L’affaire de l’aire de camping car

Monsieur le Maire doit vraiment s’ennuyer, le voilà qui s’en prend maintenant à l’aire de camping-car. N’a-t-il rien de mieux à faire ?

Le 8 Octobre dernier, André NOIROT et son équipe ont voté à l’unanimité bien sûr, le remboursement d’un « forfait-cure » à un couple de curistes venus mi-septembre sur l’aire de camping-car de la Chavanne. Nous ne portons aucun jugement sur la démarche des curistes.

Après avoir décidé seul l’achat de la Maison Guyot pour 156 000€, il est surprenant d’apprendre que Monsieur le Maire demande maintenant à son conseil d’approuver un remboursement de 194€. N’est-ce pas tomber bien bas ? Ne serait-ce pas plutôt pour annoncer ses intentions quant au devenir de l’aire de camping-car ?

André NOIROT a été jusqu’à déclarer au conseil « nous aurons d’autres demandes du même genre lors des prochaines séances de conseil ». Il est certain qu’en approuvant ce remboursement, c’est la porte ouverte à toutes sortes de demandes..

Au lieu de s’acharner à démolir tout ce qui a pu être fait entre 2014 et 2018, il vaudrait mieux que cette équipe menée par André NOIROT s’inquiète de bien gérer nos deniers plutôt que de les distribuer à quiconque en fait la demande.

L’accès au terrain est parfaitement annoncé et expliqué sur tous les sites internet de camping-caristes. Le site a satisfait la plus grande majorité car bien fréquenté depuis son ouverture. Il est de plus, une source de revenus pour les caisses de la commune.

À son arrivée, le 14 septembre, le couple a payé volontairement le forfait à la borne de péage située à l’entrée, après avoir gravi « le fort pourcentage de la pente ». Deux jours plus tard, ils ont rencontré le Maire et ont demandé le remboursement du forfait d’un montant de 194,10 € !

À savoir que cet été, tout un chacun a pu vérifier la présence sur l’aire de camping-car d’une moyenne de 5-6 véhicules malgré la COVID. Dans un même temps chacun aura pu constater la présence d’un nombre au minimum équivalent de véhicules identiques sur différents parkings de Bourbonne, stationnement pourtant interdit, sans jamais avoir été contrôlé.

Monsieur le Maire a-t-il déjà oublié que ce parking avait été créé sous sa propre mandature pour les besoins du Casino et qu’il n’était jamais utilisé ? Il avait été jusqu’à faire construire un escalier très « pentu » pour y accéder.

Le contribuable bourbonnais est maintenant habitué à ces décisions qui ne font que lui coûter très cher pour n’aboutir à rien.

Rappelez-vous :

  • L’hôtel des Sources 700 000€
  • L’usine d’embouteillage 450 000€
  • La Résidence du Parc 210 000€
  • Le Refuge des Cheminots 240 000€
  • Etc. etc. etc. €€€€€€€
  • Et toutes les maisons abattues pour ne créer que des places de parkings
  • Sans oublier toutes les études qui n’ont mené à rien
  • Ni tous les emprunts qu’il faudra rembourser

TOTAL : plusieurs millions d’€ perdus
194 € aujourd’hui, mais demain ?

Des recrutements à prévoir
Mais pour qui ?

Au Conseil municipal du 10 juillet dernier, André NOIROT a annoncé le recrutement de trois agents dont un Brigadier de Police municipale et un adjoint technique.

Certains ont pu s’étonner de voir sur la commune un nouvel employé communal. Ce qui est le plus étonnant est qu’il s’agit d’un conseiller municipal, Emmanuel PASQUA, associé de par sa compagne à Elie PERRIOT, premier adjoint, autrement dit « rentrer par piston ».

L’Article L231 du Code Electoral stipule que les agents salariés communaux ne peuvent être élus au conseil municipal de la commune qui les emploie. Le compte-rendu du 11 septembre mentionne l’arrivée d’une nouvelle conseillère municipale (Sabine SAVARD). Nous supposons donc qu’il s’agit d’un remplacement, même si aucune mention n’est faite sur les raisons de ce remplacement. Le conseiller municipal Emmanuel PASQUA était en place au conseil municipal du 10 juillet dernier et a rejoint les services techniques communaux le 1er septembre.

La procédure de recrutement d’un agent communal est très spécifique.

La priorité des recrutements est réservée aux agents titulaires ou inscrits sur les listes d’aptitudes (suite concours ou examens), et à ce titre, la collectivité devra attendre un temps raisonnable avant d’envisager de recruter un agent non titulaire par défaut de candidature conforme à ses attentes. (Délai de 4 mois selon la jurisprudence).

Risques et sanctions : Tout recrutement est précédé d’une vacance d’emploi, qui s’effectue auprès du centre de gestion territorialement compétent. Le non-respect de cette formalité substantielle entraîne des sanctions pénales.

En 2018, la mairie de Nice avait été épinglée pour avoir embauché des proches de conseillers municipaux.

La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen a posé un principe fort : « Tous les Citoyens […] sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents ».

