Nous sommes à la veille des élections présidentielles 2022. Les prétendants courtisent les élus locaux à la recherche de parrainages leur permettant de devenir candidats.
Les élus locaux sont aussi bien les sénateurs, les députés, les conseillers départementaux et régionaux que les maires et maires délégués.
Au final, le citoyen ne pourra voter que pour des candidats soutenus par les élus locaux.
Autrement dit nous sommes à la merci de ces élus qui ne sont malheureusement pas toujours exemplaires ni intègres dans l’exercice de leur fonction.
Les exemples sont multiples et à tous les niveaux. Pour n’en citer que quelques-uns,
Jérôme CAHUZAC, ancien ministre du budget socialiste, condamné pour fraude fiscale, avec 5 ans d’inéligibilité.
Patrick BALKANY, député-maire Les Républicains, de Levallois-Perret (Hauts de Seine) et son épouse et première adjointe, condamnés pour fraude fiscale massive entre autres, avec 10 ans d’inéligibilité
Bruno SIDO, Sénateur Les Républicains, avait été condamné pour « omission » dans sa déclaration de patrimoine et blanchiment de fraude fiscale, toujours élu.
Exemplarité ?????
Le manque de confiance et de considération des citoyens pour leurs élus est de plus en plus évident et a pour conséquence un taux d’abstention important.
À l’inverse, le manque de considération de nos élus pour les citoyens est pourtant bel et bien existant dans notre société qui se dit démocratique, en particulier au niveau communal.
La première marche de l’échelle électorale se trouve être l’élection municipale.
On a assimilé volontiers la pratique de la démocratie à l’exercice du droit de vote. Or, s’agit-il de démocratie dans les communes de plus de 1 000 habitants lorsque les citoyens sont appelés à voter pour une liste complète sans rayer.
Toute personne désirant participer activement à la vie municipale doit constituer ou s’inscrire sur une liste. L’électeur n’a que le choix d’une liste ou une autre et ne peut en changer l’ordre.
Le maire est ensuite élu non pas par les citoyens mais par les membres de la liste majoritaire.
Une fois élu, le maire demande aux conseillers de lui accorder un certain nombre de délégations.
À Bourbonne, le conseil municipal a accordé un maximum de délégations à André NOIROT, lui donnant ainsi l’illusion d’avoir tous les droits en toute impunité.
Il faut savoir toutefois que les élus, parce qu’ils exercent une fonction publique, sont visés par des infractions pénales spécifiques lorsque jugés coupables de délits institutionnels.
Les délits en question sont prévus aux articles 432-1 à 432-16 du code pénal. Ils peuvent être rangés en deux catégories : les abus d’autorité et les manquements au devoir de probité. (délit de favoritisme, la prise illégale d’intérêt, la concussion, la corruption passive et le trafic d’influence, etc.).
Le signe distinctif de l’autorité de la fonction de maire – c’est d’abord incarner le triptyque de la devise républicaine « Liberté, Égalité, Fraternité ».
Malheureusement, pas pour tous
André NOIROT a de tout temps accordé des « faveurs » à quelques-uns dans le but de les asservir.
Pour exemple : début décembre dernier, André NOIROT a décidé d’annuler le TELETHON la veille même de l’évènement du 6 décembre prétextant la crise sanitaire et un arrêté préfectoral qui n’a jamais existé (voir notre article du 16 décembre intitulé André NOIROT assume ses décisions) tout en autorisant que se tienne le soir-même une réception des pompiers pour la Sainte Barbe.
Ils étaient une soixantaine de convives dans la salle des fêtes, salle communale dont l’utilisation exige l’accord du maire.
Probité ?????
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