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Meilleurs vœux pour l’année 2023

L’année 2022 nous a donné matière à plusieurs articles mettant en lumière en particulier certaines décisions prises par ce conseil municipal, décisions qui chaque fois, ont coûté cher au contribuable que nous sommes.

Plutôt que de toujours approuver tout ce qui leur est présenté selon la volonté de André NOIROT, nous nourrissons l’espoir qu’en 2023, les membres du conseil municipal vont enfin « travailler » selon les principes de la charte de l’élu local qu’ils ont eux-mêmes approuvée lors de leur élection.

Rappelons les principes de la charte de l’élu local pour ceux qui ne l’ont toujours pas comprise :

Charte de l’élu local

  • L’élu local exerce ses fonctions avec impartialité, diligence, dignité, probité et intégrité
  • Dans l’exercice de son mandat, l’élu local poursuit le seul intérêt général, à l’exclusion de tout intérêt qui lui soit personnel, directement ou indirectement, ou de tout autre intérêt particulier
  • L’élu local veille à prévenir ou à faire cesser immédiatement tout conflit d’intérêts. Lorsque ses intérêts personnels sont en cause dans les affaires soumises à l’organe délibérant dont il est membre, l’élu local s’engage à les faire connaître avant le débat et le vote
  • L’élu local s’engage à ne pas utiliser les ressources et les moyens mis à sa disposition pour l’exercice de son mandat ou de ses fonctions à d’autres fins
  • Dans l’exercice de ses fonctions, l’élu local s’abstient de prendre des mesures lui accordant un avantage personnel ou professionnel futur après la cessation de son mandat et de ses fonctions
  • L’élu local participe avec assiduité aux réunions de l’organe délibérant et des instances au sein desquelles il a été désigné
  • Issu du suffrage universel, l’élu local est et reste responsable de ses actes pour la durée de son mandat devant l’ensemble des citoyens de la collectivité territoriale, à qui il rend compte des actes et décisions pris dans le cadre de ses fonctions

Pas bien compliqué… pourtant

Avec André NOIROT pour Maire, le débat est non seulement canalisé, mais cadenassé de la manière la plus autoritaire et caricaturale qui soit. Les conseils transpirent la condescendance, la peur, et reflètent une conception totalement dépassée de la politique locale.

Avec André NOIROT, la commune s’est endormie et ne fait plus que ronronner depuis plusieurs décennies sous sa gouvernance.




A noter cependant que la commune a connu un léger sursaut entre 2014 et 2018 avec une autre équipe municipale.

Le 13 décembre 2022 est paru le dossier complet des statistiques de l’INSEE concernant Bourbonne-Les-Bains.

Le site ville-data.com offre également des informations intéressantes:

Le nombre d’habitants de Bourbonne les Bains est de 1901 personnes en 2022, la population de Bourbonne les Bains est en baisse.

Précisons que ce chiffre comprend Villars et Genrupt.

Avec maintenant seulement 1901 habitants, la baisse est de 37%, baisse constante et drastique uniquement sous les mandats de André NOIROT.

Que ce soit Langres, Chaumont ou Aigremont…

Nous ne trouvons aucune commune de Haute-Marne ayant connu une telle dévolution


Les membres de ce conseil municipal vont-ils un jour se réveiller pour agir et réagir à ce déclin insoutenable mené par André NOIROT depuis tant d’années ?


Délégations d’attribution du Conseil Municipal au Maire

Lors de la dernière réunion du conseil municipal du 18 octobre 2022, une délibération a été votée à l’unanimité bien sûr pour donner encore plus de pouvoir à André ANOIROT.

Un conseil municipal nouvellement élu, doit par délibération voter une liste de délégations de pouvoir au maire. Ainsi, en Octobre 2018, puis en juin 2020, 28 délégations ont été votées donnant quasiment plein pouvoir ou presque à André NOIROT.

L’une de ces délégations concerne le droit de préemption. Voici la délibération votée le 5 octobre 2018 par l’équipe de André NOIROT:

Exercer, au nom de la commune, les droits de préemption définis par le code de l’urbanisme, que la commune en soit titulaire ou délégataire, de déléguer l’exercice de ces droits à l’occasion de l’aliénation d’un bien selon les dispositions prévues à l’article L.211-2 ou au premier alinéa de l’article L.213-3 de ce même code dans les conditions que fixe le Conseil Municipal.

Six Mois plus tard, le 14 mars 2019, cette même délibération a dû être abrogée et remplacée pour fixer les conditions du conseil municipal. En effet il fallait établir les limites de l’exercice de cette délégation, c’est-à-dire le montant.

