Décidément Nicolas LACROIX n’a rien de mieux à faire que de décider – SEUL -d’abattre près de 4 000 arbres le long des routes de Haute-Marne.
Il semblerait que pour en venir à cette décision, Nicolas LACROIX ait consulté les bilans d’accidentalité de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière.
Pourtant ces bilans ne mentionnent pas les causes d’accidents si ce n’est principalement la vitesse et l’alcool.
A moins que l’arbre ne se déplace pour que les voitures le percutent !
A noter que cet Observatoire avait demandé l’instauration de la limite de vitesse à 80 km/h sur les routes départementales. Nicolas LACROIX s’était empressé d’annuler cette implémentation sur plusieurs routes, causant la « fureur » de la Préfecture.
Selon l’article, Nicolas LACROIX a constaté que la présence d’un arbre cause une déformation de la route. Ne serait-ce pas plutôt parce que le revêtement n’est pas correctement entretenu ou suffisamment qualitatif.
Il a de plus, vu sur l’accotement des traces de roues qui frôlent les arbres. Ne serait-ce pas plutôt parce que ces voitures roulent trop vite.
Il se désole que le travail d’élagage nécessaire mobilise ses équipes. N’est-ce pas justement la raison même de leur travail.
Il mentionne des mesures compensatoires sans pour autant dire de quoi il s’agit
Des études ont prouvé que les routes qui ne sont pas bordées d’arbres sont plus dangereuses car les chauffards n’ont alors aucune raison de ralentir et finissent par s’écraser contre un autre obstacle, qui peut tout à fait être la voiture qui arrive en face.
Plutôt que de prendre des décisions totalement arbitraires, ne ferait-il pas mieux de s’inquiéter des conséquences des abattages.
- Perte de qualité paysagère du département
- Perte du bienfait des arbres dans la lute contre le réchauffement climatique et contre l’érosion de la biodiversité
- Les arbres coupés ont des racines sous le goudron qui vont pourrir et ruiner la chaussée
- L’eau en excès par endroits dans le sol ne sera plus pompée
On ne peut pas dire que le bilan de Nicolas LACROIX soit des plus brillants :
- Déclin démographique continu
- Délabrement des finances
- Désert médical constant
- Démocratie en berne
Et maintenant déboisement des bords de routes de campagnes
Nicolas LACROIX devrait plutôt prendre connaissance du Décret N° 2023-384 du 19 mai 2023 qui régit que seul le Préfet de Département est l’autorité administrative compétente qui se prononce sur les atteintes éventuelles aux allées et alignements d’arbres bordant les voies ouvertes à la circulation publique.
A quoi bon parler d’attractivité quand des élus plutôt ignorants des lois se comportent en véritables despotes
Non aux éoliennes
Le 15 février 2023, le conseil municipal a émis un avis favorable à l’implantation de trois éoliennes sur le territoire de Bourbonne-Les-Bains.
La réunion n’a duré que 17 minutes !
Emballé c’est pesé
Après avoir émis un avis défavorable en 2021, les girouettes du conseil municipal émettent un avis favorable à l’implantation de trois éoliennes sur Bourbonne.
L’on peut dire que nos élus ont de grandes convictions
L’article 82 de la même loi prévoit, dès février 2022, une consultation obligatoire du maire avant le lancement d’un projet d’installation d’éoliennes.
Le Maire doit donc présenter le projet en conseil municipal pour rendre un avis. La présentation se doit d’être suffisamment éclairée pour que les membres du conseil puissent donner un avis en toute connaissance de cause, autrement dit étant pleinement informés.
Nous nous demandons si les services de contrôle de légalité de la préfecture vont intervenir étant donné l’absence d’informations préalables à la prise de décision.
Il est vrai qu’avec André NOIROT, il n’est pas besoin d’informer les conseillers, il suffit pour lui de leur dire comment voter.
Nous félicitons la conseillère qui a osé voter CONTRE, cependant attention aux réprimandes…
Il semblerait que le projet concerné était à l’origine uniquement sur le territoire de Senaide. En tant que commune limitrophe, Bourbonne devait rendre un avis.
