Nos élus sont-ils frivoles?

En 1884, le Dr. Auguste CAUSARD écrivait dans son livre Bourbonne et ses eaux minérales, dans son chapitre intitulé Anthropologie concernant les habitants de Bourbonne et ses environs :

Je leur reprocherai seulement d’être légèrement frivoles et volages.



Début 2020, à l’occasion de sa campagne électorale de mars dernier, André NOIROT avait déclaré :

Je suis en pleine forme, demandez donc à Madame MERCIER, elle pourra vous le dire !

 

 


En Décembre 2020, lors du dernier conseil communautaire, alors que des élus s’inquiétaient de « l’approche de l’heure fatidique du couvre-feu », Marie-France MERCIER avait demandé :

Vous n’avez pas prévu de duvets pour coucher là, Mesdames ? Ce n’est pas grave, il y a beaucoup d’hommes, ils sauront vous réchauffer !

Et le Président du conseil communautaire, Éric DARBOT de conclure :

On ne peut pas, il y a le Covid !

Nous pouvons constater que depuis 1884, nos élus bourbonnais d’aujourd’hui, n’ont guère évolué.

Les propos de André NOIROT et maintenant de Marie-France MERCIER nous démontrent un humour plus que douteux et certainement très frivole. Ce comportement les fait tomber bien bas !

Une commune qui n’évolue pas est une commune qui se meurt.

La Déclaration d’Intention d’Aliéner (DIA)

Définition

La déclaration d’intention d’aliéner permet d’informer le titulaire du droit de préemption, en général, c’est un établissement public de coopération intercommunal ou une commune, de son intention de vendre. Elle définit également les conditions de la vente et notamment le prix. Cela permet à cette entité de faire valoir ses droits à préemption si elle estime qu’elle doit réaliser des aménagements urbains d’intérêt général. Ces opérations sont définies dans la délibération qui concerne ce droit.

Nous avons vu qu’en deux ans seulement André NOIROT a fait par deux fois usage du droit de préemption (rue de l’Hôtel Dieu et rue d’Orfeuil) pour un total de près de 200 000 € plus frais.

D’une part, nous nous interrogeons sur la notion d’intérêt général en ce qui concerne ces deux préemptions, voir nos articles intitulés « La préemption de la Maison « Guyot » «  et « La réserve foncière ».

D’autre part, nous constatons que depuis quelques mois, la publication des DIA se fait sur le site de la commune, ainsi tout un chacun peut connaitre le prix de vente ou d’achat d’un bien immobilier.

Tant mieux pour les curieux
Tant pis pour la vie privée de chacun

En effet, nous considérons que l’acte de vente est un acte privé pour le vendeur comme pour l’acheteur. Que la Mairie révèle publiquement sur son site la situation du bien, et surtout le prix du bien, constitue une sérieuse atteinte à la vie privée du vendeur et de l’acheteur.

Ni le Maire, ni les services de la Mairie n’ont le droit d’intervenir dans des transactions privées. Seuls les actes relevant de l’intérêt général peuvent être publiés.

Un Maire n’a pas tous les droits comme le pense André NOIROT

La crise sanitaire actuelle a engendré un peu partout en France, un renouveau d’intérêt pour les citadins de venir investir dans les zones rurales. A Bourbonne Les Bains, le volume des ventes de biens immobiliers a également augmenté. Cependant la publication des prix de ces biens ne fait que limiter les possibilités des professionnels d’atteindre des montants réalistes et ne fait encore une fois, que tirer Bourbonne vers le bas.

Grâce à cette équipe municipale la commune est tirée vers le bas, bientôt elle touchera le fond.

Encore une fois BOURBONNE se ridiculise

Un lecteur mécontent nous a alerté quant à la rentrée scolaire de mardi 1er Septembre.

Partout ailleurs, des mesures ont été mises en place afin de faciliter cette rentrée. A BOURBONNE par contre, c’est une rentrée pour le moins agressive dont les enfants se souviendront longtemps.

Il a été constaté que pour le premier jour de la rentrée scolaire, rien n’a été mis en place par la municipalité actuelle ni les écoles, afin de faciliter cette rentrée face à la COVID 19. Bien des communes ont organisé la distribution par les enseignants du « Protocole Sanitaire » diffusé par le Gouvernement pour la parfaite information de tous. Il est évident que le Maire de BOURBONNE n’a que faire de la santé et la sécurité de ses concitoyens. Pour les parents soucieux du bien-être de leurs enfants, aucun geste barrière n’est respecté, pas de port du masque, ni de distances de sécurité.

Les petits de la maternelle sont arrachés aux bras de leurs parents manu militari, car impossible de rentrer dans l’établissement. Pourquoi avoir remis l’entrée rue de la Vierge avec une file d’attente interminable et des enseignants hurlant dans la rue, alors qu’il y a une porte côté hôpital. L’accès par la cour permettrait une séparation moins stressante pour les petits.