La limite fixée par le Conseil municipal de 2014 à 2018 était de 90 000 €. Le 14 mars 2019, puis le 9 juin 2020, le conseil municipal l’a remplacé pour fixer un montant de 200 000 €.

En clair, le Maire pouvait dès lors aliéner donc préempter un bien jusqu’à 200 000 € sans consultation du conseil municipal. Le Maire a seulement un devoir d’information postérieur envers le conseil municipal.

Par ailleurs, ainsi que l’impose le second alinéa de l’article L. 210-1 du code de l’urbanisme, toute décision de préemption doit mentionner l’objet pour lequel ce droit est exercé. Par conséquent, si le maire a reçu délégation du conseil municipal en matière de droit de préemption urbain, sa décision de préemption, qui se traduit normalement par un arrêté municipal, devra être motivée ; la délégation précitée inclut la motivation des décisions prises. Il convient de souligner que la motivation de la décision de préemption constitue une formalité substantielle dont la méconnaissance entache d’illégalité la décision considérée. La motivation, qui est concomitante à la décision, doit mentionner l’objet précis pour lequel le droit est exercé.

Depuis 2019, André NOIROT a fait usage de ce droit de préemption sans motivation précise :

  • La maison de la rue de l’hôtel Dieu
  • La maison Guyot, soi-disant pour le parc
  • L’étang Fallot

Ces biens sont tous aujourd’hui à l’abandon

Pour rappel :

La maison rue de l’Hôtel Dieu, située dans le périmètre des 500 m de l’Eglise classée. La maison était sous compromis de vente lorsque André NOIROT est intervenu soi-disant pour démolir afin d’ajouter des places aux parking adjacent desservant de plus le cabinet médical d’une adjointe du Maire.

La maison GUYOT était sous compromis de vente. André NOIROT s’est présenté aux futurs acheteurs leur déclarant que lui avait tous les droits. Il voulait récupérer une partie du terrain. Au conseil municipal il a nié vouloir aménager des places de parking pour l’immeuble près de la poste dont la rénovation était commanditée par l’un de ses amis proches et a miraculeusement parlé d’un projet d’aire de jeux.

L’étang FALLOT est alimenté par la commune depuis un certain nombre d’années avec l’accord de André NOIROT, bien que privé. Au Conseil municipal, il a été jusqu’à déclarer qu’un projet de création d’une coulée verte existait depuis 1989 ! Ce projet, s’il existait, n’a laissé aucune trace. Aujourd’hui propriété de la commune, donc des bourbonnais, ;l’étang est fermé au public sauf à quelques-uns bien sûr !

Aucun de ces soi-disant projets ne s’est concrétisé

Il est maintenant évident qu’une limite à 200 000 € n’était pas suffisante pour André NOIROT car selon la délibération présentée par Elie PERRIOT au conseil municipal du 18 octobre dernier, la limite est maintenant fixée à

300 000 €

Sachant que lorsque la commune est destinataire d’une Déclaration d’Intention d’Aliéner, le délai de réponse est de deux mois : Lorsque la commune ne répond pas, on considère qu’au bout de deux mois après avoir reçu la DIA, son silence vaut renonciation définitive à son droit de préemption pour acquérir le bien.

Autrement dit, si la commune n’a pas l’intention d’exercer l’usage de son droit de préemption, il n’est absolument pas besoin de réunir le conseil municipal si le délai de deux mois est passé quel que soit le montant fixé.

Sachant que aucun membre de ce conseil municipal n’oserait apporter une objection ou même une remarque ou question sur tout ce qui leur est présenté, André NOIROT n’a réellement pas besoin de les réunir.

En d’autres termes, André NOIROT pourra dorénavant décider tout seul d’acquérir un bien jusqu’à 300 000 € toujours avec le seul devoir d’informer postérieurement le conseil municipal

La réserve de “gens surpris” en Haute-Marne

Le journal d’information numérique Mediapart a publié samedi 27 août dernier, un article pour le moins intéressant concernant la Haute-Marne et le canton de Bourbonne Les Bains.

Suite aux dernières élections législatives, la Haute-Marne a changé de couleur politique et certains élus se disent surpris des résultats. La Haute-Marne fut longtemps représentée par des élus du parti des Républicains. Aux dernières élections législatives, les électeurs ont choisi pour députés des candidats soutenus par le Rassemblement National. Voir notre article du 15 juin 2022 intitulé Les élections, principe de base de la démocratie.

Interrogé par Mediapart, Nicolas LACROIX, Président du Conseil Départemental, du SDIS 52, du Mémorial, etc. etc. etc., se dit surpris et estime que la première circonscription de Chaumont était « imperdable » pour la candidate sortante, d’autant qu’il l’avait soutenu dit-il !

