Rapport d’évaluation de l’étang



Nous remercions André NOIROT de nous avoir finalement fait parvenir une copie du rapport d’évaluation du Domaine concernant l’étang et terrains adjacents.

Par cet article, nous ne contestons pas le montant délibéré pour l’achat de ces parcelles, ni l’achat lui-même.

Cependant, le manque de clarté autour de cet achat nous amène logiquement à en questionner les raisons.

André NOIROT avait, en 2019, annoncé au conseil municipal, un projet de « coulée verte » pour justifier l’achat de la maison GUYOT. Ce projet, a-t-il déclaré, existait en 1989, projet qui n’a pour autant laisser aucune trace !

Il existe une « coulée verte » à Paris dans le 12ème arrondissement, sur une ancienne voie ferrée. Elle relie les environs de Bastille à la Porte de Vincennes.

Mais nous sommes à Bourbonne

A la lecture du rapport d’évaluation du Domaine, nous pouvons lire qu’il s’agit de la succession FALLOT, famille proche de André NOIROT.

Nous notons que cette évaluation a été commanditée le 14 Octobre 2020 soit près de 6 mois avant que le conseil municipal ne délibère sur l’achat des parcelles concernées.

Nous nous demandons quand André NOIROT avait-il décidé d’effectuer cet achat ?

Nous notons également que l’étang est en effet alimenté par la Collectivité bien que privé.

La Collectivité, c’est nous
les contribuables

Nous n’avons toujours pas de réponse à notre article paru dans le Journal de la Haute-Marne du 1er avril dernier. Nous demandions à connaitre, comme tout citoyen en a le droit, les tenants et aboutissants justifiant cet achat.

Nous soulignons le manque de transparence récurrent chez André NOIROT.

Une coulée verte est une promenade plantée qui nécessite un gros investissement en aménagement et de surcroit en entretien.

Encore un projet irréalisable surtout au regard de notre endettement

Réaction du Maire à notre lettre ouverte

Nous voudrions remercier André NOIROT d’avoir mentionné notre Association Bourbonne Info dans sa réaction à notre lettre ouverte parue dans le Journal de la Haute-Marne du 15 avril.

Selon Wikipédia : une lettre ouverte est un texte qui, bien qu’adressé à une ou plusieurs personnes, est exhibé publiquement. Pour ce faire, c’est le plus souvent la presse qui est utilisée comme media.

Au nom de l’Association Bourbonne Info une demande de communication du rapport d’évaluation du Domaine concernant l’étang et ses terrains avait été envoyée.

Pour toute réponse André NOIROT a demandé les procès-verbaux de nos assemblées générales.

Serait-ce une tentative d’intimidation ?

Nous sommes surpris par cette demande car il devrait savoir qu’un Maire ne peut exiger de tels documents. En effet, si une Association, quelle qu’elle soit, n’utilise pas de locaux municipaux, ne sollicite pas de subvention, c’est à dire qu’elle est totalement indépendante, elle n’a rien à fournir à la mairie.

Par contre, en vertu de l’article L2141-1 du Code Général des Collectivités Territoriales, le Maire, lui, a l’obligation de communiquer à quiconque en fait la demande les documents administratifs dits communicables.

Selon la Commission d’Accès aux Documents Administratifs (CADA), l’avis du Domaine ainsi que le rapport d’évaluation constituent des documents administratifs communicables au tiers au sens de la loi du 17 juillet 1978.

Article 2141-1 : Le droit des habitants de la commune à être informés des affaires de celle-ci et à être consultés sur les décisions qui les concernent, indissociable de la libre administration des collectivités territoriales, est un principe essentiel de la démocratie locale.

Une nouvelle demande personnelle a été envoyée le 2 avril.

Sans réponse à ce jour !

André NOIROT s’inquiète
Il est temps !



Un article du Journal de la Haute-Marne du 7 mars nous révèle que André NOIROT juge la « situation très inquiétante ».