Allez savoir comment Bourbonne se retrouve avec 3 éoliennes sur son territoire, d’autant que la commune n’a pas de parcelles dans le secteur concerné. Aux dires de André NOIROT, les éoliennes rapporteraient à la commune 28 000 €. Nous soupçonnons que ce dernier les a lui-même demandées dans ce but.
Belle aubaine
Qu’est-ce que 28 000 € dans le budget communal?
Les indemnités annuelles de André NOIROT s’élèvent à 30 803, 76 €.
L’augmentation des indemnités votées en septembre 2020 s’élèvent à 27 541 €, auxquelles l’on peut ajouter 12 706,92 € pour la création de trois postes de conseillers délégués, soit un total de 41 247,92 €, voir notre article de la rubrique Finances, daté du 31 août 2020 intitulé Augmentation des indemnités.
Plus grave encore, selon Blandine Vue, chercheuse en archéologie et histoire des paysages, spécialiste de la Haute-Marne, Bourbonne se trouve dans un secteur très faillé. Le plateau entre les deux communes est traversé par une faille importante.
Les failles permettent la pénétration des eaux de pluies qui éventuellement se « transforment » en eau minérale dite thermale.
Faut-il risquer de mettre l’eau thermale en danger ?
L’association des vues imprenables publie un blog fort intéressant décrivant très clairement les aléas techniques et géologiques de l’implantation d’éoliennes sur notre territoire.
Nos articles du 23 février 2019 dans la rubrique Alentours intitulé Tout sur l’énergie éolienne vous apportera des informations complémentaires.
Après les girouettes voilà les éoliennes
Les deux marchent selon le vent
Rien ne va plus à Fresnes sur Apance
Suite aux élections de mars dernier, les membres du conseil municipal de Fresnes Sur Apance avaient élu Jean-Marie THIEBAUT pour siéger en tant que Maire de la commune en mai dernier.
Rappelons que dans l’ordre des suffrages des électeurs Fresnois, ce dernier était arrivé dernier avec seulement 56 voix sur 126 inscrits.
Le 17 Septembre 2020, le Tribunal administratif avait annulé cette élection ainsi que celle des deux adjoints, pour faute de procédure. Le conseil municipal a donc dû se réunir à nouveau le 31 Octobre pour élire un Maire et ses adjoints.
Jean-Marie THIEBAUT avait annoncé dans le Journal de la Haute-Marne du 26 Octobre
qu’il ne se représentait pas, qu’il jetait l’éponge et avait décidé de tout laisser tomber, en ajoutant la faute aux services de l’Etat qui nous tapent sur le dos.
Il faut vraiment oser !
En 2019 il avait reçu des services de l’Etat une première mise en demeure pour cesser les dépôts de déchets dans l’ancienne carrière et l’ex-décharge et régulariser la situation administrativement. Cette mise en demeure n’avait suscité aucune réponse ou action de la part de Jean-Marie THIEBAUT. Les dépôts ont continué jusqu’à atteindre environ 400 m3 sur l’un des sites, ainsi que les services de l’Etat ont pu le constater en Juillet dernier.
Trois mises en demeure ont donc été émises pour faire régulariser administrativement et remettre en état les deux sites, avec astreintes de 300 € par jour.
Détenteur du code donnant accès à l’un des sites, il avait reconnu avoir lui-même effectué certains des dépôts de déchets, et de plus avait autorisé la Communauté de Communes à faire de même.
Les services de l’état avaient constaté que certains de ces déchets étaient d’autant plus des déchets dangereux. Avec un certain culot il a déclaré dans la Voix de la Haute-Marne du 23 Octobre que les vosgiens et les haut-saônois nous amènent tout leur bazar.
Nos voisins vont apprécier !
Le 31 Octobre dernier, le conseil municipal s’est donc réuni. Il reuni 10 conseillers municipaux étant donné le décès de l’un d’eux depuis mars. La séance a été ouverte par le plus âgé et le vote s’est tenu à bulletin secret comme il se doit. Une seule personne s’est présentée, Madame Nathalie BLANC. A noter que celle-ci avait reçu le plus grand nombre de suffrages des habitants du village lors des élections de Mars dernier.
Selon la Loi, le maire est élu s’il obtient la majorité absolue des suffrages exprimés. Sinon, un deuxième tour est nécessaire (art. L. 2122-7 du CGCT).