Nicolas LACROIX croit-il vraiment que les haut-marnais attendent d’avoir son avis pour faire leur choix ? Croit-il vraiment que ce soit son rôle de choisir avec qui il doit « travailler » et de ne surtout pas respecter le choix des électeurs. Comme tout élu il devrait plutôt travailler uniquement dans l’intérêt général et respecter les électeurs quel qu’ils soient.

Il choisit l’arrogance en déclarant je ne leur laisserai aucun espace, aucune marge, je ne compte pas travailler avec ces élus et d’ajouter en ce qui concerne la députée de la deuxième circonscription et conseillère départementale, Laurence ROBERT-DEHAULT je vais l’observer, la marquer. L’autre (Christophe BENTZ) je ne sais pas qui c’est dit-il.

Il fallait oser, quelle arrogance

L’arrogance dont fait preuve Nicolas LACROIX, et certains de ses collègues d’ailleurs, est très probablement ce qui a motivé le choix des électeurs.

La Haute-Marne a été gouvernée depuis des décennies par un groupe d’élus, qui ne s’est que très peu intéressé aux problématiques de ce territoire principalement rural en perte constante de population et d’opportunité. Ces élus se sont surtout préoccupés d’être présents à quelques inaugurations, se plaçant avant tout devant l’objectif de caméras et s’accrochant fermement bien sûr à leur siège d’élu.

Plutôt que de dénigrer lamentablement, Christophe BENTZ, le nouveau député de la première circonscription qui nous concerne, Nicolas LACROIX devrait respecter le choix des électeurs et se faire expliquer le mot démocratie en admettant que le parti du Rassemblement National est un parti tout aussi légitime que le parti des Républicains, des socialistes, des Verts, La République en marche, etc.

Christophe BENTZ a lui-même admis qu’il avait été parachuté. Nicolas LACROIX semble avoir oublié que Luc CHATEL l’avait été également.

Si Nicolas LACROIX pense qu’il suffit d’être né en Haute-Marne et d’y habiter pour la connaitre, il n’a rien compris au film

La Haute-Marne a bel et bien besoin d’un œil neuf qui pourrait amener d’autres solutions, idées, et actions nouvelles pour stopper le déclin évident au lieu de rester embourbé dans un autre siècle et d’en finir avec ce que déplorait en 2012 l’ancien préfet Claude MOREL « l’entre soi ».


Le journaliste de Mediapart a ensuite poussé jusqu’à Bourbonne pour rencontrer André NOIROT.

Ainsi nous apprenons que André NOIROT (bientôt 76 ans et non 73 ans) adore coller les affiches. Il aurait pu ajouter qu’il adore aussi décoller celles de ces opposants ainsi que quelques-uns avaient pu en témoigner en 2014.

André NOIROT admet que la commune a perdu 1 000 habitants en 30 ans. Il aurait pu ajouter que la dévolution n’a été constante que sous ses propres mandatures.

André NOIROT parle de Velux qui emploie près de 120 salariés. Il aurait pu ajouter que lui-même a toujours refusé l’implantation d’autres industries.

André NOIROT reconnait que le nombre de curistes n’est plus que de 4 000 (chiffres 2021). Il aurait pu ajouter que le concessionnaire n’a pas fait les travaux nécessaires au bon fonctionnement de l’établissement thermal et que lui-même n’a absolument rien fait pour que le contrat de concession soit respecté comme il se doit.

Le site de la MÉDECINE THERMALE nous révèle en 2019 que 10% à 25% du chiffre d’affaire annuel des exploitants est réinvesti dans la qualité des installations. Ces dernières années, tous les établissements thermaux ont été rénovés…

Du jamais vu à Bourbonne depuis 2004 (Valvital)

André NOIROT affiche la même arrogance que Nicolas LACROIX en osant dire que les électeurs auraient même voté pour « une bique ». Pour qui prend-il les électeurs ? Il semblerait que « l’dédé » non plus n’a rien compris au film.

L’dédé » non plus n’a rien compris au film

Sans surprise, les réponses de André NOIROT aux questions du journaliste de Mediapart sont plutôt décousues, passant du coq à l’âne, sans grand rapport avec le sujet.

Albert Einstein
La seule chose plus dangereuse que l’ignorance est l’arrogance

Sauve qui peut
Encore un emprunt !

Le 12 avril 2022, le budget 2022 a été voté à l’unanimité. Il est disponible sur le site de la commune bourbonne.com



Sous l’intitulé emprunts et dettes assimilés de la section Recettes d’investissements, page 9, Libellé « Emprunts et dettes assimilées (hors 165) », un emprunt est inscrit pour un montant de 800 000 €.