André NOIROT a depuis toutes ses décennies de mandature, miser sur les thermes et uniquement les thermes en refusant l’implantation de toutes autres industries. Ainsi qu’il le dit lui-même l’économie tourne autour du thermalisme.

Il n’y a pas en France une ville thermale qui ne dépend que de ses thermes, Bourbonne est l’exception bien sûr. Nous voyons le résultat.

Aujourd’hui les thermes sont fermés, nul ne sait pour combien de temps. Les commerces, hôtels et loueurs en payent les conséquences mais également la population en général.

Pour reprendre une image de André NOIROT lui-même : lorsque le moteur tombe en panne, Bourbonne ne bouge plus. Cette image est plus que ridicule car chacun sait que lorsqu’un moteur tombe en panne il faut le réparer ou le remplacer et ce n’est pas un peu d’huile dans les rouages qui va le faire démarrer.

André NOIROT n’a rien trouvé de mieux comme huile que d’exonérer l’établissement thermal et le casino du paiement de leur redevance.

Mais qui va payer cette huile ?
Le contribuable bien sûr

Rappelons que la redevance est calculée sur le chiffres d’affaires, il n’y a donc aucune raison d’accorder une exonération. Le chiffre d’affaires étant moindre, la redevance le sera également. (Voir notre article du 14 décembre 2020 intitulé la chute de fréquentation des thermes de 65%).

André NOIROT va jusqu’à ajouter que cette exonération ne freinera pas les projets. Il rappelle que le projet bien-être thermal suit son chemin.

Le chemin sera très vite une impasse
Pire encore il ne mènera qu’à un précipice



N’oublions pas qu’il a fallu 8 ans à André NOIROT pour élaborer le premier projet thermal en englobant l’Hôtel des Sources qui nous a coûté plus de 700 000 €. Le projet a été noyé en Octobre 2013.

Pire encore, dès son retour fin 2018, André NOIROT a stoppé le projet de l’équipe précédente, projet qui aurait dû ouvrir ses portes en janvier 2021.

Et pourtant il n’y avait pas de Covid



Le fiasco de l’usine d’embouteillage qui a coûté au contribuable plus de 450 000 € aurait dû apprendre à André NOIROT à faire preuve de prudence lorsqu’il engage nos deniers en plus de l’argent publique.

En effet, le Journal de la Haute-Marne du 20 février dernier nous révèle que le tribunal correctionnel vient de condamner, pour escroquerie entre autres, Pascal BASTIEN, dirigeant de l’entreprise Vegetal et Mineral Water, et sa compagne. En fondant cette entreprise, ils avaient trouvé le moyen de s’enrichir.


Il leur suffisait de trouver les dindons !
En ciblant Bourbonne, ils avaient aisément trouvé leur dindon !

Après avoir été pris pour le dindon, André NOIROT fait l’autruche. Il ne veut surtout pas voir qu’en ne misant que sur le thermalisme et Valvital, il condamne la commune à l’immobilisme et un appauvrissement certain.

D’autant que nous apprenons du journal l’Est Républicain du 2 mars dernier que :

les eaux de Grand Nancy Thermal n’en finissent pas d’être secouées de remous. Dernier tourbillon en date, l’audience devant le tribunal administratif de Nancy, ce mardi 2 mars. Le rapporteur public, Anne-Sophie Picque, a demandé l’annulation du contrat de concession passé entre la Métropole de Nancy et Grand Nancy Thermal Développement (qui rassemble notamment les sociétés Valvital et Bouygues) pour la réalisation et l’exploitation du futur complexe thermal, prévu à l’horizon 2023.

Le site de France Bleue Savoie du 17 février dernier dévoile que le Groupe familial d’envergure, Valvital est dans la difficulté après avoir connu la prospérité jusqu’en 2019.

Le site de France Bleue Savoie du 17 février dernier
Le 8 Octobre 2020, France3 Auvergne Rhône Alpes a publié sur son site:

qu’après 22 ans, Valvital doit rendre les clefs des thermes de Divonne à la Ville. Le 2e groupe thermal de France voit son bail de 65 ans résilié.