A l’école primaire, les enfants sont mis en attente près des poubelles, celles-ci seront surement remplies de masques usagés en fin de semaine. Dans les classes, les élèves sont en moyenne 19 ou 20 minimum par classe. Il aurait été pourtant facile d’aménager d’autres classes dans les salles vides du bâtiment scolaire, comme le deuxième étage ou même à l’étage de l’ancienne cantine.

Les enfants vont-ils être menottés ou scotchés à leur table ?

Encore une rentrée scolaire à se battre avec les places de parking et bien sûr aucune police municipale pour réguler le stationnement.

André NOIROT a sûrement pu constater tout cela par lui-même, à moins qu’il ne soit venu que pour se montrer et pavoiser

La folie des grandeurs de nos élus

En Haute-Marne, nous constatons que récemment, certains de nos élus agissent dans la démesure totale en tentant d’orienter des élections pour satisfaire leur ego personnel et utilisent la menace pour arriver à leur fin.

Christine GUILLEMY par exemple. Malgré une promesse de ne soutenir aucun candidat à la Présidence de l’Agglo de Chaumont, à l’approche de l’élection du bureau, elle avait demandé à ses troupes de faire bloc derrière Paul FOURNIE qui était donc son poulain. La veille du scrutin, Christine GUILLEMY avait réuni les élus de la majorité municipale pour leur rappeler de bien voter. Un « conseil » assorti de menaces de sanctions, nous révèle le journal l’Affranchi du 17 juillet 2020

Le conseil de l’Agglo en a décidé autrement en élisant Stéphane MARTINELLI, maire de Rennepont, à une large majorité.

A ce résultat, Christine GUILLEMY, rappelle que les Chaumontais représentent 50 % de la population et 62 % de la fiscalité pour ensuite exiger qu’un poste de vice-président soit créé pour Paul FOURNIE pourtant largement battu pour la Présidence et d’ajouter si tu refuses ça augure très mal de nos relations et d’une démocratie participative.

S’agit-il vraiment de démocratie lorsque l’on a recours à des menaces pour imposer sa volonté.

Par contre, nous reviendrons sur la pertinence de ces communautés de communes non représentatives de la population.

La nouvelle municipalité de Langres, démocratiquement élue, n’est pas en reste des menaces. En effet, Nicolas LACROIX, Président du Conseil Départemental, prévient que si la commune de Langres refuse le projet de collège unique prévu par la municipalité sortante, le projet de Centre d’Incendie et de Secours sera stoppé, voir l’article du Journal de la Haute-Marne du 7 août 2020

Anne CARDINAL (et son équipe) s’était toujours positionnée contre ce collège unique et avait clairement annoncé dès son élection qu’il n’y en aurait pas dans les six prochaines années. Nicolas LACROIX a toutefois précisé : je ne poursuivrai jamais un projet sans l’aval du maire du territoire d’accueil.

Il n’a plus qu’à tenir cette promesse et cesser les menaces.

La palme d’or de la menace revient à Eric DARBOT, adjoint au maire d’une commune de 73 habitants et Président de la Communauté de Communes des Savoir Faire de 16 300 habitants.

Jeudi 30 juillet 2020, Le Pôle d’Equilibre Territorial et Rural (PETR) du Pays de Langres s’est réuni pour élire le nouveau Président et son bureau.

Le PETR réuni trois communautés de communes :

  • Le Grand Langres
  • La Communauté de Communes d’Auberive, Vingeanne et Montsaugeonnais
  • La Communauté de Communes des Savoir Faire

Elie PERRIOT y représente la commune de Bourbonne Les Bains au sein du bureau du PETR ! A-t-il voté pour Eric DARBOT ?

Dominique THIEBAUD, Président sortant, se représentait. Celui-ci, Maire de Bourg, était favori, ayant exercé sa Présidence avec un professionnalisme et une implication évidente, toujours impartial et travaillant uniquement pour l’intérêt du territoire. (Surtout ne pas confondre avec Jean-Marie THIEBAUT de Fresnes Sur Apance).

Eric DARBOT a réclamé le siège rappelant un pacte oral, dont peu se souviennent d’ailleurs, qui daterait de plusieurs années, avant même la création du PETR et sa propre accession à la Présidence de la Communauté de Communes. Ainsi que l’a dit Dominique THIEBAUD, pour qu’un pacte soit rompu, il faut encore qu’il soit inscrit. Personne n’a obligé l’alternance, voir l’article de La Voix de la Haute-Marne du 7 août 2020. Eric DARBOT a été jusqu’à menacer de sortir la Communauté de Communes des Savoir Faire du PETR.