Pour rappel, à la clôture des comptes administratifs au 31 décembre 2013, la dette communale s’élevait à près de 3,2 millions € sous la mandature de André NOIROT.

Entre 2014 et fin 2018, la dette été réduite à 1,4 millions €

Depuis le retour de André NOIROT, la valse des emprunts a repris :

700 000 € en 2019
1 521 000 € en 2020
800 000 € budgété pour 2022



André NOIROT avait été jusqu’à tranquillement annoncer lors du conseil municipal du 12 avril après avoir approuvé à l’unanimité le budget primitif 2022 (voir page 5, paragraphe 6) : « Concernant l’emprunt, il ne faut pas s’inquiéter… »

Mesdames, messieurs du conseil municipal, vous devriez vous inquiéter

Pour couronner le tout, lors du même conseil municipal, Christian TROISGROS, adjoint aux finances, avait ajouté : « la commune doit emprunter 10 % tout de suite et 90 % pourront être débloqués dans les 18 mois etc… »

En clair, la commune a besoin de 80 000 € tout-de-suite donc elle prévoit d’emprunter 10 fois plus !

Comme si cela ne suffisait pas, le 4 juillet dernier, André NOIROT et son adjoint Christian TROISGROS ont présenté un contrat d’emprunt, non plus de 800 000 € mais d’un montant de :

950 000 €
Total emprunté depuis 2019 : 3,171 millions €


Après tout, le dicton ne dit-il pas :

Quand il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir

Nous nous demandons si le contrôle de légalité de la préfecture va réagir. En effet, le budget ayant inscrit un montant bien inférieur à l’emprunt contracté, une délibération modificative aurait logiquement dû être prise.

André NOIROT s’est très souvent vanté de ses décennies d’expérience en déclarant

« C’est au pied du mur qu’on voit l’maçon »
Lui qui était électricien

Les élections, principe de base de la démocratie

La démocratie est un système politique qui permet aux électrices et aux électeurs de voter pour élire les personnes candidates qui les représenteront et qui prendront des décisions en leur nom.

La participation électorale est considérée comme l’un des traits les plus caractéristiques de la bonne santé d’un régime démocratique.

Et pourtant l’érosion de cette participation amène à se demander pourquoi les électeurs choisissent l’abstention.

Pourquoi ?

Serait-ce un manque de confiance envers les élus ?

Que ce soit au niveau communal ou au niveau départemental et même national, il est vrai que le comportement de certains de nos élus n’inspire guère la confiance que nous devrions avoir en eux nous permettant de participer légitimement à leur élection.

En Haute-Marne par exemple, nous voyons des élus enracinés dans leur siège, refusant toute opposition constructive et préférant le dénigrement de leurs adversaires tel que pratiqué à Bourbonne.

Les dernières élections départementales de 2021 nous ont montré des candidats attachés surtout à occuper tous les sièges sous la bannière de leur Président, Nicolas LACROIX, obstruant ainsi la présence de plusieurs oppositions et donc d’un dialogue démocratique.

L’assemblée n’a d’ailleurs été que peu renouvelée puisque 70 % d’entre eux siégeaient auparavant, certains depuis plusieurs mandats et décennies.

André NOIROT avait enfin laissé sa place. Son poulain, Elie PERRIOT n’a été élu que grâce à Bourbonne, étant minoritaire dans le reste du canton. (voir notre article du 22 juillet 2021 intitulé Résultats des élections départementales 2021).

La place doit être bonne

Lors de ces élections départementales, seuls deux candidats d’opposition ont obtenu des sièges : Laurence ROBERT-DEHAULT et Michel KARAKULA pour Saint Dizier 1.

En début d’année, Laurence ROBERT-DEHAULT avait questionné le Président Nicolas LACROIX sur l’achat d’une DS9 pour un coût de 78 000 € payé par le contribuable. Nicolas LACROIX avait justifié cet achat en répondant que cela montre qu’on n’est pas un département de ploucs. Lors d’une séance suivante il a été jusqu’à déclarer qu’après tout lui n’était pas né avec une cuillère en argent !

En d’autres termes, ne m’embêtez pas avec vos questions, je la mérite !

Le Conseil Départemental souhaite inverser la courbe démographique et (re)donner de la fierté aux Haut-Marnais.

Dans ce but, il a été décidé de créer une nouvelle agence d’attractivité pour la Haute-Marne.

Sans surprise, le Président est Nicolas LACROIX.