Valvital n’a pas respecté ses engagements, ils devaient faire des travaux qu’ils n’ont pas faits, c’est tout. On met donc un terme au contrat et on pense à l’avenir.

Ces articles ne peuvent que donner matière à l’inquiétude quant à la crédibilité d’un projet associant Valvital.

André NOIROT préfère s’entêter comme une mule sur des projets pharaoniques qui ne voient jamais le jour mais qui ne font que coûter un maximum aux bourbonnais.

Un maire qui se respecte ne devrait-il pas plutôt penser à l’avenir de sa commune
Et arrêter d’être le dindon ou faire l’autruche et la mule !


Pourquoi il n’y a pas d’opposition au Conseil Municipal

Les résultats des élections municipales 2020 avaient octroyé deux sièges pour représenter l’opposition. À ce jour, les sièges ne sont pas occupés et certains se demandent pourquoi.

Nous allons tenter d’apporter quelques réponses

La démocratie exige le respect de tous au sein des assemblées délibérantes.

Tout comme André NOIROT, cette équipe ne connait pas le sens du mot respect ni du mot démocratie.

Au cours de conversations avec des habitants de la commune, il nous a été rapporté que André NOIROT continue encore aujourd’hui à lancer des accusations ridicules à l’encontre de Madame RICHARD BRICE, maire de 2014 à 2018. Il la dénomme de plus « La Brice ». Le manque de courtoisie et la rancœur sans limite dont il a toujours fait preuve envers quiconque se trouvant sur son chemin ne font que démontrer son manque d’éducation.

Ce manque de respect est malheureusement contagieux dans cette équipe, avec des conseillers qui très clairement ne comprennent pas les sujets délibérés. Ils se réfugient derrière des ricanements niais plutôt que de répondre aux questions qui peuvent être posées. Ils préfèrent la calomnie et le dénigrement personnel envers leur opposition, ainsi que nous avons pu le constater tout au long de l’année 2019 et encore aujourd’hui.

Cette équipe se contente d’obéir bêtement à André NOIROT sans se préoccuper des besoins réels des bourbonnais, si ce n’est une place handicapée par ci ou par là.

Aucun, y compris André NOIROT, ne s’inquiète jamais des erreurs commises dans les diverses délibérations.

Certains même, tel que le premier adjoint, Elie PERRIOT, montrent de sérieuses difficultés à simplement lire les délibérations qu’ils doivent présenter. Ce dernier d’ailleurs a démontré à plusieurs reprises ses lacunes sur bien des sujets comme par exemple le calcul des subventions octroyées à la commune.

Christian TROIGROS, adjoint aux finances, qui plus est expert-comptable de son métier, outre ses erreurs de chiffres à délibérer, le 8 Octobre 2020 avait été jusqu’à présenter une délibération sur une demande d’exonération de la taxe sur les ordures ménagères 2021 pour une entreprise de Bourbonne (Lidl). Bien sûr, personne n’a relevé l’erreur, ni même le maire André NOIROT d’ailleurs, et le conseil à l’unanimité a approuvé cette délibération sans même réaliser que cela ne relevait pas de la commune mais de la communauté de communes. Il est vrai que Christian TROIGROS est très peu présent aux conseils communautaires. Les services de la préfecture ont dû demander le retrait de cette délibération le 30 Novembre suivant.

Les procès-verbaux de chaque conseil sont bien évidemment approuvés à l’unanimité même si des échanges qui n’ont jamais eu lieu y figurent.

Depuis plus de 30 ans, André NOIROT s’applique à démolir Bourbonne, et cette équipe acquiesce sans jamais réfléchir ni questionner ses décisions.

Aucun n’a compris que son rôle est d’agir uniquement dans l’intérêt général et non dans l’intérêt de quelques-uns. Ils et elles ont plutôt choisi de se concentrer sur la volonté de leur petit chef de peur de représailles.