Ce qui est d’autant plus inouï est que Eric DARBOT s’est emparé de la Présidence sans avoir la majorité (12 sur 24).

Son comportement a été déplorable.

Une alternance entre les trois communauté de communes peut se discuter, cela ne prévoit en rien que la Présidence doive revenir à l’un des trois Présidents.

Eric DARBOT a annoncé de plus qu’il demanderait la rétrocession de certaines compétences telles que la gestion des zones d’activités. Nous nous demandons quelle est sa motivation.

Pense-t-il implanter des éoliennes !

Le PETR n’intervient que sur l’aménagement des zones d’activités et non sur l’implantation-même d’une entreprise qui ne se fait qu’en partenariat avec les communautés de communes concernées.

Quant aux projets de la Communauté de Communes des Savoir Faire présidée par Eric DARBOT depuis 2017, retenons ceux concernant la commune de Bourbonne Les Bains qui n’en sont d’ailleurs toujours qu’au stade de projets, leur financement étant loin d’être assuré.

  • La gendarmerie dont le coût prévisionnel est passé de 2 857 800€ en mai 2019 à 4 252 584€
  • La réhabilitation de la piscine prévue depuis de nombreuses années avait été évaluée en 2015 à 1 500 000€, puis 3 528 740€ en mai 2019, maintenant évaluée à 4 139 696€

Plus d’informations sont disponibles dans le compte-rendu du conseil communautaire en ligne sur le site de la Communauté de Communes des Savoir Faire. Voir les délibérations 058 et 059 prises le 14 mai 2020 dans les pages 20 à 24.

Peut-on qualifier ces chiffres de bonne gestion de projets et donc de nos deniers ?

A quand la fin de ces communautés de communes qui ne font que flatter l’orgueil de quelques-uns à nos frais

Rappelons que André NOIROT avait assidument œuvré en coulisses pour que Bourbonne Les Bains rejoigne cette communauté de communes qui nous a finalement été imposée.

A noter que dans les délibérations du conseil communautaire du 14 mai dernier, un fond de concours de la Commune de Bourbonne Les Bains y est inscrit. Celui-ci serait payé par les bourbonnais et n’a fait l’objet d’aucune délibération du conseil municipal ! Comme à son habitude, André NOIROT l’a décidé seul, tout comme il avait décidé de rendre la gendarmerie, service public, quasiment inaccessible à une grande partie des habitants de la commune. Rappelons que cette délocalisation n’a été mentionnée qu’au retour de André NOIROT à la Mairie en Septembre 2018. Les résidents de la maison de retraite en seront peut-être ravis, ainsi que l’entreprise KH-SK France (Velux).

Nous constatons que le goût du pouvoir de certains élus leur fait oublier l’intérêt du territoire.

Sont-ils atteints du syndrome d’Hubris ?

Hubris est un syndrome de la démesure bien connu en psychologie. Malheureusement, il n’existe pas en français d’équivalent satisfaisant au mot anglais hubris. Une approximation serait « orgueil démesuré ». Mais le champ sémantique du terme anglais est beaucoup plus large : il associe :

  • narcissisme
  • arrogance
  • prétention
  • égotisme
  • voire manipulation
  • mensonge
  • mépris

Le terme renvoie également à un sentiment :

  • d’invulnérabilité
  • d’invincibilité
  • de toute-puissance
  • en y associant un certain pathétique

Voir Le syndrome d’ hubris : la maladie du pouvoir

Notre système électoral

« En France, le seul moment démocratique est celui de l’élection »

Les résultats des dernières élections municipales dans plusieurs communes ont mis en lumière un affaiblissement de la démocratie locale et une diminution de la participation aux élections.

Dans le département de la Haute-Marne, le taux de participation aux dernières élections municipales a baissé de 9 % (68,83% en 2020).

Certaines communes ont connu une baisse de quelques points, d’autres ont connu une hausse, pour exemple :

Val de Meuse a vu son taux de participation augmenté de 2,94% (63,12 % en 2020)
Enfonvelle a vu son taux de participation augmenté de 1,95 % (86,57% en 2020)

Chaumont, par contre, a vu son taux de participation baissé de 23,46 % (29,73% en 2020)

D’autres communes ont même connu une absence totale de candidats au premier tour des élections municipales (64 en France dont 5 en Haute-Marne)

Ces résultats nous amènent à analyser et questionner notre système électoral. Pourquoi ce désintéressement des électeurs et des candidats, s’agit-il vraiment de démocratie ?

En premier lieu, nous concentrerons cette analyse sur les communes de 1000 à 3500 habitants puis sur les communes de moins de 1000 habitants.