Plus inquiétant, le Trésorier est André NOIROT. Lui qui endette sa commune a des niveaux records, va-t-il faire de même avec cette agence ?

Les Haut-Marnais devraient être fiers et confiants ?
Là, y a du boulot !

Récemment à Bourbonne, certains ont été surpris de constater la présence de Nicolas LACROIX aux côtés de André NOIROT et Elie PERRIOT pour « une journée portes ouvertes » d’une enseigne de la Grande Rue.

Nous félicitons les dirigeants, cependant, s’agissant d’une agence privée, la présence de ces élus est plus que curieuse et surtout discriminatoire envers les autres commerçants.

La charte de déontologie des élus met l’accent sur la prévention des conflits d’intérêts, garantie que l’action publique est menée dans le seul intérêt général. Concrètement, les membres du conseil municipal s’engagent, par exemple, à n’accorder “aucun avantage ou faveur à un individu ou à un groupe d’individus“.

Et nous devrions être fiers et confiants ?

Le seul intérêt général est trop souvent transformé en seul intérêt personnel ou de quelques-uns seulement en tout impunité d’ailleurs.

La fonction d’élu est devenue une « carrière » ne nécessitant aucun diplôme particulier ni compétence. Il suffit aujourd’hui de se rapprocher de quelques personnes ayant une soi-disant influence et le tour est joué. Face à une population trop souvent sans mémoire, l’élu se conduit ensuite en petit baron plutôt qu’en représentant de cette population et s’accroche confortablement à son siège pendant plusieurs mandats et même décennies comme constaté à Bourbonne.

Plus largement et actuellement nous voyons que plusieurs candidats, bien qu’ayant (ou eu) des démêlés avec la justice sont candidats à la députation ainsi que rapporté dans un article du Nouvel Obs du 10 mai 2022.

Violences conjugales, détournements de fonds publics, harcèlement… De nombreux députés mis en cause, condamnés ou poursuivis par la justice, ont été investis candidats par leur parti pour les législatives.

Nous nous devons d’utiliser notre droit de vote au moins par respect envers nos anciens qui se sont battus pour l’obtenir.

Par contre le respect des élus envers les électeurs est de plus en plus absent d’où une abstention grandissante.

La fermeture de la piscine


Un message sur la page Facebook de la Communauté de Communes des Savoir-Faire (CCSF) du 2 mai dernier nous apprend que la piscine de Bourbonne-Les-Bains est maintenue fermée, et ce jusqu’à nouvel ordre, pour des raisons de sécurité.


La CCSF met tout en œuvre ces deniers mois pour réaliser les travaux nécessaires pour maintenir sa piscine ouverte au public.

Dernièrement, nous avons effectué la réfection d’un coffret électrique (maintien en conformité) nécessaire à la remise en eau et à la chauffe du bassin. Sans ces travaux, la réouverture au public n’était pas possible.

A quelques jours de sa réouverture, nous constatons que d’autres difficultés apparaissent, nous empêchant d’accueillir du public. En effet, une partie du sous plafond présente des risques pour les nageurs.

Nous sommes ainsi obligés de maintenir la fermeture de notre piscine, pour ne pas prendre de risque vis-à-vis du public utilisant cet équipement public.

Nous nous excusons de la gêne occasionnée.

La piscine a été construite vers la fin des années 1970. Durant plusieurs années elle faisait l’objet d’un entretien quotidien efficace. Comme tout équipement aquatique, cela implique un investissement humain et financier constant et continu. Malheureusement au départ en retraite des agents consciencieux, cet investissement par la commune gérée par André NOIROT n’a pas duré.

Devant l’ampleur des travaux nécessaires, la piscine a finalement été cédée par la commune toujours gérée par André NOIROT à la Communauté de Communes de la Région de Bourbonne-Les-Bains créée en 2002.

En 2017 la nouvelle communauté de communes CCSF a été créée sous la présidence de Éric DARBOT une évaluation des travaux a été programmée. Il s’agissait principalement de la réfection de la toiture et de la ventilation et mise en conformité électrique pour un montant estimé à environ un million d’€.

Malheureusement ce projet ne satisfaisait pas les membres décideurs du conseil communautaire mené par Éric DARBOT. Ils voulaient plutôt un projet ambitieux et surtout bien plus coûteux oblitérant totalement l’urgence.

Depuis 2017 les seuls investissements ont été pour engager des études coûteuses et souvent inutiles.

André NOIROT est revenu aux commandes de la commune fin septembre 2018 et en septembre 2019, un projet a été validé pour un coût de plus de 4,2 millions d’€.

Le message ci-dessus émanant de la CCSF nous apprend que seulement dernièrement la réfection d’un coffret électrique a été effectuée.

