La fermeture de la piscine


Un message sur la page Facebook de la Communauté de Communes des Savoir-Faire (CCSF) du 2 mai dernier nous apprend que la piscine de Bourbonne-Les-Bains est maintenue fermée, et ce jusqu’à nouvel ordre, pour des raisons de sécurité.


La CCSF met tout en œuvre ces deniers mois pour réaliser les travaux nécessaires pour maintenir sa piscine ouverte au public.

Dernièrement, nous avons effectué la réfection d’un coffret électrique (maintien en conformité) nécessaire à la remise en eau et à la chauffe du bassin. Sans ces travaux, la réouverture au public n’était pas possible.

A quelques jours de sa réouverture, nous constatons que d’autres difficultés apparaissent, nous empêchant d’accueillir du public. En effet, une partie du sous plafond présente des risques pour les nageurs.

Nous sommes ainsi obligés de maintenir la fermeture de notre piscine, pour ne pas prendre de risque vis-à-vis du public utilisant cet équipement public.

Nous nous excusons de la gêne occasionnée.

La piscine a été construite vers la fin des années 1970. Durant plusieurs années elle faisait l’objet d’un entretien quotidien efficace. Comme tout équipement aquatique, cela implique un investissement humain et financier constant et continu. Malheureusement au départ en retraite des agents consciencieux, cet investissement par la commune gérée par André NOIROT n’a pas duré.

Devant l’ampleur des travaux nécessaires, la piscine a finalement été cédée par la commune toujours gérée par André NOIROT à la Communauté de Communes de la Région de Bourbonne-Les-Bains créée en 2002.

En 2017 la nouvelle communauté de communes CCSF a été créée sous la présidence de Éric DARBOT une évaluation des travaux a été programmée. Il s’agissait principalement de la réfection de la toiture et de la ventilation et mise en conformité électrique pour un montant estimé à environ un million d’€.

Malheureusement ce projet ne satisfaisait pas les membres décideurs du conseil communautaire mené par Éric DARBOT. Ils voulaient plutôt un projet ambitieux et surtout bien plus coûteux oblitérant totalement l’urgence.

Depuis 2017 les seuls investissements ont été pour engager des études coûteuses et souvent inutiles.

André NOIROT est revenu aux commandes de la commune fin septembre 2018 et en septembre 2019, un projet a été validé pour un coût de plus de 4,2 millions d’€.

Le message ci-dessus émanant de la CCSF nous apprend que seulement dernièrement la réfection d’un coffret électrique a été effectuée.

Le site de la CCSF nous révèle qu’en mars 2022, a été commandité le recrutement d’un architecte en vue de la réfection de la toiture et la mise en conformité électrique.

Après avoir dépensé des milliers d’€ en études, nous sommes en mai 2022 et revenons au projet initial d 2017. Dans l’attente, la piscine est carrément fermée.

Quel gaspillage de temps et d’argent !

5 ans plus tard
et la piscine est fermée

Nous pouvons dire que le savoir-faire de cette communauté de communes n’est clairement pas dans l’aboutissement heureux de ses projets


Les projets à effet boomerang de André NOIROT

Un boomerang est un objet volant, qui a la particularité de revenir dans les mains de la personne qui le lance. Il en est de même pour les projets de André NOIROT, la différence étant que chaque lancé a un coût payé par les bourbonnais.

En 2008, André NOIROT avait prescrit une cure de remise en forme pour Bourbonne d’un coût global de 32 millions d’€, quasiment une fois et demi ce qu’a coûté le Mémorial Charles De Gaulle.

Il avait déclaré que la chute du nombre de curistes était liée à la diminution des remboursements de la sécurité sociale. Vrai mais pas que.

André NOIROT ne s’est jamais embarrassé avec la vérité.
Certes, Bourbonne a accueilli jusqu’à 15 000 curistes en 1986. Malgré la baisse des remboursements de la Sécurité Sociale instaurée dans les années 1990, Bourbonne recevaient 12 380 curistes en 2003.

Nous n’en comptions plus que 7 743 curistes en 2019.

La chute du nombre de curistes n’a été réelle et surtout continue que depuis l’arrivée de VALVITAL en 2004.

André NOIROT s’est toujours appliqué à soigner les intérêts de VALVITAL plutôt que ceux des bourbonnais.
A se demander pourquoi ?

En 2008, dans l’enveloppe des 32 millions d’€, il s’agissait de construire un complexe de remise en forme pour un coût de 11 millions d’€ pour la commune.