L’Association ANTICOR (Contre la corruption et l’éthique en politique) explique que le recrutement dans une mairie doit se faire exclusivement au mérite. Le Ministère de l’Intérieur a d’ailleurs rappelé, le 2 mars 2017, les risques encourus : « S’agissant du recrutement d’un parent d’un adjoint au maire, la voie contractuelle et celle du recrutement direct sans concours sont indissociables d’un risque pénal résultant de l’intérêt moral qu’aurait cet élu à recruter un membre de sa famille. »

Avec André NOIROT, le recrutement se fait au piston plutôt qu’au mérite, et pourtant il y a des « citoyens » à Bourbonne autrement vertueux et talentueux.

Va-t-il en être de même pour la place de brigadier de policeAndré NOIROT va-t-il recruter parmi les proches ou amis intimes des conseillers municipaux ?

Réponse : très probablement
Le copinage, toujours le copinage
C’est ce que l’on appelle : tirer la commune vers le bas !

D’importants travaux en vue !

Dans le Journal de la Haute-Marne du 18 septembre, un article est paru relatant certaines des délibérations.

André NOIROT aurait déclaré : deux chantiers d’envergure vont être entrepris, le plus important étant la rue Amiral Pierre. Cette rue renferme le plus vieux réseau d’eau de Bourbonne datant des années 1950.

André NOIROT devrait prendre le temps de se rendre dans les différents quartiers de la commune avant de déclarer que la rue Amiral Pierre a le plus vieux réseau d’eau. Pour exemple, les habitants du quartier historique, la rue du Génie en particulier, vivent avec une infrastructure vieille de plusieurs décennies. L’état déplorable des rues de ce quartier (hormis la rue Walferdin entièrement refaite par l’équipe en place de 2014 à 2018) mais également le quartier Montmorency pour n’en citer que deux, est une claire évidence du manque d’entretien depuis des décennies.

La question se pose du pourquoi André NOIROT a toujours choisi de ne pas tenir compte de l’état des rues de Bourbonne durant ses multiples mandats de Maire. Son objectif a toujours été de consacrer les précieuses ressources de notre collectivité à des projets pharaoniques qui ont échoué ou qui n’ont jamais été achevés. Voici deux exemples parmi tant d’autres des largesses de André NOIROT :

  • L’affaire de l’usine d’embouteillage qui nous a coûté près de 500 000€ …. pour rien
  • Le Cabinet Détente Consultants, associé pour l’étude à Bernard RIAC, a reçu plus de 300 000€ entre 2009 et 2011 pour un projet qui n’a pu aboutir faute de financement (voir notre article du 6 août 2019 intitulé le projet de centre bien-être) donc… pour rien.

Que de gaspillages
Ce sont bien les habitants qui financent ces décisions absurdes de André NOIROT et son équipe

Pour comparaison, la réfection complète de la rue Walferdin a coûté un peu moins de 700 000€, l’équivalent du coût de l’Hôtel des Sources acheté en 2011 par André NOIROT et son équipe !

Un programme pluriannuel de travaux avait été établi en 2015-2016 par la commission travaux d’alors. La rue Amiral Pierre et la rue Vellonne en faisaient partie. Nous sommes satisfaits de constater qu’une partie au moins de ce programme est aujourd’hui suivi.

Par contre, il est tout à fait regrettable que la réfection de la rue du Général Maistre et des rues adjacentes ait été abandonnée par cette équipe, d’autant qu’une subvention avait été accordée et que André NOIROT l’a purement et simplement annulée, quel gâchis !

Lorsque l’on constate qu’il aura fallu toutes ces décennies à André NOIROT pour réaliser que la voierie est à refaire, combien d’années faudra-t-il encore attendre avant que le reste de la voierie communale soit refait à Bourbonne mais aussi à Villars et à Genrupt, sans oublier le réseau d’eau qui est jugé inefficace par l’Agence du Bassin (voir l’article de la Voix de la Haute-Marne du 25 septembre) faute d’entretien régulier.

Selon le Code de Voirie Routière, « Les voies qui font parties du domaine public routier communal sont dénommées voies communales » et leur entretien est une dépense obligatoire à la charge de la commune.

Sauf à Bourbonne où le Maire, André NOIROT, préfère distribuer des augmentations d’indemnités

Le budget communal 2020
Au secours
Ils l’ont approuvé !

Nous avions demandé l’envoi des documents budgétaires 2020 présentés et approuvés à l’unanimité au Conseil municipal du 10 juillet dernier. Cette demande est restée sans réponse. Cependant, ils ont été publiés en ligne depuis quelques jours sur le site de la commune. Nous remarquons également que le document « COMPTES ADMINISTRATIFS – ANNÉE 2019 » a été supprimé, nous en faisons la demande.

En 2019, le budget avait été établi à la louche, cette fois-ci c’est la pelleteuse.

En voici quelques exemples.

Nous avons noté que les charges de personnel ont été augmentées de près de 90 000€ ? De nouvelles embauches sont-elles prévues ? Espérons qu’il ne s’agira pas de places pour les copains.

En investissement, il est prévu un montant de 161 000€ de matériel roulant soit trois fois plus qu’en 2019 ou même 10 fois plus que la moyenne des 15 années précédentes !