Le site de la CCSF nous révèle qu’en mars 2022, a été commandité le recrutement d’un architecte en vue de la réfection de la toiture et la mise en conformité électrique.

Après avoir dépensé des milliers d’€ en études, nous sommes en mai 2022 et revenons au projet initial d 2017. Dans l’attente, la piscine est carrément fermée.

Quel gaspillage de temps et d’argent !

5 ans plus tard
et la piscine est fermée

Nous pouvons dire que le savoir-faire de cette communauté de communes n’est clairement pas dans l’aboutissement heureux de ses projets


Les projets à effet boomerang de André NOIROT

Un boomerang est un objet volant, qui a la particularité de revenir dans les mains de la personne qui le lance. Il en est de même pour les projets de André NOIROT, la différence étant que chaque lancé a un coût payé par les bourbonnais.

En 2008, André NOIROT avait prescrit une cure de remise en forme pour Bourbonne d’un coût global de 32 millions d’€, quasiment une fois et demi ce qu’a coûté le Mémorial Charles De Gaulle.

Il avait déclaré que la chute du nombre de curistes était liée à la diminution des remboursements de la sécurité sociale. Vrai mais pas que.

André NOIROT ne s’est jamais embarrassé avec la vérité.
Certes, Bourbonne a accueilli jusqu’à 15 000 curistes en 1986. Malgré la baisse des remboursements de la Sécurité Sociale instaurée dans les années 1990, Bourbonne recevaient 12 380 curistes en 2003.

Nous n’en comptions plus que 7 743 curistes en 2019.

La chute du nombre de curistes n’a été réelle et surtout continue que depuis l’arrivée de VALVITAL en 2004.

André NOIROT s’est toujours appliqué à soigner les intérêts de VALVITAL plutôt que ceux des bourbonnais.
A se demander pourquoi ?

En 2008, dans l’enveloppe des 32 millions d’€, il s’agissait de construire un complexe de remise en forme pour un coût de 11 millions d’€ pour la commune.

Aujourd’hui il s’agit de carrément rénover l’ensemble de l’établissement thermal, pourtant responsabilité du concessionnaire, pour un coût de 20 millions d’€.

En 2008, VALVITAL s’engageait sur la partie hébergement et restauration pour un coût de 14 millions d’€.

Aujourd’hui il n’en est plus question.

Pour rappel le projet de 2008 n’avait pas réuni l’accord de tous les financeurs et a finalement été noyé fin 2013.

Nous vous recommandons nos articles de la categorie « Les Thermes », en particulier celui paru le 14 decembre 2020 intitulé « Chute de la frequentation des thermes de 65% »


André NOIROT a déclaré dans l’article du JHM Quotidien du 3 avril dernier que l’actuelle délégation de service public a été signée par l’Etat (vrai) et nous ne pouvons pas en changer les termes (faux et archi-faux). Lui-même a eu recours à un avenant au contrat pour y intégrer la tisanerie que les bourbonnais ont d’ailleurs payé pour moitié.

Dans ce même article, André NOIROT déclare que les cures « secu » chutent (vrai pour Bourbonne). Au niveau national, elles ont progressé de 25 % entre 2008 et 2018.

Il a maintenant pour projet la mise aux normes et la modernisation des thermes, le tout payé par les bourbonnais bien-sûr.

Ben voyons !
Bernard RIAC s’en frotte les mains

Depuis 2004, VALVITAL, n’a pas respecté son contrat de concession, comme cela avait été identifié dans un rapport d’expertise rendu en 2015 disponible en Mairie :

Les désordres constatés à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments relèvent de défauts d’entretiens de la Compagnie des Thermes de Bourbonne Les Bains (Valvital).

Rappelons l’article 15 du contrat de concession :

Pendant toute la durée de la concession, le concessionnaire sera tenu d’exécuter, à ses frais, à l’établissement thermal et à ses dépendances, tous les travaux d’entretiens même ceux de grosses réparations et de construction nécessaires au maintien en bon état des installations, de manière à ce qu’elles conviennent toujours à l’usage auquel elles sont destinées.

Suite à la crise sanitaire, le peu de curistes venus éventuellement à Bourbonne ont constaté par eux-mêmes qu’aucun travaux n’avaient été faits dans les thermes pendant les périodes de fermeture. Plusieurs ont parlé du grand nombre de pannes, du manque de chauffage, de baignoires qui n’ont toujours pas été remplacées, du malaxeur de boue défectueux, etc.

Plutôt que de faire respecter le contrat au nom des bourbonnais, André NOIROT s’entête à « pondre » des projets toujours plus coûteux, sans jamais aboutir.