Le code électoral assimile vote blanc et vote nul, regroupés dans l’ensemble des suffrages non exprimés.
Le 31 Octobre, il n’y a eu que 3 votés exprimés, tous en faveur de Madame Nathalie BLANC. Les bulletins nuls (1) ou blancs (6) ne peuvent être comptés. Madame Nathalie BLANC était donc légalement élue.
Cependant, Jean-Marie THIEBAUT n’étant pas satisfait de ce résultat a prétendu que la majorité absolue n’était pas atteinte car il fallait tenir compte des votes blancs. Il, a exigé un deuxième tour puis un troisième au cours duquel il a osé se présenter puis de déclarer on ne peut laisser la Mairie à des amateurs. (Une réclamation a été déposée auprès du service de contrôle de légalité de la Préfecture).
Mais qui est l’amateur ?
- Celui qui ne respecte pas les délais de convocation du conseil
- Celui qui prend en compte les bulletins blancs et nuls comme suffrages exprimés
- Celui qui a choisi de passer outre les mises en demeure de l’Etat, mises en demeure qui vont coûter cher aux habitants
- Celui qui refuse toute explication concernant les décharges illégales
- Celui qui se permet d’insulter les membres du conseil municipal
Plus révélateur encore est le positionnement des conseillers municipaux qui, après avoir voté blanc, ont choisi au troisième tour de voter pour Jean-Marie THIEBAUT.
Ceux-ci n’ont-ils vraiment aucune honte
Nous avons retrouvé un article du Journal de la Haute-Marne daté du 22 juin 2012 qui relatait un entretien avec le Préfet d’alors, Claude MOREL, à la veille de son départ. Celui-ci avait déclaré on trouve parfois entre élus des rivalités qui peuvent paralyser l’action. Le territoire en souffre beaucoup dans certains endroits.
Nous l’avons vu à Bourbonne Les Bains avec le comportement ignominieux de André NOIROT, qui, de plus, avait décidé en 2014 de ne pas se représenter pour revenir sur sa décision en 2018 et même 2020.
Son ami et compère (car présent en toute sortes d’occasion à ses côtés), Jean-Marie THIEBAUT, avait récemment déclaré au Journal de la Haute-Marne jeter l’éponge et tout comme son ami de Bourbonne Les Bains, il s’accroche en courant après son éponge pour la rattraper !
Le Préfet Claude MOREL avait d’ailleurs ajouté il y a même une tendance des Haut-Marnais à être entre soi sans s’ouvrir vers l’extérieur. Les gens sont enfermés dans leur terroir.
Tout comme pour André NOIROT à Bourbonne Les Bains, pour Jean-Marie THIEBAUT, ce qui importe d’abord est sa place de Maire, quitte à se ridiculiser et à bafouer la Loi.
Le Préfet Claude MOREL avait tout à fait reconnu que la Haute-Marne est restée enclavée.
Il aurait pu ajouter que certains élus se complaisent dans cet enclavement et sont prêts à tout pour y rester.
Tant pis pour les habitants !
Senaide
Tout sur L’Energie Eolienne
Introduction
Le réchauffement climatique est une augmentation de la température moyenne à la surface de la terre. Une grande partie de la communauté scientifique considère à 90% que cela est dû à l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre générés par les activités humaines y compris la déforestation et les combustibles fossiles tels que le pétrole et le charbon.
En 1998 le protocole de Kyoto est ratifié par 172 pays et entre en vigueur en février 2005. Depuis, les pays se rencontrent chaque année. L’objectif de ce traité est de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère pour empêcher toute perturbation climatique.
Pour obtenir de l’énergie, il y a actuellement trois voies :
- Les énergies fossiles (principalement le pétrole, le gaz naturel, le charbon)
- L’énergie nucléaire
- Les énergies renouvelables (hydraulique, solaire, éolienne, biomasse, géothermique)
Les énergies renouvelables (tout comme le nucléaire) à l’inverse des énergies fossiles, sont considérées comme « bas carbone ». La production d’électricité en France est largement décarbonée (non émettrice de CO2), grâce notamment au nucléaire et à l’hydraulique, seul 8,6 % de la production (fioul+ gaz + charbon) produit des gaz à effet de serre.