S’agit-il d’acheter une moissonneuse-batteuse ?

Alors que le document des comptes administratifs 2019 affichait une population totale de 2218, le budget 2020 n’affiche plus que 2127, soit

une baisse de 91 habitants.

Pour couronner le tout

Un nouvel emprunt est inscrit. Pour rappel, en 2019, un emprunt a été souscrit pour un montant de 700 000€ (contre 965 000€ inscrit au budget) . Nul ne sait d’ailleurs pourquoi. En 2020, un nouvel emprunt est inscrit, encore un, tenez-vous bien, pour un montant de plus de :

1 521 000,00€ (1)
Y aurait-il un hôtel de plus à acheter ?
Après- tout, nous ne sommes plus à un hôtel près !

En 2014, la préfecture avait alerté la nouvelle équipe municipale sur le niveau d’endettement de la commune. En effet, au 31.12.2012, Bourbonne les Bains était troisième au palmarès des communes les plus endettées de Haute-Marne.

Le site www.journaldunet.com nous démontre les chiffres suivants pour 2012 et 2018. Les chiffres pour 2019 et 2020 sont extraits du document “BUDGET PRIMITIF COMMUNAL – ANNÉE 2020″

Année Dette de la commune Dette par habitant
2012 3 246 530€ 1436€
2018 1 383 230€ 650€
2019(2) 1 802 728€ 812€
2020 3 323 746€ 1563€

Il est vrai qu’il faudra bien trouver quelques euros en plus pour financer la hausse des indemnités des élus.

La dette de la commune au 31.12.2020 pourrait ainsi être telle que montrée dans le tableau ci-dessus mais qui sait ce que André NOIROT et son équipe nous réserve comme surprise.

La règle d’or d’un budget communal stipule qu’il soit sincère et véritable. Nous en sommes loin.

Comment un Maire, André NOIROT, fier de ses plusieurs décennies d’expérience, et son adjoint aux finances Christian TROIGROS, qui plus est comptable de son métier, peuvent-ils sincèrement et véritablement proposer d’emprunter de telles sommes ? Un emprunt ça se rembourse, quel que soit le taux d’intérêt.

Il est vrai qu’expérience ne veut pas nécessairement dire compétence. André NOIROT et Christian TROISGROS l’ont prouvé durant toutes ces années.

Avec de tels gestionnaires
Gare aux augmentations de nos impôts locaux

Références:

(1) Document “BUDGET PRIMITIF COMMUNAL – ANNÉE 2020″, Page 17, Section B2, Chapitre 16
(2) Document “BUDGET PRIMITIF COMMUNAL – ANNÉE 2020″, Page 22, Section IV – ANNEXES, Chapitre 164

Encore une fois BOURBONNE se ridiculise

Un lecteur mécontent nous a alerté quant à la rentrée scolaire de mardi 1er Septembre.

Partout ailleurs, des mesures ont été mises en place afin de faciliter cette rentrée. A BOURBONNE par contre, c’est une rentrée pour le moins agressive dont les enfants se souviendront longtemps.

Il a été constaté que pour le premier jour de la rentrée scolaire, rien n’a été mis en place par la municipalité actuelle ni les écoles, afin de faciliter cette rentrée face à la COVID 19. Bien des communes ont organisé la distribution par les enseignants du « Protocole Sanitaire » diffusé par le Gouvernement pour la parfaite information de tous. Il est évident que le Maire de BOURBONNE n’a que faire de la santé et la sécurité de ses concitoyens. Pour les parents soucieux du bien-être de leurs enfants, aucun geste barrière n’est respecté, pas de port du masque, ni de distances de sécurité.

Les petits de la maternelle sont arrachés aux bras de leurs parents manu militari, car impossible de rentrer dans l’établissement. Pourquoi avoir remis l’entrée rue de la Vierge avec une file d’attente interminable et des enseignants hurlant dans la rue, alors qu’il y a une porte côté hôpital. L’accès par la cour permettrait une séparation moins stressante pour les petits.

A l’école primaire, les enfants sont mis en attente près des poubelles, celles-ci seront surement remplies de masques usagés en fin de semaine. Dans les classes, les élèves sont en moyenne 19 ou 20 minimum par classe. Il aurait été pourtant facile d’aménager d’autres classes dans les salles vides du bâtiment scolaire, comme le deuxième étage ou même à l’étage de l’ancienne cantine.

Les enfants vont-ils être menottés ou scotchés à leur table ?

Encore une rentrée scolaire à se battre avec les places de parking et bien sûr aucune police municipale pour réguler le stationnement.

André NOIROT a sûrement pu constater tout cela par lui-même, à moins qu’il ne soit venu que pour se montrer et pavoiser

Augmentation des indemnités des élus

Le 9 août dernier, nous avons demandé l’envoi du procès-verbal du conseil municipal du 10 juillet 2020. Cette demande a essuyé un refus du maire.

En réponse, nous avons demandé de recevoir copies des délibérations prises, ainsi que le prévoit la loi. Cette demande n’a pas reçu de réponse du maire.

Le 24 août les délibérations téléchargeables ont enfin été mises en ligne sur le site de la commune. Cependant, nous notons la complexité du processus de lecture. La question se pose, que cherche-t-il à cacher !