Aujourd’hui il s’agit de carrément rénover l’ensemble de l’établissement thermal, pourtant responsabilité du concessionnaire, pour un coût de 20 millions d’€.

En 2008, VALVITAL s’engageait sur la partie hébergement et restauration pour un coût de 14 millions d’€.

Aujourd’hui il n’en est plus question.

Pour rappel le projet de 2008 n’avait pas réuni l’accord de tous les financeurs et a finalement été noyé fin 2013.

Nous vous recommandons nos articles de la categorie « Les Thermes », en particulier celui paru le 14 decembre 2020 intitulé « Chute de la frequentation des thermes de 65% »


André NOIROT a déclaré dans l’article du JHM Quotidien du 3 avril dernier que l’actuelle délégation de service public a été signée par l’Etat (vrai) et nous ne pouvons pas en changer les termes (faux et archi-faux). Lui-même a eu recours à un avenant au contrat pour y intégrer la tisanerie que les bourbonnais ont d’ailleurs payé pour moitié.

Dans ce même article, André NOIROT déclare que les cures « secu » chutent (vrai pour Bourbonne). Au niveau national, elles ont progressé de 25 % entre 2008 et 2018.

Il a maintenant pour projet la mise aux normes et la modernisation des thermes, le tout payé par les bourbonnais bien-sûr.

Ben voyons !
Bernard RIAC s’en frotte les mains

Depuis 2004, VALVITAL, n’a pas respecté son contrat de concession, comme cela avait été identifié dans un rapport d’expertise rendu en 2015 disponible en Mairie :

Les désordres constatés à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments relèvent de défauts d’entretiens de la Compagnie des Thermes de Bourbonne Les Bains (Valvital).

Rappelons l’article 15 du contrat de concession :

Pendant toute la durée de la concession, le concessionnaire sera tenu d’exécuter, à ses frais, à l’établissement thermal et à ses dépendances, tous les travaux d’entretiens même ceux de grosses réparations et de construction nécessaires au maintien en bon état des installations, de manière à ce qu’elles conviennent toujours à l’usage auquel elles sont destinées.

Suite à la crise sanitaire, le peu de curistes venus éventuellement à Bourbonne ont constaté par eux-mêmes qu’aucun travaux n’avaient été faits dans les thermes pendant les périodes de fermeture. Plusieurs ont parlé du grand nombre de pannes, du manque de chauffage, de baignoires qui n’ont toujours pas été remplacées, du malaxeur de boue défectueux, etc.

Plutôt que de faire respecter le contrat au nom des bourbonnais, André NOIROT s’entête à « pondre » des projets toujours plus coûteux, sans jamais aboutir.

11 millions € en 2008
20 millions d’€ en 2022

Pour comparaison, tel que publié par le JHM le 3 avril 2022:

Le Grand Langres a dévoilé son projet de construction d’une caserne de gendarmerie. Programmée pour s’installer sur un terrain de 2,5 ha, la nouvelle caserne de gendarmerie comportera une emprise de 3 400 m2 pour les locaux de service et techniques mais aussi de 8 300 à 16 300 m2 pour la partie touchant aux 44 logements. Estimé à 14 millions, sans compter le coût lié à l’acquisition des terrains, ce projet donnera lieu de la part de la gendarmerie à un loyer, durant neuf ans, s’élevant à 563 000 €.

Rappelons que le projet Bien Être élaboré par la municipalité en place de 2014 à 2018 et enterré par André NOIROT fin 2018, s’élevait à 6 millions d’€ dont 800 000 € à la charge de la commune. Le complexe aurait ouvert ses portes début 2021.

Croit-il vraiment que cette fois-ci, son projet va aboutir, d’autant qu’il ne mentionne pas la participation financière de VALVITAL.

  • Les répercussions à venir de la guerre en Ukraine
  • La crise sanitaire
  • La crise économique qui nous frappe de plein fouet ainsi que
  • La baisse de population (1977 habitants)

Amènerait en toute logique à préférer la prudence et la vigilance.

André NOIROT, lui, préfère le délire absolu


La réunion du conseil municipal du 16 mars 2022

Qu’est-ce qu’un conseil municipal ?

C’est une assemblée élue qui règle publiquement par ses délibérations les affaires de la commune, vote le budget communal et contrôle l’administration du maire.

La dernière réunion a duré à peine une heure, comme d’habitude d’ailleurs.