11 millions € en 2008
20 millions d’€ en 2022

Pour comparaison, tel que publié par le JHM le 3 avril 2022:

Le Grand Langres a dévoilé son projet de construction d’une caserne de gendarmerie. Programmée pour s’installer sur un terrain de 2,5 ha, la nouvelle caserne de gendarmerie comportera une emprise de 3 400 m2 pour les locaux de service et techniques mais aussi de 8 300 à 16 300 m2 pour la partie touchant aux 44 logements. Estimé à 14 millions, sans compter le coût lié à l’acquisition des terrains, ce projet donnera lieu de la part de la gendarmerie à un loyer, durant neuf ans, s’élevant à 563 000 €.

Rappelons que le projet Bien Être élaboré par la municipalité en place de 2014 à 2018 et enterré par André NOIROT fin 2018, s’élevait à 6 millions d’€ dont 800 000 € à la charge de la commune. Le complexe aurait ouvert ses portes début 2021.

Croit-il vraiment que cette fois-ci, son projet va aboutir, d’autant qu’il ne mentionne pas la participation financière de VALVITAL.

  • Les répercussions à venir de la guerre en Ukraine
  • La crise sanitaire
  • La crise économique qui nous frappe de plein fouet ainsi que
  • La baisse de population (1977 habitants)

Amènerait en toute logique à préférer la prudence et la vigilance.

André NOIROT, lui, préfère le délire absolu


La réunion du conseil municipal du 16 mars 2022

Qu’est-ce qu’un conseil municipal ?

C’est une assemblée élue qui règle publiquement par ses délibérations les affaires de la commune, vote le budget communal et contrôle l’administration du maire.

La dernière réunion a duré à peine une heure, comme d’habitude d’ailleurs.

Il est vrai que la présentation des comptes administratifs peut être très complexe. Encore faut-il que chacun comprenne ce qui est présenté et que des explications soient données.

Après tout, pourquoi s’embarrasser avec des explications puisque tous approuvent à l’unanimité tout ce qui leur présenté sans questions ni commentaires.

A croire, soit que ces élus n’ont pas la capacité de comprendre ou bien que ces mêmes élus sont terrorisés face à André NOIROT, ou peut-être les deux.

Pour rappel, l’année 2020 s’est terminée avec un endettement de 3 041 000 € soit 106 % de ses revenus. En effet si l’on rapporte cette dette au total des rentrées d’argent de la commune (que l’on nomme produits de fonctionnement) et qui étaient de 2 848 000 €, alors cette dette représente : 106 % de ses revenus annuels.

En d’autres termes, depuis le retour de André NOIROT aux manettes de la commune, l’endettement a augmenté de 120 % passant de 666 € par habitant à 1464 €.

Nous nous doutons bien que la situation financière de la commune doit être particulièrement délabrée pour la passer sous silence.

Les comptes pour l’année 2021 ont été mis en ligne sur le site de la commune.

Une première analyse permet de constater qu’entre 2020 et 2021 :

  • Les charges de personnel ont augmenté de 116 511,72 €
  • Les indemnités des élus ont augmenté de 17 729,48 €
  • Les recettes des impôts et taxes ont diminué 65 298 € (moins d’habitants)
  • Les remboursements des emprunts et dettes ont augmenté de 117 219,82 €

N’oublions pas que ces mêmes élus avaient accordé l’exonération de redevance de VALVITAL et du Casino pour 2020 et 2021 tout en s’octroyant des augmentations d’indemnités de plus de 320 € chacun soit +35 %. (voir notre article du 31 août 2020 intitulé Augmentation des indemnités des élus)

Ils avaient été jusqu’à ajouter trois conseillers délégués percevant chacun une indemnité de 352,97€/mois sans que l’on puisse identifier ce qu’ils font. En effet les fêtes sont systématiquement annulées, les relations avec les thermes sont inexistantes et les travaux des rues Vellonne et Amiral Pierre sont plutôt matière à moquerie pour quiconque venant à Bourbonne.

Il est déplorable que la gestion calamiteuse des finances de la commune ne semble pas inquiéter André NOIROT et son équipe

Plutôt que de s’en inquiéter et d’intervenir entre autre auprès du concessionnaire des thermes, VALVITAL, quant à l’ouverture décalée des thermes, et l’arrivée de si peu de curistes, les élus préfèrent se concentrer sur la dénomination de salles du Clocheton.