Dès la deuxième délibération, nous avons pu le découvrir.

Il semble que la crise économique qui va tous nous concerner, soit le dernier des soucis de ce conseil municipal. En effet, nous avons pu identifier une augmentation de l’enveloppe des indemnités des élus de 35,27%.

Bizarrement, ou pas, la délibération ne mentionne pas les montants, seuls les pourcentages. Nous avons donc fait pour vous, le calcul des indemnités mensuelles de chacun d’entre eux.

Groupe Vote du 05/10/2018 2020 Différence
Maire
André NOIROT 2235,30€ 2566,98€ +331,68€
Maire-adjoints
Elie PERRIOT 638,65€ 962,62€ +323,97€
Emilie BEAU 638,65€ 962,62€ +323,97€
Christian TROISGROS 638,65€ 962,62€ +323,97€
Marie-France MERCIER 638,65€ 962,62€ +323,97€
Maires délégués
Christian GOURLOT 658,01€ 991,80€ +333,79€
Patrick BREYER 658,01€ 991,80€ +333,79€

Pour couronner le tout, trois conseillers délégués recevront dorénavant une indemnité :

Conseillers délégués
Damien CORNU 352,97€ +352,97€
Catherine THIVET 352,97€ +352,97€
Claude PETIOT 352,97€ +352,97€

Soit une augmentation de 35,27% votée à l’unanimité bien sûr

En comparaison, le salaire minimum français a été revalorisé de 1,2% pour 2020, pour 35 heures hebdomadaires. Où sont les 35h de nos élus pour la plupart invisibles sur la commune.

A se demander ce que pense le personnel communal de cette dernière décision, mais également les sept conseillers qui n’auront rien.

Après avoir voté en Octobre 2018, une diminution de l’enveloppe des indemnités de 7 342€ reversée soi-disant aux associations, le conseil n’hésite pas à voter une augmentation drastique, si ce n’est immorale, de 39 715,70€. Soit près de 250 000€ sur 6 ans.

Ils ont trouvé l’art et la manière de s’engraisser à nos frais, car

Qui paye ? c’est nous

La folie des grandeurs de nos élus

En Haute-Marne, nous constatons que récemment, certains de nos élus agissent dans la démesure totale en tentant d’orienter des élections pour satisfaire leur ego personnel et utilisent la menace pour arriver à leur fin.

Christine GUILLEMY par exemple. Malgré une promesse de ne soutenir aucun candidat à la Présidence de l’Agglo de Chaumont, à l’approche de l’élection du bureau, elle avait demandé à ses troupes de faire bloc derrière Paul FOURNIE qui était donc son poulain. La veille du scrutin, Christine GUILLEMY avait réuni les élus de la majorité municipale pour leur rappeler de bien voter. Un « conseil » assorti de menaces de sanctions, nous révèle le journal l’Affranchi du 17 juillet 2020

Le conseil de l’Agglo en a décidé autrement en élisant Stéphane MARTINELLI, maire de Rennepont, à une large majorité.

A ce résultat, Christine GUILLEMY, rappelle que les Chaumontais représentent 50 % de la population et 62 % de la fiscalité pour ensuite exiger qu’un poste de vice-président soit créé pour Paul FOURNIE pourtant largement battu pour la Présidence et d’ajouter si tu refuses ça augure très mal de nos relations et d’une démocratie participative.

S’agit-il vraiment de démocratie lorsque l’on a recours à des menaces pour imposer sa volonté.

Par contre, nous reviendrons sur la pertinence de ces communautés de communes non représentatives de la population.

La nouvelle municipalité de Langres, démocratiquement élue, n’est pas en reste des menaces. En effet, Nicolas LACROIX, Président du Conseil Départemental, prévient que si la commune de Langres refuse le projet de collège unique prévu par la municipalité sortante, le projet de Centre d’Incendie et de Secours sera stoppé, voir l’article du Journal de la Haute-Marne du 7 août 2020

Anne CARDINAL (et son équipe) s’était toujours positionnée contre ce collège unique et avait clairement annoncé dès son élection qu’il n’y en aurait pas dans les six prochaines années. Nicolas LACROIX a toutefois précisé : je ne poursuivrai jamais un projet sans l’aval du maire du territoire d’accueil.

Il n’a plus qu’à tenir cette promesse et cesser les menaces.

La palme d’or de la menace revient à Eric DARBOT, adjoint au maire d’une commune de 73 habitants et Président de la Communauté de Communes des Savoir Faire de 16 300 habitants.

Jeudi 30 juillet 2020, Le Pôle d’Equilibre Territorial et Rural (PETR) du Pays de Langres s’est réuni pour élire le nouveau Président et son bureau.

Le PETR réuni trois communautés de communes :

  • Le Grand Langres
  • La Communauté de Communes d’Auberive, Vingeanne et Montsaugeonnais
  • La Communauté de Communes des Savoir Faire

Elie PERRIOT y représente la commune de Bourbonne Les Bains au sein du bureau du PETR ! A-t-il voté pour Eric DARBOT ?

