable assume les coûts d’assurances, d’entretien et de taxes depuis, environ 10 000€/an.
  • Janvier 2012 : achat d’une parcelle et des bâtiments de serrurerie, 3 011 m2 en zone inondable, 85 000€ plus frais.
  • Février 2013 : don de 621 158€ au Conseil Départemental pour construction de la cantine du collège. A noter que grâce à l’action de l’équipe municipale en place de 2014 à 2018, ce montant a été reversé à la commune. Par contre depuis 2013 nous payons le déplacement des enfants vers le collège (environ 10 000€/an) et les annuités de l’emprunt qu’il a fallu initialement contracter.

Le tableau ci-dessous résume le coût réel des décisions de M. Noirot. La Mairie n’est pas un gestionnaire immobilier.

Détail Prix Coûts
(estimés)
Status
« Terrain + Hangar Zone Industrial Nord » 228 674 € 22 867 € Vendu pour 1 000 €
2 rue du Gal Maistre 34 100 € 3 410 € Donné pour rien
rue des Bains 51 900 € 5 190 € Parking
Terrains Croix l’Albin et Rochotte Sud 47 500 € 4 750 € Donné pour rien
Terrain Rue u Cel Benite 26 800 € 2 680 € Parking
Hotel du Parc 195 000 € 19 500 € Inutilisé
Refuge des Cheminots 210 000 € 21 000 € Inutilisé
7 rue Amiral Pierre 60 000 € 6 000 € Parking
HangarZone Industrial Nord 30 000 € 3 000 € Inutilisé
Hotel des Souirces 700 000 € 70 000 € Inutilisé
Batiments serrurerie 85 000 € 8 500 € Zone inondable
       
Totaux 1 668 974 € 166 897 €

Nous devons également inclure les conséquences financières de ses décisions. La Mairie doit payer des frais d’assurance, de taxes et d’entretien pour ces propriétés. Ces coûts sont des coûts annuels récurrents pour le conseil municipal et s’élèvent à au moins 45 000€ pour n’en citer que quelques uns.

Soit plus de 2 millions d’€ jetés en grande partie par la fenêtre
Et ça continue !

Fin 2018, Monsieur Noirot décide, tout seul, ainsi qu’il l’avait annoncé en Conseil Municipal : je n’ai pas besoin de votre avis, j’ai décidé de préempter une maison rue de l’Hôtel Dieu, 29 000€ plus frais, pour la démolir et aménager des places de parking, coût total près de 100 000€. Voir notre article du 28 janvier 2019 intitulé La réserve foncière. On peut dire que à Bourbonne, les places de parking, déjà multiples, sont très chères !

Septembre 2019 : Monsieur Noirot annonce, encore une fois, je n’ai pas besoin de votre avis, j’ai décidé de préempter la maison dite Guyot, rue d’Orfeuil, 156 000€ plus frais pour aménager une aire de jeux. D’une part, Monsieur Noirot ne peut en période préélectorale annoncer quelque nouveau projet que ce soit, d’autre part, l’aire de jeux qu’il envisage serait en zone rouge inondable. Finalement il chasse les occupants de la maison qui avaient eux-mêmes proposé d’acheter la propriété. La préemption doit toujours s’accompagner d’un projet de développement pour la commune. Peut-on dire qu’une aire de jeux est un projet de développement alors qu’il en existe une qu’il suffirait de prolonger.

Ce tableau n’est bien sûr pas exhaustif et ces dépenses ont toutes faites l’objet de délibérations disponibles en Mairie.

Monsieur Noirot, assez de cette gabegie de nos deniers !