Les communes de 1000 à 3500 habitants (19 en Haute-Marne)

Depuis la loi du 17 mai 2013, le scrutin de liste, jusqu’alors réservé aux communes de 3 500 habitants et plus, s’applique désormais à partir de 1 000 habitants. Le scrutin est proportionnel, de liste, à deux tours avec prime majoritaire accordée à la liste arrivée en tête (art. L260 et suivants du Code électoral). Les listes doivent être complètes, sans modification de l’ordre de présentation. La parité est obligatoire. L’électeur se doit donc de choisir une liste ou une autre sans possibilité de raturage ni de panachage.

Conséquences :

  • Les listes sont constituées alternativement d’hommes et de femmes et doivent être complètes pour être présentées aux suffrages des électeurs.

    • Pour beaucoup cela ne fait qu’entrainer une difficulté de les constituer, en effet il peut y avoir plus d’hommes que de femmes volontaires mais également vice-versa. Les candidats sont plus ou moins motivés et compétents pour gérer les affaires de la collectivité car il s’agit avant tout de compléter les listes.
  • Etant donné la prime majoritaire octroyée à la liste ayant la majorité, l’opposition n’a que très peu de pouvoir d’action qui pourtant devrait être l’essence même d’une démocratie saine.

    • La démocratie, c’est une majorité et une opposition, un pouvoir et un contre-pouvoir.
  • Dans bien des cas une certaine forme de dictature se met en place.
  • Découragement de l’électeur et perte de la volonté de s’engager pour défendre l’intérêt général, souvent par peur de représailles.

Voici quelques propositions d’alternatives à débattre :

  • Réduire le nombre de conseillers et redécouper les seuils de population et imposer l’implication de tous dans la gestion communale.

    • Car trop nombreux, certains conseillers sont mis à l’écart des décisions et se désintéressent rapidement, tandis que d’autres tiennent fermement les rênes.

      • De 1000 à 1999 habitants, 15 conseillers au lieu de 15 ou 19
      • De 2000 à 2999 habitants, 18 conseillers au lieu de 19 ou 23
      • De 3000 à 3999 habitants, 21 conseillers au lieu de 23 ou 27
  • Supprimer l’obligation de listes complètes et autoriser les candidatures isolées.

    • Bien que de plus en plus de communes proposent des listes « sans étiquette », celles-ci sont souvent rattachées à une couleur politique. Au niveau communal, la seule politique à prendre en compte devrait être l’intérêt général des habitants. Le raturage et le panachage serait plus représentatif de la volonté des électeurs et donc plus démocratique.
  • Supprimer l’obligation de parité mais exiger qu’un minimum de 33% des conseils soient constitués de candidats du sexe opposé.

    • Certaines communes ont des difficultés à attirer autant d’hommes que de femmes et vice-versa.
  • Supprimer la prime majoritaire et repartir les sièges au prorata des votes dans le respect du choix des électeurs, un seul tour suffirait.

    • Prenons l’exemple d’une commune de 1900 habitants avec 19 sièges à pourvoir. Deux listes se présentent. La première remporte 55,55% des votes, la deuxième 44,44%. Actuellement la première aura 16 sièges et la deuxième 4. Ne serait-il pas plus équitable que la répartition se fasse selon les suffrages. Nous aurions ainsi 11 sièges pour la première et 8 pour la deuxième. La majorité est toujours assurée. Cette option plus représentative respecte le choix des électeurs et force le respect des droits de l’opposition. Le nombre de suffrages déterminera qui sera au conseil municipal.
  • Limiter le nombre de mandats des maires à deux (12 ans)

    • Cela éviterait, autant que faire se peut, les petites dictatures et le clientélisme dans certaines communes. Le manque de renouvellement de quelques élus ne fait qu’engendrer un sentiment d’invincibilité de quelques-uns qui utilisent leur position pour satisfaire leur ego personnel, et souvent se comportent en petits rois tout puissants.

Les communes de moins de 1000 habitants (403 en Haute-Marne)

Dans ces communes, les candidats peuvent se présenter soit de façon isolée, soit de façon groupée. Les candidats doivent cependant être déclarés. Le raturage et le panachage est autorisé.

En conséquence cela devrait permettre à l’électeur de choisir les personnes qu’il ou elle estime le plus compétent pour gérer sa commune.

La réalité est toute autre.

Prenons l’exemple d’une commune d’environ 150 habitants avec 11 sièges à pourvoir. Une liste complète a été présentée sans candidature isolée. Le maire sortant se retrouve dernier de cette liste dans le choix des électeurs. En toute logique, l’on pourrait penser que celui-ci ne devrait pas être pris en considération pour le mandat de Maire ou d’adjoint. Pourtant, suite à des manœuvres, chantages, menaces et autres, le Maire sortant reprend les rênes de la commune.