Dominique THIEBAUD, Président sortant, se représentait. Celui-ci, Maire de Bourg, était favori, ayant exercé sa Présidence avec un professionnalisme et une implication évidente, toujours impartial et travaillant uniquement pour l’intérêt du territoire. (Surtout ne pas confondre avec Jean-Marie THIEBAUT de Fresnes Sur Apance).

Eric DARBOT a réclamé le siège rappelant un pacte oral, dont peu se souviennent d’ailleurs, qui daterait de plusieurs années, avant même la création du PETR et sa propre accession à la Présidence de la Communauté de Communes. Ainsi que l’a dit Dominique THIEBAUD, pour qu’un pacte soit rompu, il faut encore qu’il soit inscrit. Personne n’a obligé l’alternance, voir l’article de La Voix de la Haute-Marne du 7 août 2020. Eric DARBOT a été jusqu’à menacer de sortir la Communauté de Communes des Savoir Faire du PETR.

Ce qui est d’autant plus inouï est que Eric DARBOT s’est emparé de la Présidence sans avoir la majorité (12 sur 24).

Son comportement a été déplorable.

Une alternance entre les trois communauté de communes peut se discuter, cela ne prévoit en rien que la Présidence doive revenir à l’un des trois Présidents.

Eric DARBOT a annoncé de plus qu’il demanderait la rétrocession de certaines compétences telles que la gestion des zones d’activités. Nous nous demandons quelle est sa motivation.

Pense-t-il implanter des éoliennes !

Le PETR n’intervient que sur l’aménagement des zones d’activités et non sur l’implantation-même d’une entreprise qui ne se fait qu’en partenariat avec les communautés de communes concernées.

Quant aux projets de la Communauté de Communes des Savoir Faire présidée par Eric DARBOT depuis 2017, retenons ceux concernant la commune de Bourbonne Les Bains qui n’en sont d’ailleurs toujours qu’au stade de projets, leur financement étant loin d’être assuré.

  • La gendarmerie dont le coût prévisionnel est passé de 2 857 800€ en mai 2019 à 4 252 584€
  • La réhabilitation de la piscine prévue depuis de nombreuses années avait été évaluée en 2015 à 1 500 000€, puis 3 528 740€ en mai 2019, maintenant évaluée à 4 139 696€

Plus d’informations sont disponibles dans le compte-rendu du conseil communautaire en ligne sur le site de la Communauté de Communes des Savoir Faire. Voir les délibérations 058 et 059 prises le 14 mai 2020 dans les pages 20 à 24.

Peut-on qualifier ces chiffres de bonne gestion de projets et donc de nos deniers ?

A quand la fin de ces communautés de communes qui ne font que flatter l’orgueil de quelques-uns à nos frais

Rappelons que André NOIROT avait assidument œuvré en coulisses pour que Bourbonne Les Bains rejoigne cette communauté de communes qui nous a finalement été imposée.

A noter que dans les délibérations du conseil communautaire du 14 mai dernier, un fond de concours de la Commune de Bourbonne Les Bains y est inscrit. Celui-ci serait payé par les bourbonnais et n’a fait l’objet d’aucune délibération du conseil municipal ! Comme à son habitude, André NOIROT l’a décidé seul, tout comme il avait décidé de rendre la gendarmerie, service public, quasiment inaccessible à une grande partie des habitants de la commune. Rappelons que cette délocalisation n’a été mentionnée qu’au retour de André NOIROT à la Mairie en Septembre 2018. Les résidents de la maison de retraite en seront peut-être ravis, ainsi que l’entreprise KH-SK France (Velux).

Nous constatons que le goût du pouvoir de certains élus leur fait oublier l’intérêt du territoire.

Sont-ils atteints du syndrome d’Hubris ?

Hubris est un syndrome de la démesure bien connu en psychologie. Malheureusement, il n’existe pas en français d’équivalent satisfaisant au mot anglais hubris. Une approximation serait « orgueil démesuré ». Mais le champ sémantique du terme anglais est beaucoup plus large : il associe :

  • narcissisme
  • arrogance
  • prétention
  • égotisme
  • voire manipulation
  • mensonge
  • mépris

Le terme renvoie également à un sentiment :

  • d’invulnérabilité
  • d’invincibilité
  • de toute-puissance
  • en y associant un certain pathétique

Voir Le syndrome d’ hubris : la maladie du pouvoir

Les indemnités et primes que nous payons

Le conseil municipal s’est réuni le 10 juillet dernier. Encore une fois, des décisions bien surprenantes ont été prises toujours à nos frais bien sûr.

La première a été d’ajouter des conseillers délégués et de leur octroyer des indemnités, nous attendons d’ailleurs d’en connaitre les montants. Quels qu’ils soient, nous payons.

Deux conseillers vont se répartir une partie des responsabilités de la troisième adjointe, Émilie BEAU. Sa tâche est-elle vraiment si lourde ?

Damien CORNU a été nommé conseiller délégué en charge des fêtes. Pourquoi, puisque nous savons que ces fonctions sont organisées par l’Office du Tourisme. Que va-t-il apporter pour justifier la perception d’une indemnité.