Il est vrai que la présentation des comptes administratifs peut être très complexe. Encore faut-il que chacun comprenne ce qui est présenté et que des explications soient données.

Après tout, pourquoi s’embarrasser avec des explications puisque tous approuvent à l’unanimité tout ce qui leur présenté sans questions ni commentaires.

A croire, soit que ces élus n’ont pas la capacité de comprendre ou bien que ces mêmes élus sont terrorisés face à André NOIROT, ou peut-être les deux.

Pour rappel, l’année 2020 s’est terminée avec un endettement de 3 041 000 € soit 106 % de ses revenus. En effet si l’on rapporte cette dette au total des rentrées d’argent de la commune (que l’on nomme produits de fonctionnement) et qui étaient de 2 848 000 €, alors cette dette représente : 106 % de ses revenus annuels.

En d’autres termes, depuis le retour de André NOIROT aux manettes de la commune, l’endettement a augmenté de 120 % passant de 666 € par habitant à 1464 €.

Nous nous doutons bien que la situation financière de la commune doit être particulièrement délabrée pour la passer sous silence.

Les comptes pour l’année 2021 ont été mis en ligne sur le site de la commune.

Une première analyse permet de constater qu’entre 2020 et 2021 :

  • Les charges de personnel ont augmenté de 116 511,72 €
  • Les indemnités des élus ont augmenté de 17 729,48 €
  • Les recettes des impôts et taxes ont diminué 65 298 € (moins d’habitants)
  • Les remboursements des emprunts et dettes ont augmenté de 117 219,82 €

N’oublions pas que ces mêmes élus avaient accordé l’exonération de redevance de VALVITAL et du Casino pour 2020 et 2021 tout en s’octroyant des augmentations d’indemnités de plus de 320 € chacun soit +35 %. (voir notre article du 31 août 2020 intitulé Augmentation des indemnités des élus)

Ils avaient été jusqu’à ajouter trois conseillers délégués percevant chacun une indemnité de 352,97€/mois sans que l’on puisse identifier ce qu’ils font. En effet les fêtes sont systématiquement annulées, les relations avec les thermes sont inexistantes et les travaux des rues Vellonne et Amiral Pierre sont plutôt matière à moquerie pour quiconque venant à Bourbonne.

Il est déplorable que la gestion calamiteuse des finances de la commune ne semble pas inquiéter André NOIROT et son équipe

Plutôt que de s’en inquiéter et d’intervenir entre autre auprès du concessionnaire des thermes, VALVITAL, quant à l’ouverture décalée des thermes, et l’arrivée de si peu de curistes, les élus préfèrent se concentrer sur la dénomination de salles du Clocheton.

N’ont-ils vraiment rien d’autre à faire ?
Avec une telle gestion, « on n’est pas sorti de l’auberge »

Un département de ploucs

Faut-il rappeler que la Haute-Marne a inspiré de nombreux personnages illustres dans le monde entier. Citons-en quelques-uns :

  • Le Général De Gaulle à Colombey-Les-Deux-Eglises
  • Les frères Goncourt, créateurs de la célèbre Académie
  • Diderot, né à Langres créateur de l’encyclopédie
  • Voltaire, en résidence pendant 15 ans à Cirey-Sur-Blaise
  • Jeanne Mance, considérée comme la fondatrice de Montréal au Canada

Tous sont connus et reconnus pour leurs actions et leur travail


Nicolas LACROIX, président du conseil départemental de la Haute-Marne, vient de se commander un véhicule de luxe à 78 000 € aux frais du contribuable.

Selon lui, il s’agit de l’image du département, de l’attractivité du département pour montrer que la Haute-Marne n’est pas un département de ploucs.

Le dictionnaire nous donne une définition du mot plouc, synonyme de bouseux :

FAMILIER ET PÉJORATIF (INJURIEUX)
Paysan(ne) – Personne qui a des manières grossières.

Le plouc ou le bouseux se reconnait par son comportement et non par son apparence ou son véhicule, même si certains élus se comportent en véritables ploucs ou bouseux.

Le dicton ne dit-il pas :

L’habit ne fait pas le moine
Nous ajoutons : ni son véhicule



Si Nicolas LACROIX voulait que l’on parle de la Haute-Marne, c’est réussi. La presse locale mais également nationale se régale par la voix du Canard Enchainé.

Il est clair que Nicolas LACROIX ne doit pas bien connaitre son département. En effet, la voiture a été commandée en Côte d’Or alors même qu’il y a un concessionnaire en Haute-Marne (Saint Dizier). Pour combler le tout, la DS 9 est fabriquée en Chine.