N’ont-ils vraiment rien d’autre à faire ?
Avec une telle gestion, « on n’est pas sorti de l’auberge »

Un département de ploucs

Faut-il rappeler que la Haute-Marne a inspiré de nombreux personnages illustres dans le monde entier. Citons-en quelques-uns :

  • Le Général De Gaulle à Colombey-Les-Deux-Eglises
  • Les frères Goncourt, créateurs de la célèbre Académie
  • Diderot, né à Langres créateur de l’encyclopédie
  • Voltaire, en résidence pendant 15 ans à Cirey-Sur-Blaise
  • Jeanne Mance, considérée comme la fondatrice de Montréal au Canada

Tous sont connus et reconnus pour leurs actions et leur travail


Nicolas LACROIX, président du conseil départemental de la Haute-Marne, vient de se commander un véhicule de luxe à 78 000 € aux frais du contribuable.

Selon lui, il s’agit de l’image du département, de l’attractivité du département pour montrer que la Haute-Marne n’est pas un département de ploucs.

Le dictionnaire nous donne une définition du mot plouc, synonyme de bouseux :

FAMILIER ET PÉJORATIF (INJURIEUX)
Paysan(ne) – Personne qui a des manières grossières.

Le plouc ou le bouseux se reconnait par son comportement et non par son apparence ou son véhicule, même si certains élus se comportent en véritables ploucs ou bouseux.

Le dicton ne dit-il pas :

L’habit ne fait pas le moine
Nous ajoutons : ni son véhicule



Si Nicolas LACROIX voulait que l’on parle de la Haute-Marne, c’est réussi. La presse locale mais également nationale se régale par la voix du Canard Enchainé.

Il est clair que Nicolas LACROIX ne doit pas bien connaitre son département. En effet, la voiture a été commandée en Côte d’Or alors même qu’il y a un concessionnaire en Haute-Marne (Saint Dizier). Pour combler le tout, la DS 9 est fabriquée en Chine.

Nicolas LACROIX, défenseur de son territoire ?

Et comme si cela ne suffisait pas, le voilà qui intitule son livre Et si les bouseux avaient des idées. (12 €)

D’où Nicolas LACROIX tire-t-il son inspiration ?

Afin de se démarquer, Nicolas LACROIX aurait pu commander un véhicule :

  • fabriqué en France
  • acheté en Haute-Marne
  • écologique
  • d’un prix accessible (moins de 10 000 €)

Il pourrait ainsi apprécier les paysages hauts-marnais avec ses routes défoncées et prendre le temps de rencontrer quelques ploucs et bouseux.

Le dédain du Président de la Communauté de communes



Le 17 janvier dernier, nous avions envoyé un courrier à Éric DARBOT, Président de la Communauté de communes des Savoir-faire.

Ce courrier avait également été envoyé au Journal de la Haute-Marne, l’Affranchi de Chaumont pour parution sous forme de lettre ouverte. Nous les en remercions.

Sa parution dans la presse a suscité un grand nombre de retours d’approbation des habitants de Bourbonne et alentours. Voir notre article du 21 avril 2021 sous la thématique Urbanisme intitulé Délocalisation de la gendarmerie.

Nous sommes dans l’attente d’une réponse de Éric DARBOT.

Cependant nous apprenons que lors du conseil communautaire du 27 janvier dernier, André NOIROT s’est « arrangé » avec Éric DARBOT. Ils se sont mis d’accord de ne pas y répondre déclarant que ce n’était pas nécessaire ! Ben voyons…

Rien d’étonnant de la part d’André NOIROT qui n’était pourtant que destinataire d’une copie de ce courrier adressé à Éric DARBOT.

Qui sont ces élus qui se laissent mener à la baguette ?

Il est clair qu’ils oublient que leur indemnité leur est payé par les impôts des habitants et qu’ils leur doivent au moins de répondre à leurs questions, qu’il s’agisse d’un particulier ou d’une association représentant plusieurs particuliers.

Éric DARBOT est-il si naïf, lui qui ne s’est pas gêner pour réclamer la présidence du PETR (Pôle Equilibre Territorial et Rural) en jouant des coudes.

Pousses-toi d’là que j’m’y mette

Le voilà maintenant qui obéit à André NOIROT au doigt et à l’œil.

Ni l’un ni l’autre ne supporte d’être contredit. Ni l’un ni l’autre ne se soucie des besoins des habitants. Seul leur importe leur statut et le siège auquel ils s’accrochent. Ce doit-être contagieux et ce n’est pas le coronavirus.

La question à se poser est pourquoi Éric DARBOT juge, comme André NOIROT, qu’il n’est pas nécessaire de répondre à la lettre ouverte. Plusieurs possibilités se présentent :

  • Absence d’arguments
  • Manque de courage
  • Narcissisme

Nous penchons pour les trois en même temps.