Introduction
Le réchauffement climatique est une augmentation de la température moyenne à la surface de la terre. Une grande partie de la communauté scientifique considère à 90% que cela est dû à l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre générés par les activités humaines y compris la déforestation et les combustibles fossiles tels que le pétrole et le charbon.
En 1998 le protocole de Kyoto est ratifié par 172 pays et entre en vigueur en février 2005. Depuis, les pays se rencontrent chaque année. L’objectif de ce traité est de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère pour empêcher toute perturbation climatique.
Pour obtenir de l’énergie, il y a actuellement trois voies :
- Les énergies fossiles (principalement le pétrole, le gaz naturel, le charbon)
- L’énergie nucléaire
- Les énergies renouvelables (hydraulique, solaire, éolienne, biomasse, géothermique)
Les énergies renouvelables (tout comme le nucléaire) à l’inverse des énergies fossiles, sont considérées comme « bas carbone ». La production d’électricité en France est largement décarbonée (non émettrice de CO2), grâce notamment au nucléaire et à l’hydraulique, seul 8,6 % de la production (fioul+ gaz + charbon) produit des gaz à effet de serre.
L’énergie éolienne est l’énergie du vent. Mécanique ou électrique, elle dépend de trois paramètres :
- La forme et la longueur des pales
- La vitesse du vent
- La température qui influe sur la densité de l’air
Après l’hydroélectricité, c’est une énergie dite « renouvelable » car son renouvellement naturel est inépuisable et comme toutes les énergies renouvelables, elle ne produit pas directement de gaz à effet de serre en phase d’exploitation. Sur terre, elle a un caractère intermittent et aléatoire car elle est dépendante du vent. Etant donné son caractère intermittent, l’économie de combustible et de gaz à effet de serre varie d’environ 4 % à moins de zéro donc négative, car il faut compenser avec des centrales à gaz ou à charbon variant leur production en sens contraire.
La France exporte 15% de sa production électrique. L’énergie éolienne a produit 4% d’électricité en 2017.
Les impacts
La qualité de vie et le Patrimoine
- Une éolienne de 150 m de hauteur correspond à une tour de 45 étages
- La distance des habitations de 500 m correspond pour Bourbonne à la distance entre l’Eglise et le Casino
- Les interférences télévisuelles
- Destruction des paysages et sites naturels. (Langres s’est vu refusé son inscription au Patrimoine de l’Unesco en raison d’éoliennes visibles des remparts).
La santé
- En 2017, L’Académie de Médecine a fait état d’un syndrome de l’éolien caractérisé entre autres par des maux de tête, troubles de la vue, pertes de mémoire, troubles du sommeil, etc.
- Les nuisances sonores qui en fonction du vent sont amplifiées
Ecologique et géologique
- La mortalité des oiseaux rapaces et chauve-souris se comptent par centaines
- Les fondations nécessitent l’injection dans le sol de 800 à 1000 m3 de béton et 80 tonnes de ferrailles
- Les travaux durent 4 mois et nécessitent le passage de 1300 camions
- La durée de vie d’une éolienne est de 20 ans et 10 ans pour les pales (en 2016, il y avait aux Etats-Unis 225 000 tonnes de déchets plastiques de pales d’éoliennes, personne n’avait pensé à ce bilan carbone calamiteux)
- Les fondations ne peuvent être réutilisées en cas de remplacement d’une éolienne
Les finances
Le Président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes (Laurent Wauquiez) rejoint le Président de la Région Hauts de France (Xavier Bertrand) dans le combat contre les éoliennes : de nombreux maires succombent aux sirènes de l’éolien seulement pour des raisons financières. Lui, il refuse le saccage des paysages par des parcs éoliens.
Le marché de gros de l’électricité est à environ 40 euros/Mwh les meilleurs jours, mais l’éolien terrestre encaisse un prix garanti invariable de 82 euros/Mwh, légèrement modulé ces derniers temps. Ce tarif doublé profite à des promoteurs privés qui affichent une santé financière insolente grâce à ce dispositif, ainsi que l’a démontré la Commission de Régulation de l’Energie: des rendements de rêve jusqu’à 20% annuels, souvent peu transparents, et tout cela payé par l’impôt. Les soi-disant emplois créés ne sont confirmés par aucun chiffre officiel et apparaissent notoirement gonflés par leur aspect théorique, d’autant plus que la plupart des éoliennes sont fabriquées hors de France.
D’après de nombreuses études faites au plan international et national (en France notamment auprès des notaires et des commissaires-enquêteurs), l’éolien entraîne une baisse très sensible de la valeur du foncier et en particulier de l’immobilier. Pour l’immobilier, la perte moyenne se situe autour de 30 % avec une certaine dispersion selon l’équilibre entre la demande et l’offre. Les pertes les plus importantes se situent dans les zones rurales déjà économiquement défavorisées. Des zones qui ne cessent de perdre des habitants et des emplois. La diminution du nombre d’acquéreurs potentiels se situe autour des 70 %.
Seuls les promoteurs et les Maires concernés ne veulent pas l’entendre.
Conclusion
Planter une éolienne dans une zone remarquable, ce n’est pas faire progresser le développement durable. (Laurent Wauquiez le 23 janvier 2019)
Documentation
Vous trouverez ci-dessous une sélection d’articles qui complètent notre exposé.
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Bravo pour ce formidable travail d’information.
Eh! bien oui, il y a des Don Quichotte qui partent en guerre contre les moulins à vents. Lutte probablement inégale face à la finance qui se cache derrière cette triste réalité.
Merci à eux. Merci à tous les Sancho Panza qui les aident dans cette bataille.
Il y a 25 ans les écologistes se battaient pour enterrer les pylônes haute-tension parce qu’ils défiguraient nos beaux paysages.
Aujourd’hui, ils installent des moulins à vents de la manière la plus désordonnée qui soit. Honte à eux.
Merci au(x) rédacteur(s) de cet article.