Catherine THIVET sera conseillère déléguée en charge du tourisme. Rappelons que cette dernière est une employée des thermes VALVITAL. Espérons que cela ne génèrera pas de conflits d’intérêts et que seuls les intérêts de la commune prévaudront comme il se doit. Après tout, ce n’est pas VALVITAL qui va payer son indemnité, mais nous.

Au regard de ces deux nominations, il ne reste plus grand-chose à faire pour Émilie BEAU si ce n’est toucher son indemnité de fonction.

Claude PETIOT lui, viendra épauler Patrick BREYER. Ce dernier est-il DONC si débordé par ses fonctions ? Peut-être verrons-nous quelques améliorations sur l’Arboretum et les chemins toujours en friche, sans oublier notre patrimoine bâti s’étendant de plus en plus suite aux diverses préemptions décidées par André NOIROT.

Quand y en a plus, y en a encore !

Le conseil a décidé de récompenser certains agents particulièrement mobilisés pendant l’état d’urgence sanitaire.

Nous en sommes presque à nous demander si le salaire d’un fonctionnaire n’est pas là que pour le remercier d’être fonctionnaire et que si l’on veut qu’il travaille, il faut le payer en plus.

En réalité, le personnel était soit confiné chez lui, soit en télétravail, soit en activité, sans contact direct avec un risque de contagion, tout comme les élus d’ailleurs. Ceux-ci n’ont pu faire usage de leur indemnité de fonction car confinés, et pourtant ils l’ont perçues.

Nous pouvons nous demander ce que seront les critères de sélection des agents qui se verront octroyer cette prime clairement discriminatoire qui ne fera qu’aggraver toutes dissensions. Les agents n’ont-ils pas la sécurité de leur emploi et de leur salaire contrairement aux salariés du privé durement affecté par cette crise ?

En 2019, le total des rémunérations des personnels est équivalent à celui de 2018 et pourtant le poste de Directeur Général des Services n’est plus et nous n’avons plus de police municipale. Il est vrai que certains agents ont eu des promotions dès le retour de André NOIROT à la Mairie. C’est ce que l’on appelle du clientélisme à nos frais.

Et voilà comment sont distribués nos deniers
La morale de cette histoire ?
Ne cherchez pas, il n’y en a pas

Le nouveau conseil municipal

Le 9 juin dernier, le nouveau conseil municipal s’est réuni. Le procès-verbal est disponible sur le site de la commune

Alors que la réunion du 26 mai concernant l’élection du Maire et ses adjoints n’a duré que 30 minutes, celle-ci a duré 65 minutes.

65 minutes pour approuver à l’unanimité 43 délibérations, un record !

Les petits nouveaux se sont vite mis au pas des plus anciens, c’est-à-dire ne faire aucune remarque et surtout ne pas questionner. Monsieur le Maire ne peut que se réjouir de cette équipe qui ne va pas le contredire.

En premier lieu il s’agissait d’approuver les 24 délégations d’attribution au Maire. En clair, Monsieur le Maire pourra agir comme il l’entend. Ainsi qu’il l’avait dit auparavant, je n’ai pas à vous demander la permission ni votre avis. Sa seule obligation sera d’informer les conseillers de décisions déjà prises et même actées. Pour combler le tout, en cas d’empêchement de Monsieur le Maire, les pleins pouvoirs sont donnés à Monsieur Elie PERRIOT !

Tout pour nous rassurer !

Le nouveau conseil municipal doit, dans les trois mois suivants son installation, prendre une délibération fixant expressément le niveau des indemnités de ses membres (art. L. 2123- 20-1, I, 1er alinéa du CGCT).

Le niveau des indemnités n’est pas inscrit expressément dans la délibération si ce n’est qu’un tableau récapitulatif est joint à la délibération. Ce tableau n’est pas publié. En toute logique nous pouvons nous demander ce que cela cache.

Il s’agit de nos impôts

Au 1er janvier 2020, les indemnités de fonction des élus ont été revalorisées au niveau national. En ce qui concerne Bourbonne, des majorations existent. Aussi, Monsieur le Maire peut dorénavant percevoir mensuellement 3 311,43€ et ses adjoints 1 270,66€.

Quasiment le double des indemnités précédentes

Soit une enveloppe annuelle de plus de 100 000€
Qui paye ? c’est nous !

Ces montants sont-ils vraiment justifiés en ce qui concerne nos élus ?

Les délibérations suivantes concernaient la mise en place des commissions et délégués. Nous notons :

  • Que la commission aux affaires culturelles ne fait pas mention du Musée/Médiathèque pourtant premier lieu de culture.

Il est vrai que la culture n’a jamais eu d’importance sous les mandatures de Monsieur André NOIROT.

  • Que l’adjoint aux travaux, Monsieur Patrick BREYER, ne fait pas partie de la commission finances.

Responsable du plus gros poste de dépenses d’une commune, il est inconcevable que l’adjoint aux travaux ne soit pas membre de la commission finances.