Nos suggestions :

  • Réduire le nombre de conseillers et redécouper les seuils de population :

    • Moins de 100 habitants 5 conseillers au lieu de 7
    • De 100 à 499 habitants 8 conseillers au lieu de 11
    • De 500 à 999 habitants 10 conseillers au lieu de 15
    • En Haute-Marne, 17 communes ont moins de 30 habitants, souvent âgés. Les 7 conseillers actuels représentent quasiment ¼ de leur population. Le changement est pratiquement impossible.
  • Encourager Les candidatures isolées

    • Afin de permettre une meilleure représentativité de la population et limiter la possibilité de former des « camps »
  • Figurer dans les cinq premiers des suffrages recueillis pour le Maire et ses adjoints

    • Cela éviterait les manœuvres indécentes et surtout respecterait le choix des électeurs.
  • Limiter le nombre de mandats pour le Maire à deux (12 ans)

    • Dans les plus petites communes, alors que beaucoup de maires agissent conformément aux besoins de leurs habitants, d’autres, face à une population souvent âgée et fragile, se comportent en petits rois de leur commune et font régner un climat de clientélisme et de peur de représailles, inadmissible au XXIème siècle, décidant seul et même pour leur intérêt personnel ou celui des copains, plutôt que pour l’intérêt général.

La démocratie n’existe qu’avec le respect du vote des électeurs

La pandémie de Covid-19

L’Organisation Mondiale de la Santé nous informe :

Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l’animal ou chez l’homme. On sait que, chez l’être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves.

Qualifier de pandémie l’épidémie de coronavirus signifie que la maladie s’est officiellement propagée dans le monde entier.

Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).

La COVID-19 est transmise par des personnes porteuses du virus. La maladie se transmet principalement d’une personne à l’autre par le biais de gouttelettes respiratoires expulsées par le nez ou par la bouche lorsqu’une personne malade tousse, éternue ou parle. Ces gouttelettes sont relativement lourdes, ne parcourent pas de grandes distances et tombent rapidement au sol. Il est possible de contracter la COVID-19 en cas d’inhalation de ces gouttelettes.

C’est pourquoi il est important de se tenir à un mètre au moins des autres personnes. Il est important de se laver SYSTÉMATIQUEMENT les mains et de TOUJOURS respecter les règles d’hygiène respiratoire. C’est la meilleure façon de se protéger et de protéger les autres.

Le masque est utile pour faire barrière aux gouttelettes projetées par une personne qui tousse ou qui éternue à une distance proche, quand on doit sortir pour aller faire ses courses en supermarché par exemple. C’est un moyen de précaution tout aussi efficace que les gestes barrières de se laver les mains et de ne pas se toucher le visage après avoir touché des surfaces ou des objets.

En l’absence totale d’information venant de la Mairie, un habitant a demandé s’il était prévu de distribuer des masques à la population de Bourbonne Les Bains. Voici sa demande et la réponse du Maire :

Le 22/04/2020 :

« Monsieur le Maire,

Un certain nombre de maires des communes de notre région ont pris l’initiative, dans la perspective du déconfinement, de commander des masques réutilisables pour l’ensemble de la population.

Je vous demande instamment – si ce n’est pas encore fait – de faire de même pour notre commune, et ce compte tenu notamment de la moyenne d’âge qui est aux alentours de 65 ans. Donc une partie significative de la population est « à risque ». Sans moyens de protection, le déconfinement risque de déboucher sur une catastrophe.

Pour le financement de cette mesure, on pourrait envisager une annulation de toutes les dépenses ayant trait à des « festivités » quelconques au titre de l’année 2020.

Compte tenu de la gravité de la situation, je suis sûr que vous éviterez une explication du genre : ce n’est pas nous, c’est la Comcom, c’est le Conseil départemental etc. Non, je vous en supplie: pas de paroles, mais des actes.

Si j’apprends que vous avez signé le bon de commande, je vous serai infiniment reconnaissant.

Bien respectueusement

Joachim Ozdoba
«

Réponse reçue le 24/04/2020 :

« Bonjour Monsieur,

J’ai l’honneur d’accuser réception de votre mail concernant la commande de masques réutilisables.

Je vous informe, qu’effectivement, nous avons réalisé une commande de masques que nous devront recevoir à compter du 16 mai.

Je reste à votre disposition pour tous renseignements complémentaires.

Cordialement
«

Que ces masques viennent de la Région, du Département, comme cela a été annoncé, de la Communauté de Communes, ou de la Commune, nous dirons

MERCI

Je suggère que nous méritions des détails supplémentaires de Monsieur le Maire, tels que des réponses aux questions suivantes :

  • Combien des masques ont été commandés
  • Quand et où les masques seront-ils mis à disposition par la Mairie
  • Qui sera admissible à recevoir des masques de la Mairie
  • Seront-ils gratuits ? Si non, quel sera le prix de ces masques
  • Nous sommes informés que l’utilisation normale est de 2 à 3 masques par jour. À quelle fréquence les personnes admissibles à recevoir des masques de la Mairie pourront-elles recevoir des masques supplémentaires

En cette période anxiogène, il est primordial que nous soyons informés.