Nicolas LACROIX, défenseur de son territoire ?

Et comme si cela ne suffisait pas, le voilà qui intitule son livre Et si les bouseux avaient des idées. (12 €)

D’où Nicolas LACROIX tire-t-il son inspiration ?

Afin de se démarquer, Nicolas LACROIX aurait pu commander un véhicule :

  • fabriqué en France
  • acheté en Haute-Marne
  • écologique
  • d’un prix accessible (moins de 10 000 €)

Il pourrait ainsi apprécier les paysages hauts-marnais avec ses routes défoncées et prendre le temps de rencontrer quelques ploucs et bouseux.

Le dédain du Président de la Communauté de communes



Le 17 janvier dernier, nous avions envoyé un courrier à Éric DARBOT, Président de la Communauté de communes des Savoir-faire.

Ce courrier avait également été envoyé au Journal de la Haute-Marne, l’Affranchi de Chaumont pour parution sous forme de lettre ouverte. Nous les en remercions.

Sa parution dans la presse a suscité un grand nombre de retours d’approbation des habitants de Bourbonne et alentours. Voir notre article du 21 avril 2021 sous la thématique Urbanisme intitulé Délocalisation de la gendarmerie.

Nous sommes dans l’attente d’une réponse de Éric DARBOT.

Cependant nous apprenons que lors du conseil communautaire du 27 janvier dernier, André NOIROT s’est « arrangé » avec Éric DARBOT. Ils se sont mis d’accord de ne pas y répondre déclarant que ce n’était pas nécessaire ! Ben voyons…

Rien d’étonnant de la part d’André NOIROT qui n’était pourtant que destinataire d’une copie de ce courrier adressé à Éric DARBOT.

Qui sont ces élus qui se laissent mener à la baguette ?

Il est clair qu’ils oublient que leur indemnité leur est payé par les impôts des habitants et qu’ils leur doivent au moins de répondre à leurs questions, qu’il s’agisse d’un particulier ou d’une association représentant plusieurs particuliers.

Éric DARBOT est-il si naïf, lui qui ne s’est pas gêner pour réclamer la présidence du PETR (Pôle Equilibre Territorial et Rural) en jouant des coudes.

Pousses-toi d’là que j’m’y mette

Le voilà maintenant qui obéit à André NOIROT au doigt et à l’œil.

Ni l’un ni l’autre ne supporte d’être contredit. Ni l’un ni l’autre ne se soucie des besoins des habitants. Seul leur importe leur statut et le siège auquel ils s’accrochent. Ce doit-être contagieux et ce n’est pas le coronavirus.

La question à se poser est pourquoi Éric DARBOT juge, comme André NOIROT, qu’il n’est pas nécessaire de répondre à la lettre ouverte. Plusieurs possibilités se présentent :

  • Absence d’arguments
  • Manque de courage
  • Narcissisme

Nous penchons pour les trois en même temps.

Exemplarité et probité des élus

Nous sommes à la veille des élections présidentielles 2022. Les prétendants courtisent les élus locaux à la recherche de parrainages leur permettant de devenir candidats.

Les élus locaux sont aussi bien les sénateurs, les députés, les conseillers départementaux et régionaux que les maires et maires délégués.

Au final, le citoyen ne pourra voter que pour des candidats soutenus par les élus locaux.

Autrement dit nous sommes à la merci de ces élus qui ne sont malheureusement pas toujours exemplaires ni intègres dans l’exercice de leur fonction.

Les exemples sont multiples et à tous les niveaux. Pour n’en citer que quelques-uns,

Jérôme CAHUZAC, ancien ministre du budget socialiste, condamné pour fraude fiscale, avec 5 ans d’inéligibilité.

Patrick BALKANY, député-maire Les Républicains, de Levallois-Perret (Hauts de Seine) et son épouse et première adjointe, condamnés pour fraude fiscale massive entre autres, avec 10 ans d’inéligibilité

Bruno SIDO, Sénateur Les Républicains, avait été condamné pour « omission » dans sa déclaration de patrimoine et blanchiment de fraude fiscale, toujours élu.

Exemplarité ?????

Le manque de confiance et de considération des citoyens pour leurs élus est de plus en plus évident et a pour conséquence un taux d’abstention important.

À l’inverse, le manque de considération de nos élus pour les citoyens est pourtant bel et bien existant dans notre société qui se dit démocratique, en particulier au niveau communal.