  • Que la composition de la Commission Communale des Impôts Directs propose Monsieur Jean-Marie THIEBAUT, ami proche de Monsieur André NOIROT, et le plus impopulaire des élus de sa propre commune (Fresnes Sur Apance)

La Loi des finances 2020 a supprimé l’obligation de désigner un commissaire extérieur à la commune ou un propriétaire de bois

  • Que Madame Catherine THIVET, employée aux thermes, a été désignée pour représenter la commune au sein de la Maison Départementale du Tourisme.

Celle-ci étant employée des thermes, cette nomination est plus que surprenante, et Madame Emilie BEAU n’est-elle pas l’adjointe au tourisme. ?

Cerise sur le gâteau :

Pour conclure cette réunion, les membres du conseil municipal ont approuvé à l’unanimité les comptes administratifs 2019. Il ne pouvait y avoir eu de consultation de la commission finances, celle-ci venant juste d’être mise en place !

Monsieur Christian TROISGROS, pourtant expert-comptable de son métier, avait inscrit en Restes à Réaliser :

Restes à réaliser
À reporter en 2020
Dépenses Recettes
Section de Fonctionnement 0,00 € 0,00 €
Section D’investissement 701 213,69 € 113 397,00 €
Totaux 86 069,24 € 50 480,37 €

BRAVO Monsieur TROISGROS !

20 ANS D’EXPERIENCE ET EXPERT-COMPTABLE

BRAVO Monsieur le Maire !

Plus de 35 ANS D’EXPERIENCE

Encore plus grave, aucun des conseillers municipaux ne s’en est inquiété. Ils ont tous approuvé comme un seul homme. Il est vrai que ni Monsieur NOIROT, ni Monsieur TROISGROS n’apprécient d’être contredits !

Mesdames, Messieurs les conseillers préparez-vous à prendre une délibération rectificative, cela ne fait que commencer.

Enfin, la délibération 220/40 proposait d’approuver les comptes administratifs 2019 du budget principal.

Nous notons que non seulement les dépenses sont en hausse mais les recettes sont en baisse aussi bien en fonctionnement qu’en investissement. Un exemple, la somme de 930 657,60€ est inscrite en recettes d’investissement réalisées en 2019. C’est une baisse de 126 312€ par rapport à 2018, en dépit de l’emprunt contracté en Octobre 2019 de 700 000€. Un emprunt ne peut s’inscrire qu’en recettes d’investissement. Le vrai montant des recettes d’investissement réalisées en 2019 est 230 657,60 ! (930 657,60€ – 700 000€) ! En réalité, il y a eu une baisse des recettes d’investissements de 826 312€ par rapport à 2018.

Avec une telle gestion, nous ne pouvons que nous inquiéter pour l’avenir de Bourbonne aux mains d’un Maire et d’une équipe atteints de plus de la maladie de la préemption à nos frais.

Tous ces chiffres sont disponibles sur le site de la commune.

Les élus actuels ont cependant reçu la charte de l’élu, devenue obligatoire. En ont-ils seulement compris le sens, on se le demande.

À quoi bon se réunir ?

Puisqu’il s’agit simplement de dire Amen à tout,
le doigt sur la couture de pantalon bien sûr !

Notre système électoral

« En France, le seul moment démocratique est celui de l’élection »

Les résultats des dernières élections municipales dans plusieurs communes ont mis en lumière un affaiblissement de la démocratie locale et une diminution de la participation aux élections.

Dans le département de la Haute-Marne, le taux de participation aux dernières élections municipales a baissé de 9 % (68,83% en 2020).

Certaines communes ont connu une baisse de quelques points, d’autres ont connu une hausse, pour exemple :

Val de Meuse a vu son taux de participation augmenté de 2,94% (63,12 % en 2020)
Enfonvelle a vu son taux de participation augmenté de 1,95 % (86,57% en 2020)

Chaumont, par contre, a vu son taux de participation baissé de 23,46 % (29,73% en 2020)

D’autres communes ont même connu une absence totale de candidats au premier tour des élections municipales (64 en France dont 5 en Haute-Marne)

Ces résultats nous amènent à analyser et questionner notre système électoral. Pourquoi ce désintéressement des électeurs et des candidats, s’agit-il vraiment de démocratie ?

En premier lieu, nous concentrerons cette analyse sur les communes de 1000 à 3500 habitants puis sur les communes de moins de 1000 habitants.

Les communes de 1000 à 3500 habitants (19 en Haute-Marne)

Depuis la loi du 17 mai 2013, le scrutin de liste, jusqu’alors réservé aux communes de 3 500 habitants et plus, s’applique désormais à partir de 1 000 habitants. Le scrutin est proportionnel, de liste, à deux tours avec prime majoritaire accordée à la liste arrivée en tête (art. L260 et suivants du Code électoral). Les listes doivent être complètes, sans modification de l’ordre de présentation. La parité est obligatoire. L’électeur se doit donc de choisir une liste ou une autre sans possibilité de raturage ni de panachage.

Conséquences :

  • Les listes sont constituées alternativement d’hommes et de femmes et doivent être complètes pour être présentées aux suffrages des électeurs.