Les décisions arbitraires du Maire – Encore une

Monsieur Noirot avait annoncé, dès sa prise de fonction de Septembre 2018, qu’il remettrait l’entrée de l’école maternelle par la rue de la Vierge « comme avant » comme avant 2014, bien sûr !.

Si ce n’est que comme partout en France, la municipalité précédente (2014-2018) avait reçu les directives suivantes :

Plan Vigipirate dans les établissements scolaires

Les attaques terroristes de 2015 et 2016 et les dispositions législatives adoptées en 2016 ont conduit à une révision du plan VIGIPIRATE pour l’adapter à une menace particulièrement élevée. Des attentions particulières doivent être portées sur les abords des établissements afin d’éviter tout attroupement susceptible de nuire à la sécurité des élèves. En école primaire, les familles ne doivent pas s’éterniser devant les portes d’accès des établissements scolaires lorsqu’elles déposent ou récupèrent leurs enfants.

L’entrée avait donc été aménagée pour se faire par la cour et les services techniques devaient tout simplement installer dans le virage des barrières de protection supplémentaires contre les véhicules roulant trop vite.

Monsieur le Maire a certainement reçu les dernières directives :

La posture VIGIPIRATE « Automne Hiver 2019 – printemps 2020 » est active, sauf événement particulier, du 18 octobre 2019 au 14 mai 2020. L’ensemble du territoire national est maintenu au niveau d’alerte « Sécurité renforcée – Risque attentat ».

Monsieur Noirot va-t-il oser passer outre ?

Il fallait également tenir compte de l’accessibilité au bâtiment.

La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées a imposé la mise en accessibilité de tous les ERP existants d’ici 2015.

Depuis 2005, cette obligation n’avait pas été adressée. L’accès par la cour s’imposait donc et répondait ainsi aux deux obligations.

Pour rappel, sous la précédente mandature, l’entrée avait été aménagée pour se faire par la cour et les services techniques devaient tout simplement installer dans le virage des barrières de protection supplémentaires. En effet il fallait répondre au plan Vigipirate et aux normes d’accessibilité. Les parents pouvaient ainsi accompagner leurs enfants à leur classe en passant par la salle de motricité pour certains et pour d’autres par la porte face à la grille. Ainsi étaient évités les « embouteillages » dans les couloirs. La plus grande majorité des parents et intervenants en étaient satisfaits

Seul bémol, cela ne convenait pas à certains personnels qui se voyaient obligés de changer leurs habitudes et de se tenir à la grille pour permettre l’entrée des parents et des enfants. Un auvent avait même été demandé pour leur protection les jours de pluie !

Pour contrer le changement, ce personnel, avait honteusement décidé de permettre l’entrée dans le bâtiment par les toilettes des enfants.

Afin de répondre à la demande de ce personnel, Monsieur Noirot a unilatéralement décidé d’utiliser ses pouvoirs de police pour tout d’abord déclarer la rue de la Vierge en sens interdit à la circulation et au stationnement sauf riverains. Bien sûr, cette interdiction n’est absolument pas respectée.

Article L2213-4

Le maire peut, par arrêté motivé, interdire l’accès de certaines voies ou de certaines portions de voies ou de certains secteurs de la commune aux véhicules dont la circulation sur ces voies ou dans ces secteurs est de nature à compromettre soit la tranquillité publique, soit la qualité de l’air, soit la protection des espèces animales ou végétales, soit la protection des espaces naturels, des paysages ou des sites ou leur mise en valeur à des fins esthétiques, écologiques, agricoles, forestières ou touristiques.

L’arrêté pris par Monsieur Noirot n’est donc pas justifié ou motivé et devrait être considéré comme un abus de pouvoir.

Non content de prendre un arrêté qui ne répond pas aux motivations exigées par la loi, Monsieur Noirot a maintenant décidé, toujours sans aucune consultation des riverains, ou du conseil municipal, d’agrandir le trottoir de l’entrée de l’école maternelle rue de la Vierge. L’aménagement de ce trottoir engendrera des frais inutiles que devra une fois de plus assumer le contribuable.

L’école se situe dans le périmètre de protection et toute modification de façade doit faire l’objet d’une demande auprès de l’Architecte des Bâtiments de France.

Monsieur Noirot va-t-il oser passer outre ?

Nous ne pouvons qu’en déduire, que ces dernières décisions du maire sont, d’une part, prises dans le seul intérêt de membres du personnel de l’école, à moins que ce ne soit par ressentiment personnel.