La première marche de l’échelle électorale se trouve être l’élection municipale.

On a assimilé volontiers la pratique de la démocratie à l’exercice du droit de vote. Or, s’agit-il de démocratie dans les communes de plus de 1 000 habitants lorsque les citoyens sont appelés à voter pour une liste complète sans rayer.

Toute personne désirant participer activement à la vie municipale doit constituer ou s’inscrire sur une liste. L’électeur n’a que le choix d’une liste ou une autre et ne peut en changer l’ordre.

Le maire est ensuite élu non pas par les citoyens mais par les membres de la liste majoritaire.

Une fois élu, le maire demande aux conseillers de lui accorder un certain nombre de délégations.

À Bourbonne, le conseil municipal a accordé un maximum de délégations à André NOIROT, lui donnant ainsi l’illusion d’avoir tous les droits en toute impunité.

Il faut savoir toutefois que les élus, parce qu’ils exercent une fonction publique, sont visés par des infractions pénales spécifiques lorsque jugés coupables de délits institutionnels.

Les délits en question sont prévus aux articles 432-1 à 432-16 du code pénal. Ils peuvent être rangés en deux catégories : les abus d’autorité et les manquements au devoir de probité. (délit de favoritisme, la prise illégale d’intérêt, la concussion, la corruption passive et le trafic d’influence, etc.).

Le signe distinctif de l’autorité de la fonction de maire – c’est d’abord incarner le triptyque de la devise républicaine « Liberté, Égalité, Fraternité ».

Malheureusement, pas pour tous

André NOIROT a de tout temps accordé des « faveurs » à quelques-uns dans le but de les asservir.

Pour exemple : début décembre dernier, André NOIROT a décidé d’annuler le TELETHON la veille même de l’évènement du 6 décembre prétextant la crise sanitaire et un arrêté préfectoral qui n’a jamais existé (voir notre article du 16 décembre intitulé André NOIROT assume ses décisions) tout en autorisant que se tienne le soir-même une réception des pompiers pour la Sainte Barbe.

Ils étaient une soixantaine de convives dans la salle des fêtes, salle communale dont l’utilisation exige l’accord du maire.

Probité ?????

Les projets phares de Bourbonne Les Bains

Le Journal de la Haute-Marne du 12 janvier 2022 nous renseigne quant aux projets phares de quelques bourgs-centres du département.

Sans détailler les projets de chacun, retenons quelques-uns :

  • Joinville prévoit entre autres, l’aménagement du centre-bourg
  • Eurville-Bienville prévoit entre autres, la rénovation de l’école maternelle, des travaux de voierie « un peu partout dans la commune »
  • Chalindrey poursuit un cycle d’investissements débuté en 2014 avec un habitat toujours grandissant et prévoit entre autres la construction d’une résidence senior
  • La Porte-du-Der prévoit entre autres, de continuer son programme de réaménagement du haras afin d’accueillir les périscolaires, un city stade et une piste cyclable

Nous constatons que toutes ces communes ont réfléchi aux besoins et confort de leurs habitants.

Et maintenant voyons ce que André NOIROT prévoit pour Bourbonne


Outre la rénovation des thermes, André NOIROT n’annonce aucun projet de la commune, si ce n’est la réfection des réseaux de la commune. Il est vrai que les réseaux d’eau en particulier sont très vétustes. Certains n’ont pas fait l’objet d’investissements depuis plus de 40 ans ainsi que l’avait déclaré Patrick BREYER adjoint aux travaux. Cette réfection n’est donc pas un projet en soi mais plutôt un rattrapage de travaux qui n’ont pas été effectués comme il se doit.

Quant à la rénovation des thermes, il fallait s’y attendre. Depuis 2006, la modernisation de l’établissement thermal a été la seule préoccupation de André NOIROT car à la demande du concessionnaire VALVITAL.

Dès que la commune est devenue propriétaire des murs de l’établissement thermal en 2006, Bernard RIAC, PDG de Valvital, a réclamé une modernisation des bâtiments.

André NOIROT déclare dans l’article qu’il a bon espoir de redévelopper la fréquentation du site et qu’en 2019 il y a eu 7 500 curistes. Rappelons qu’en 1986 Bourbonne a connu jusqu’à 16 000 curistes.

Cela fait près de 20 ans que André NOIROT a cet espoir, qui ne reste qu’un espoir !