L’énergie éolienne est l’énergie du vent. Mécanique ou électrique, elle dépend de trois paramètres :
- La forme et la longueur des pales
- La vitesse du vent
- La température qui influe sur la densité de l’air
Après l’hydroélectricité, c’est une énergie dite « renouvelable » car son renouvellement naturel est inépuisable et comme toutes les énergies renouvelables, elle ne produit pas directement de gaz à effet de serre en phase d’exploitation. Sur terre, elle a un caractère intermittent et aléatoire car elle est dépendante du vent. Etant donné son caractère intermittent, l’économie de combustible et de gaz à effet de serre varie d’environ 4 % à moins de zéro donc négative, car il faut compenser avec des centrales à gaz ou à charbon variant leur production en sens contraire.
La France exporte 15% de sa production électrique. L’énergie éolienne a produit 4% d’électricité en 2017.
Les impacts
La qualité de vie et le Patrimoine
- Une éolienne de 150 m de hauteur correspond à une tour de 45 étages
- La distance des habitations de 500 m correspond pour Bourbonne à la distance entre l’Eglise et le Casino
- Les interférences télévisuelles
- Destruction des paysages et sites naturels. (Langres s’est vu refusé son inscription au Patrimoine de l’Unesco en raison d’éoliennes visibles des remparts).
La santé
- En 2017, L’Académie de Médecine a fait état d’un syndrome de l’éolien caractérisé entre autres par des maux de tête, troubles de la vue, pertes de mémoire, troubles du sommeil, etc.
- Les nuisances sonores qui en fonction du vent sont amplifiées
Ecologique et géologique
- La mortalité des oiseaux rapaces et chauve-souris se comptent par centaines
- Les fondations nécessitent l’injection dans le sol de 800 à 1000 m3 de béton et 80 tonnes de ferrailles
- Les travaux durent 4 mois et nécessitent le passage de 1300 camions
- La durée de vie d’une éolienne est de 20 ans et 10 ans pour les pales (en 2016, il y avait aux Etats-Unis 225 000 tonnes de déchets plastiques de pales d’éoliennes, personne n’avait pensé à ce bilan carbone calamiteux)
- Les fondations ne peuvent être réutilisées en cas de remplacement d’une éolienne
Les finances
Le Président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes (Laurent Wauquiez) rejoint le Président de la Région Hauts de France (Xavier Bertrand) dans le combat contre les éoliennes : de nombreux maires succombent aux sirènes de l’éolien seulement pour des raisons financières. Lui, il refuse le saccage des paysages par des parcs éoliens.
Le marché de gros de l’électricité est à environ 40 euros/Mwh les meilleurs jours, mais l’éolien terrestre encaisse un prix garanti invariable de 82 euros/Mwh, légèrement modulé ces derniers temps. Ce tarif doublé profite à des promoteurs privés qui affichent une santé financière insolente grâce à ce dispositif, ainsi que l’a démontré la Commission de Régulation de l’Energie: des rendements de rêve jusqu’à 20% annuels, souvent peu transparents, et tout cela payé par l’impôt. Les soi-disant emplois créés ne sont confirmés par aucun chiffre officiel et apparaissent notoirement gonflés par leur aspect théorique, d’autant plus que la plupart des éoliennes sont fabriquées hors de France.
D’après de nombreuses études faites au plan international et national (en France notamment auprès des notaires et des commissaires-enquêteurs), l’éolien entraîne une baisse très sensible de la valeur du foncier et en particulier de l’immobilier. Pour l’immobilier, la perte moyenne se situe autour de 30 % avec une certaine dispersion selon l’équilibre entre la demande et l’offre. Les pertes les plus importantes se situent dans les zones rurales déjà économiquement défavorisées. Des zones qui ne cessent de perdre des habitants et des emplois. La diminution du nombre d’acquéreurs potentiels se situe autour des 70 %.
Seuls les promoteurs et les Maires concernés ne veulent pas l’entendre.
Conclusion
Planter une éolienne dans une zone remarquable, ce n’est pas faire progresser le développement durable. (Laurent Wauquiez le 23 janvier 2019)
Documentation
Vous trouverez ci-dessous une sélection d’articles qui complètent notre exposé.
(Un Clic sur l’image permet d’accéder à l’article.)