Un comportement tout à fait indigne d’élus

Devant de tels agissements si odieux et détestables qui n’aboutissent qu’à dévaloriser Bourbonne, il est inutile qu’une opposition quelconque siège face à des personnages qui ne comprennent pas leurs responsabilités d’élus. Elie PERRIOT a été d’ailleurs jusqu’à les baptiser de « pelles à feu ».

La postérité ne les reconnaîtra que comme ceux qui ont soutenu et aidé André NOIROT à anéantir Bourbonne-Les-Bains

Délocalisation de la gendarmerie

La gendarmerie de Bourbonne-Les-Bains relève de la compétence de la Communauté de Communes des Savoir Faire dont le Président est Éric DARBOT. En pratique, la Communauté de Communes est propriétaire et le Ministère de l’Intérieur loue les locaux.

En l’absence d’entretien depuis plusieurs années si ce n’est des décennies, le bâtiment est maintenant trop vétuste et les logements inadéquats pour les familles de nos gendarmes.



L’accord du Ministre de l’intérieur, Gérard COLLOMB, a été donné en 2017 pour une reconstruction sur le terrain actuel d’une superficie de 2773 m2, parcelle 715.

En Septembre 2017 puis en mai 2018, une délibération de la Communauté de communes a été approuvée en ce sens. Les délibérations font d’ailleurs mention de deux parcelles adjacentes pouvant être impactées, AB 357 d’une superficie de 965 m2 et AB 578 d’une superficie de 9 494 m2. En d’autres termes il est admis qu’il y a de la place. Voir Délibération 2017_0197

Dans un article paru le sur le site La Nouvelle République d’Indre et Loire mis à jour le 2 juin 2017 nous apprenons que la commune de Vouvray, département d’ Indre-et-Loire a pour projet la construction d’une nouvelle caserne de gendarmerie.

Nous pouvons remarquer qu’il s’agit d’une brigade de 14 gendarmes et qu’un terrain de 5 500 m2 sera nécessaire mais également : les locaux doivent être situés sur une route départementale, avec un accès à tous les réseaux (eau, électricité, téléphone…), et, depuis les attentats de 2015, ne doivent pas être surplombés par une voie d’accès.

La commune de Chatuzange Le Goubet, département de la Drôme, publie une note explicative datée de 2014 concernant l’implantation de sa caserne de gendarmerie.

La page 12 du document fait mention des points suivants :

Le choix de l’emplacement en vue de l’implantation d’une caserne de gendarmerie obéit à divers critères propres à l’administration d’État, et à l’aptitude des terrains à recevoir l’application d’un cahier des charges techniques détaillé.

Il fallait également qu’il constitue un excellent ferment d’intégration des militaires dans un quartier de vie (zone d’activités, crèche multi accueil, école maternelle et primaire, commerces de proximité), par préférence à un secteur isolé.

Jusque-là tout va bien
Sauf à Bourbonne

Car voilà que dès le retour de André NOIROT à la tête de la commune, fin Septembre 2018, étrangement ou pas, la décision a été de déplacer la gendarmerie sur un terrain hors agglomération, face à l’usine SK-France, non loin de la maison de retraite, prétextant que le terrain actuel est trop petit pour construire une brigade et 8,66 unités de logements pour lesquels il faudrait un accès pour les familles de gendarmes séparé de l’accès à la brigade de gendarmerie.

Le terrain choisit par André NOIROT et Éric DARBOT est aujourd’hui exploité sous forme de cultures annuelles et est d’une superficie d’un peu plus de 10 000 m2.


  • Il est dans un secteur isolé
  • Il ne se trouve nullement sur une route départementale
  • Il n’est pas viabilisé
  • Il est surplombé par la voie d’accès à l’usine SK France et à la Bannie
  • Il est à plus de 2 km du centre-ville donc inaccessible à la population âgée non motorisée

S’agissant d’un service publique nécessaire à la population, la décision de délocaliser notre gendarmerie n’a fait l’objet d’aucune enquête publique. Elle ne relève que d’un arrangement entre André NOIROT et Éric DARBOT.