Par sa fonction, le Maire représente l’intérêt général et œuvre en son nom

Sauf Monsieur Noirot, bien sûr !

Les municipales 2020

En mars 2020 vont avoir lieu les prochaines élections municipales, les 15 et 22 mars pour être exacte.

Au moins celles-ci suivront le calendrier démocratique !

Souvenons-nous de toutes ces démissions qui ont bafoué notre démocratie locale, en particulier les cinq dernières en Juin 2018 ! Aujourd’hui, plus de 30 % du Conseil municipal est composé de démissionnaires (Mrs Perriot, Troisgros, Cornu, Huguenin, Mmes Mercier et Deroche)

D’autant que cela n’aura servi qu’à faire revenir Monsieur Noirot, Maire depuis 1989. Pourtant en 2014, les électeurs indignés par un mandat du même clan depuis tant d’années, avaient voté pour une nouvelle équipe pour stopper les copinages récurrents et le recul économique qui ruinait la commune depuis tant d’années.

Il est temps de se réveiller et de cesser toutes les calomnies, mensonges et dénigrements lancés encore aujourd’hui sur la place publique par Monsieur Noirot et ses acolytes. N’ont-ils que cela à faire ? Cela ne sert qu’à faire dire dans tout le département et plus loin, à Bourbonne, c’est vraiment du ras des pâquerettes.

Il n’y a plus assez de pâquerettes pour tous.

Gérer une commune c’est s’engager pour tout ce qui touche la vie des habitants avec des élus qui sont au service de ceux-ci et de l’intérêt général et qui sont respectueux d’un fonctionnement démocratique.

Un Maire dont l’indemnité est le résultat de l’impôt de tous les habitants mais qui autorise ou refuse des actes administratifs ou autres, en fonction de la personne et du ressentiment qu’il a envers elle, ne peut clamer qu’il respecte les valeurs de la République.

Le 31 mars 2015, une loi No. 2015-366 a été votée visant à faciliter l’exercice, par les élus locaux, de leur mandat. Voici un extrait de l’article L. 111-1-1 :


« Charte de l’élu local
« 1. L’élu local exerce ses fonctions avec impartialité, diligence, dignité, probité et intégrité.
« 2. Dans l’exercice de son mandat, l’élu local poursuit le seul intérêt général, à l’exclusion de tout intérêt qui lui soit personnel, directement ou indirectement, ou de tout autre intérêt particulier.
« 7. Issu du suffrage universel, l’élu local est et reste responsable de ses actes pour la durée de son mandat devant l’ensemble des citoyens de la collectivité territoriale.

Dans d’autres communes, plusieurs candidats ont d’ors et déjà adhéré à cette charte pour leur campagne électorale, sachant que cet article est encadré par le Code pénal.

Espérons qu’il en sera de même à Bourbonne

Après tout, nous ne sommes pas dans une République bananière ? (Une République bananière est un pays qui a les apparences d’une République mais qui est en réalité régie par des intérêts privés ou personnels, elle désigne un régime corrompu et dictatorial) !

Trop de communes sont aujourd’hui gouvernées par la politique du « diviser pour mieux régner » qui n’est que l’adage du manipulateur. C’est ainsi que ces communes se retrouvent avec des conseils municipaux dont les élus craintifs préfèrent rester muets et consentants mais toujours attentifs à leur montre ou leur portable plutôt qu’au sujet délibéré.

Dans les grandes villes, les grands partis politiques se positionnent déjà. Mais est-ce nécessaire pour une commune telle que la nôtre ? Le choix des électeurs ne doit pas se porter sur une étiquette politique ou une autre. D’ailleurs, outre la venue de quelques personnalités politiques à Bourbonne, la commune n’a jamais bénéficié de quelque avantage que ce soit (échec du projet anti-âge, de l’usine d’embouteillage, réhabilitation du Refuge des Cheminots, etc…) comme l’a dit le philosophe D’Alembert :

La politique c’est l’art de tromper les hommes

Ça suffit !

Nos grands élus nous imposent d’élire une liste plutôt que des individus, c’est un grand dommage. Bourbonne n’est plus qu’un gros village qui a subit un déclin certain depuis plus de 30 ans, mais qui, pourtant, mérite d’être dirigée par des individus qui n’ont qu’un seul et même but, l’intérêt général et non l’intérêt de quelques-uns seulement. Selon l’écrivain toulousain Jacques Salomé

La porte du changement ne peut s’ouvrir que de l’intérieur, chacun en détient la clé

C’est lamentable

Monsieur Noirot (Maire) et Madame Recouvreur (Directrice des Thermes*) se retrouvent réunis dans une entente bien médiocre à publier des commentaires qui ne sont que fantasmes de leur part (article du Journal de la Haute-Marne du 31 mars 2019) *L’exploitation du domaine thermal est concédé à un concessionnaire dénommé La Compagnie des Thermes de Bourbonne Les Bains dont le propriétaire est le Groupe Valvital.