    • Pour beaucoup cela ne fait qu’entrainer une difficulté de les constituer, en effet il peut y avoir plus d’hommes que de femmes volontaires mais également vice-versa. Les candidats sont plus ou moins motivés et compétents pour gérer les affaires de la collectivité car il s’agit avant tout de compléter les listes.
  • Etant donné la prime majoritaire octroyée à la liste ayant la majorité, l’opposition n’a que très peu de pouvoir d’action qui pourtant devrait être l’essence même d’une démocratie saine.

    • La démocratie, c’est une majorité et une opposition, un pouvoir et un contre-pouvoir.
  • Dans bien des cas une certaine forme de dictature se met en place.
  • Découragement de l’électeur et perte de la volonté de s’engager pour défendre l’intérêt général, souvent par peur de représailles.

Voici quelques propositions d’alternatives à débattre :

  • Réduire le nombre de conseillers et redécouper les seuils de population et imposer l’implication de tous dans la gestion communale.

    • Car trop nombreux, certains conseillers sont mis à l’écart des décisions et se désintéressent rapidement, tandis que d’autres tiennent fermement les rênes.

      • De 1000 à 1999 habitants, 15 conseillers au lieu de 15 ou 19
      • De 2000 à 2999 habitants, 18 conseillers au lieu de 19 ou 23
      • De 3000 à 3999 habitants, 21 conseillers au lieu de 23 ou 27
  • Supprimer l’obligation de listes complètes et autoriser les candidatures isolées.

    • Bien que de plus en plus de communes proposent des listes « sans étiquette », celles-ci sont souvent rattachées à une couleur politique. Au niveau communal, la seule politique à prendre en compte devrait être l’intérêt général des habitants. Le raturage et le panachage serait plus représentatif de la volonté des électeurs et donc plus démocratique.
  • Supprimer l’obligation de parité mais exiger qu’un minimum de 33% des conseils soient constitués de candidats du sexe opposé.

    • Certaines communes ont des difficultés à attirer autant d’hommes que de femmes et vice-versa.
  • Supprimer la prime majoritaire et repartir les sièges au prorata des votes dans le respect du choix des électeurs, un seul tour suffirait.

    • Prenons l’exemple d’une commune de 1900 habitants avec 19 sièges à pourvoir. Deux listes se présentent. La première remporte 55,55% des votes, la deuxième 44,44%. Actuellement la première aura 16 sièges et la deuxième 4. Ne serait-il pas plus équitable que la répartition se fasse selon les suffrages. Nous aurions ainsi 11 sièges pour la première et 8 pour la deuxième. La majorité est toujours assurée. Cette option plus représentative respecte le choix des électeurs et force le respect des droits de l’opposition. Le nombre de suffrages déterminera qui sera au conseil municipal.
  • Limiter le nombre de mandats des maires à deux (12 ans)

    • Cela éviterait, autant que faire se peut, les petites dictatures et le clientélisme dans certaines communes. Le manque de renouvellement de quelques élus ne fait qu’engendrer un sentiment d’invincibilité de quelques-uns qui utilisent leur position pour satisfaire leur ego personnel, et souvent se comportent en petits rois tout puissants.

Les communes de moins de 1000 habitants (403 en Haute-Marne)

Dans ces communes, les candidats peuvent se présenter soit de façon isolée, soit de façon groupée. Les candidats doivent cependant être déclarés. Le raturage et le panachage est autorisé.

En conséquence cela devrait permettre à l’électeur de choisir les personnes qu’il ou elle estime le plus compétent pour gérer sa commune.

La réalité est toute autre.

Prenons l’exemple d’une commune d’environ 150 habitants avec 11 sièges à pourvoir. Une liste complète a été présentée sans candidature isolée. Le maire sortant se retrouve dernier de cette liste dans le choix des électeurs. En toute logique, l’on pourrait penser que celui-ci ne devrait pas être pris en considération pour le mandat de Maire ou d’adjoint. Pourtant, suite à des manœuvres, chantages, menaces et autres, le Maire sortant reprend les rênes de la commune.

Nos suggestions :

  • Réduire le nombre de conseillers et redécouper les seuils de population :

    • Moins de 100 habitants 5 conseillers au lieu de 7
    • De 100 à 499 habitants 8 conseillers au lieu de 11
    • De 500 à 999 habitants 10 conseillers au lieu de 15
    • En Haute-Marne, 17 communes ont moins de 30 habitants, souvent âgés. Les 7 conseillers actuels représentent quasiment ¼ de leur population. Le changement est pratiquement impossible.
  • Encourager Les candidatures isolées

    • Afin de permettre une meilleure représentativité de la population et limiter la possibilité de former des « camps »
  • Figurer dans les cinq premiers des suffrages recueillis pour le Maire et ses adjoints

    • Cela éviterait les manœuvres indécentes et surtout respecterait le choix des électeurs.
  • Limiter le nombre de mandats pour le Maire à deux (12 ans)

    • Dans les plus petites communes, alors que beaucoup de maires agissent conformément aux besoins de leurs habitants, d’autres, face à une population souvent âgée et fragile, se comportent en petits rois de leur commune et font régner un climat de clientélisme et de peur de représailles, inadmissible au XXIème siècle, décidant seul et même pour leur intérêt personnel ou celui des copains, plutôt que pour l’intérêt général.

La démocratie n’existe qu’avec le respect du vote des électeurs