De plus, le coût avait été estimé en avril 2019 à 2 858 000 € et réévalué en mai 2020 à 4 252 600 €, et ce avant même d’avoir finalisé le projet de construction.

Pour comparaison, la commune de Sillé Le Guillaume dans la Sarthe a pour projet de construire sa caserne de gendarmerie sur une parcelle de 4 200 m2 pour une brigade et 8 pavillons plus 2 logements auxiliaires, le tout cerné par une clôture de protection de 1m60 de hauteur avec soubassement en béton car exigée par la Gendarmerie Nationale depuis 2020. Le tout pour 3 millions €.

Nous demandons :

  • Pourquoi un terrain de 2773 m2 n’est pas suffisant pour une brigade et 8,66 logements à Bourbonne-Les-Bains
  • Comment est calculé le coût avant même que l’architecte n’ait été sélectionné
  • N’est-ce pas à l’architecte d’adapter le projet à la superficie du terrain ?

Il est vrai que André NOIROT aussi bien qu’Éric DARBOT aiment voir les choses en grand du moment que cela nous coûte le plus cher possible avec des études à n’en plus finir

Pourtant :

  • Il suffirait de construire la brigade perpendiculaire à l’avenue du Général De Gaulle plutôt que parallèle, afin de créer une entrée de chaque côté et ainsi permettre un accès pour les familles de gendarmes et un accès pour la brigade de part et d’autre
  • Les logements seraient construits sur l’arrière de la brigade et seraient ainsi sécurisés
  • Il n’y a pas de problème d’accès à tous les réseaux puisque déjà existants
  • La sécurité du site telle qu’imposée depuis 2020 par la gendarmerie Nationale est déjà existante avenue du Général de Gaulle

De plus, si la gendarmerie devait être construite ailleurs, le bâtiment actuel reviendrait à la commune déjà si riche en bâtiments vides et coûteux.

Il s’agit-là de l’intérêt général et non des désidératas de André NOIROT et Eric DARBOT

Seul problème, André NOIROT a depuis toujours préféré les projets de grande envergure, projets qui n’en sont d’ailleurs toujours restés qu’à l’état de projets et ce depuis plusieurs décennies.

Sans jamais aboutir et surtout sans se préoccuper du coût pour les contribuables, ni de leur avis


Fusion des Offices de Tourisme, ou pas !

Le conseil communautaire s’est réuni le 18 février 2021 à Chalindrey.



La question de la fusion des offices du tourisme de Bourbonne-Les-Bains et de Fayl-Billot a été abordée, pour conclure que fusionner avec Bourbonne-Les-Bains, cela n’a pas pu se faire. On reste donc comme c’était avant.

André NOIROT n’avait-il pas déclaré lors de son élection de Septembre 2018 qu’il recréerait des liens avec la Communauté de Communes ! Depuis son retour il n’a pourtant fait que parler de la création d’un office du tourisme intercommunal. Il l’avait d’ailleurs mis en avant dans sa campagne électorale.

Nous en déduisons que l’entente n’est
pas toujours si cordiale

Pour rappel, à compter du 1er janvier 2017, la loi NOTRE prévoyait le transfert de la compétence « promotion du tourisme dont la création d’office du tourisme » des communes aux intercommunalités. Une dérogation concernant les communes touristiques nous permettait de conserver cette compétence au niveau communal. Sur conseils de juristes spécialisés, le conseil municipal avait voté en ce sens à l’unanimité le 8 septembre 2016 et le 19 décembre 2016, pour être consolidé le 16 février 2017.

En conservant la compétence au niveau communal, la taxe de séjour revenait ainsi à la commune qui la reverse dans son intégralité à l’office du tourisme.

Passant outre, et sans aucune consultation, le Président de la Communauté de Communes des Savoir Faire, Éric DARBOT, avait délégué la collecte de la taxe de séjour au PETR du Pays de Langres dont le Président était Charles GUENÉ. Au cours de la semaine du 18 avril 2017, tous les logeurs de Bourbonne concernés par cette taxe avaient été contactés, sans même en informer le Maire ou le Président de l’Office du Tourisme de Bourbonne. Éric DARBOT n’ayant pas signé de convention en ce sens, la taxe de séjour de Bourbonne n’a pu être collectée par le PETR.