Le questionnaire de satisfaction du groupe Valvital ne correspond en rien à celui de l’Office du Tourisme et Monsieur Riac (PDG du groupe Valvital), avait d’ailleurs admis qu’il ne reflétait pas la réalité de Bourbonne car conçu pour d’autres stations du groupe Valvital.

Petit historique

Début 2015, une expertise avait été engagée par la municipalité élue en 2014, afin de constater l’état des bâtiments et de l’ensemble des équipements liés à l’activité thermale, la commune étant propriétaire.

L’article 15 du contrat de concession stipule :

Pendant toute la durée de la concession, le concessionnaire sera tenu d’exécuter, à ses frais, à l’établissement thermal et à ses dépendances, tous les travaux d’entretiens même ceux de grosses réparations et de construction nécessaires au maintien en bon état des installations, de manière à ce qu’elles conviennent toujours à l’usage auquel elles sont destinées.

Le rapport d’expertise transmis le 4 avril 2016 a révélé que les désordres constatés à l’intérieur comme à l’extérieur des bâtiments relèvent de défauts d’entretiens de la Compagnie des Thermes de Bourbonne Les Bains.

Quelques travaux sont effectués courant 2015 par la Compagnie des Thermes.

La fréquentation augmente légèrement en 2016 et 2017.

Il est vrai que la ville a également besoin d’engager de gros travaux d’embellissement d’ailleurs amorcés dés 2014 et maintenant stoppés. M. Noirot ne s’en était d’ailleurs pas plus inquiété durant ses mandats précédents.

Sur le projet bien-être, M. Noirot admet que six années ont été perdues. En effet, c’est bien sous sa mandature que le projet pharaonique de €32 millions avait été conçu et abandonné en 2013 faute de financements suffisants.

L’équipe élue en 2014 avait repris le projet de l’équipe de M. Noirot et l’avait retravaillé en accord avec le PDG de Valvital, pour un projet plus réaliste et redimensionné tant au niveau des infrastructures que du financement. Toujours en accord avec le PDG de Valvital, il avait été rebaptisé Centre Bien-être et non Anti-âge car unanimement jugé péjoratif. Le nouveau Centre aurait dû ouvrir ses portes fin 2020 pour un coût total d’environ €6 millions. Ce projet est maintenant stoppé.

Contrairement à ce qu’affirme Mme Recouvreur, l’utilisation de l’eau thermale était envisagée et même préférée. Cependant cela ne peut se faire que sur obtention d’une « dérogation d’usage ». En effet, l’eau minérale naturelle (thermale) ne peut à ce jour être utilisée que pour des soins thérapeutiques et non des soins de bien-être. L’activité de bien-être actuelle des thermes n’utilise pas l’eau thermale car il n’y a pas de dérogation en place. Mme Recouvreur avait menacé à plusieurs reprises qu’elle ne donnerait pas accès à l’eau thermale, passant outre le fait que la commune est propriétaire des sources. La priorité pour l’utilisation de l’eau thermale doit toujours être donnée au concessionnaire des thermes, c’est évident, mais pas le monopole.

Pour conclure l’article, M. Noirot indique que des sommes sont inscrites au budget pourtant il n’a pas encore été voté. Peut-être va-t-il faire des emprunts comme il l’a toujours fait. Les emprunts, ce sont les contribuables bourbonnais qui en payent les intérêts.

M. Noirot a déclaré à plusieurs reprises que la redevance des thermes c’est une réserve. Pourtant celui-ci avait déclaré lors de l’achat des thermes à l’Etat en 2004 : dans dix ans, une fois remboursé l’emprunt nécessaire à l’acquisition, la redevance rentrera chaque année dans les caisses de la ville. Cela permettra de réaliser de nouveaux investissements. (Journal de la Haute-Marne du 29 Août 2004).

Un avenant supplémentaire au contrat de concession actuel est juridiquement donc légalement impossible.

En 2006, par avenant N° 6, la commune avait déjà versé une subvention d’équipement au concessionnaire à hauteur d’environ 300 000 € pour travaux de modernisation (boutique, tisanerie ouvert en 2007). En contre partie le concessionnaire s’engageait à s’acquitter de 5 % sur le chiffre d’affaire hors taxe. Depuis, la redevance a représenté une moyenne de 8 500 € annuel, ce qui ne couvre qu’à peine un tiers du remboursement annuel de l’emprunt.

Superbe investissement
Rentable dans environ 50 ans
(= 2 générations)
Belle gestion