Contrairement aux déclarations faites par André NOIROT, plusieurs concertations ont eu lieu en 2017 et 2018 pour préparer la fusion des deux offices du Tourisme. A l’époque, Éric DARBOT, Jean-Marc BAILLY Président de l’Office de Fayl-Billot et Loïc WEBER Président de l’Office de Bourbonne, s’étaient réunis plusieurs fois pour travailler sur de nouveaux statuts pour un office intercommunal, pour plus de flexibilité dans les actions à mener et inclure les acteurs économiques de Bourbonne. Ces concertations en étaient restées au stade d’échanges sans que cela n’aboutisse par manque de temps.

Nous apprenons aujourd’hui que André NOIROT a décidé d’abandonner sa promesse d’un office du tourisme intercommunal.

Il est vrai que « les promesses n’engagent que ceux qui y croient « (Jacques Chirac)

Etant donné que le conseil communautaire a décidé « d’enterrer » ce projet, la participation financière de la commune de Bourbonne concernant la compétence tourisme va-t-elle maintenant être allégée ?

Ce serait particulièrement incongru que Bourbonne paye à la communauté de communes une compétence détenue par la commune, d’autant que le conseil communautaire vient d’accorder une subvention de 35 000€ à l’office du tourisme de Fayl-Billot, et ce à l’unanimité dont, bien entendu, nos élus bourbonnais !

André NOIROT a-t-il donc l’intention de faire payer les bourbonnais ?


La police municipale

Depuis l’été 2019, Bourbonne n’avait plus de police municipale.

Nous souhaitons donc la bienvenue au gardien-brigadier Mélodie LEFEBVRE.
 
L’article du Journal de la Haute-Marne du 6 février 2021,
nous apprend que celle-ci est native de Calais. Son expérience dans la gendarmerie Nationale et dernièrement dans la Police municipale de Nancy sera sans nul doute mise à bon escient.

L’article nous révèle que André NOIROT veut d’abord vérifier que la signalisation est conforme. Pourquoi pas, après tout, elle a été installée, sous ses mandatures.

Elie PERRIOT, premier adjoint, a déclaré au Journal de la Haute-Marne du 6 février 2021 que les commerçants seraient particulièrement ciblés, ceux-ci ayant la manie d’occuper les emplacements de la Grande Rue.

Il faut un certain culot pour faire de telles déclarations, puisque le plus souvent nous pouvons constater que plusieurs taxis de sa société monopolisent des places.

Elie PERRIOT, encore lui, a été jusqu’à déclarer que la nouvelle recrue devra de plus s’atteler au respect de la propreté. Va-t-il lui demander de ramasser les mégots tellement présents dans la grande rue en dépit des cendriers installés.

André NOIROT a de plus prévenu que la tournée de collection des ordures ménagères effectuée par les services techniques chaque vendredi, ne va pas durer.

Nous nous demandons bien pourquoi. A moins qu’il n’ait prévu de faire intervenir la super balayeuse



Pour la tranquillité de tous et en toute équité, espérons que notre nouvelle police municipale ne se laissera pas amadouer par ces élus qui se croient supérieurs pour accorder des passe-droits à certains et pas à d’autres, pratique connue à Bourbonne depuis des décennies.

Bon courage, car il lui en faudra

Instauration de primes supplémentaires

Le conseil municipal s’est réuni en séance ordinaire vendredi 5 février dernier.

La commune dispose d’un site internet permettant entre autres la publicité des convocations et ordre du jour des conseils municipaux, comme cela se fait partout ailleurs. Ce dernier conseil municipal n’a, par contre, pas été publié sur le site de la commune, d’autant que le public n’était pas accepté.

Selon l’article L.2121-18, les séances du conseil municipal sont publiques. Il s’agit là d’un principe général qui garantit aux citoyens le droit d’être informés des décisions de leurs représentants, mais également de connaître des débats qui y concourent.

Sauf à Bourbonne-Les-Bains

En cas de non-respect de cette règle du libre accès aux séances du conseil municipal, les décisions limitant les entrées sont annulées (CE, 21 mai 1982, n° 23398), ainsi que les délibérations prises dans ces circonstances (CE, 2 octobre 1992, n° 93858).

Il était certainement plus aisé pour le Maire d’interdire l’accès du public à la séance au motif du couvre-feu plutôt que de simplement décider de se réunir hors heures de couvre-feu.

Toutefois, le Journal de la Haute-Marne du 9 février, rend compte de certaines des délibérations prises.

En juillet 2020, ce conseil municipal avait approuvé l’embauche d’un agent technique issu de l’équipe d’élus. L’agent avait de plus intégré les services techniques directement au deuxième échelon de l’échelle des emplois au détriment des autres agents plus anciens.

Toujours en 2020, ce même conseil municipal avait approuvé la compensation de certains agents particulièrement mobilisés pendant l’état d’urgence sanitaire.

Le choix des agents bénéficiaires se faisant strictement au bon vouloir du Maire, bien sûr !

Comme si cela ne suffisait pas

Le 5 février dernier, le conseil municipal a approuvé l’instauration du Complément Indemnitaire Annuel (CIA).

Le choix des agents concernés sera encore une fois au bon vouloir du Maire !

Le syndicat indépendant dénommé Syndicat National Solidaires-Justice explique ce qu’est le CIA :

Le CIA c’est surtout un outil de destruction massive de l’équité de traitement et des collectifs de travail !
Pour diviser on a rarement fait mieux.

Et ajoute même :

Le CIA : cet outil du petit chef en mal de pouvoir


Instauration de primes supplémentaires

Le coût des travaux de voierie

Les travaux de réfection de la rue Amiral Pierre et de la rue Vellonne ont commencé.


En l’absence d’information de la part de la Mairie, nous n’avons que le Journal de la Haute-Marne pour nous donner quelques détails.

Nous nous demandons pourquoi les habitants et surtout les riverains n’ont pas été réunis pour connaitre le projet en lui-même. Il est absurde d’accuser la Covid pour éviter une réunion publique. D’autres moyens de communication sont tout à fait disponibles. Le site internet de la ville ou encore les boites aux lettres des habitants.

Les contribuables bourbonnais sont, après tout, les payeurs de ces travaux.

Ces réfections sont toutefois bienvenues car ainsi que l’avait admis l’adjoint aux travaux, Patrick BREYER, en réunion publique en 2019, les réseaux datent de plus de 60 ans !

Plusieurs de nos lecteurs nous ont fait remarquer cependant que les sens de circulation imposés pour la durée des travaux s’avèrent être d’un non-sens inexplicable. L’absence d’information détaillée ne peut les encourager à prendre leur mal en patience.

Qu’en est-il du coût de ces travaux ?

1,5 million d’€ hors taxes sur environ 700 mètres de voierie (voir cadastre)

Nous nous inquiétons de ces montants exorbitants.

Pour comparaison, en 2017, lors de la réfection de la rue Walferdin sur une longueur presque équivalente, le coût total des travaux était de 700 000 € sans dépassement de coût ni de délais.

La réfection comprenait également la réfection totale du réseau d’eau usée et pluviale ainsi que la suppression des branchements plombs.

À noter que la compétence eau relève de la commune tandis que la compétence assainissement relève de la Communauté de Communes.

Soit une différence du simple
à plus du double !

Rien ne justifie cette différence, puisque l’assainissement est pris en charge par la Communauté de Communes et l’enfouissement des réseaux est pris en charge pour moitié par le syndicat d’électrification (SDED52).

L’enfouissement des réseaux et reprise des luminaires peut s’estimer à près de 150 000 €, voir la délibération 4 de la commune de Bayel dans l’arrondissement de Bar-Sur-Aube de mai 2017.

Difficile d’expliquer où va la différence égale à 800 000 € Hors taxes !