Depuis que VALVITAL a pris possession de la concession en 2004 avec 12 500 curistes, la perte a été de 66,6 %. (voir notre article du 14 décembre 2020 intitulé « Chute de la fréquentation des thermes » )

Entre parenthèses, si l’on peut croire que 4 000 curistes ont été reçus en 2021 contre 7 500 en 2019, la baisse représente une chute de 46 %.

Les fermetures forcées dues à la crise sanitaire n’ont pas pour autant motivé Valvital à engager des travaux ne serait-ce que d’entretien, d’autant que André NOIROT avait exonéré le concessionnaire de redevance pour deux années. Carole RECOUVREUR, directrice des thermes, avait déclaré le 12 mai 2021 à France 3 régions :

« Nous avons pu bénéficier du chômage partiel , de 15.000€ de chèques cadeaux du conseil départemental, de la suppression de la redevance pour l’eau que nous payons à la commune pour 2020 et 2021 et, depuis janvier 2021, nous sommes entrés dans le dispositif des 70% de charges fixes prises en charge par l’Etat mais nous avons consommé en grande partie notre PGE (prêt garanti par l’Etat ndlr) », expose Carole Recouvreur.

Bernard RIAC serait-il atteint du syndrome de Picsou ? celui qui en veut toujours plus

Et André NOIROT de lui servir sur un plateau


Si l’établissement, qui n’a que 45 ans, doit être moderniser, ce n’est pas aux bourbonnais de payer.

Si l’établissement n’a pas été entretenu comme il se devait, ce n’est pas aux bourbonnais d’en payer les conséquences. Les articles 10 et 11 et 15 du contrat de concession sont très clair à ce sujet :

Article 10

Projets de construction
Les projets de construction, d’acquisition ou de modification, autres que de détail ou de simple entretien, de tous ouvrages et installations seront soumis à l’approbation du propriétaire.

Article 11

Etat descriptif
Les frais résultant de ces opérations seront à la charge du concessionnaire.

Article 15

Travaux d’entretien
Pendant toute la durée de la concession, le concessionnaire sera tenu d’exécuter, à ses frais, à l’établissement thermal et à ses dépendances, tous les travaux d’entretien même ceux de grosses réparations et de constructions nécessaires au maintien en bon état des installations, de manière à ce qu’elles conviennent toujours à l’usage auquel elles sont destinées.

Plutôt que de satisfaire les desideratas de Bernard RIAC, André NOIROT devrait se préoccuper des besoins des habitants, payeurs de ses lubies

C’est officiel
Bourbonne n’est plus qu’un village

Historiquement, toute commune qui compte moins de 2 000 habitants est considérée comme un village.

Les derniers chiffres de l’INSEE sont parus. Les chiffres en vigueur pour Bourbonne sont affichés à 1 977 dont 102 à Villars St Marcellin et 58 à Genrupt soit

1817 pour Bourbonne seul

Reprenons les chiffres de l’INSEE, chiffres en vigueur au 1er janvier des dernières années en comparant avec Chalindrey, Fayl-Billot et Val de Meuse.

Ville 2019 2020 2021 2022 TOTAL
Bourbonne 2133 -60 2073 -48 2025 -48 1977 -156
Chalindrey 2436 -29 2407 +25 2432 -3 2429 -7
Fayl Billot 1326 -3 1323 -12 1311 -13 1298 -28
Val de Meuse 1875 -14 1861 -15 1846 -14 1832 -43

Les historiens et plus récemment les statistiques ont depuis, la nuit des temps, dénombré 3 000 à 4 000 habitants à Bourbonne.

André NOIROT fut adjoint au maire avant sa prise de fonction de maire en 1989. Le nombre d’habitants était alors de 3 022. Avec André NOIROT l’hémorragie démographique a été continue avec seulement une courte pause entre 2014 et 2018.

Nous pouvons constater qu’avec André NOIROT Bourbonne a perdu près de 53 % de ses habitants.

Comme si cela ne suffisait pas, selon l’INSEE, le nombre de logements vacants était de 120 en 1990 pour en compter 469 en 2018, soit une augmentation de 290 %.

La lanterne rouge pour André NOIROT

Sa recherche constante de soutien au sein du conseil départemental n’a rien apporté à la commune de Bourbonne et ses habitants si ce n’est quelques médailles personnelles qui ont, sans aucun doute, dû flatter son ego.

À noter qu’un article de La Voix de la Haute-Marne du 4 janvier 2020 rapportait :

On vote pour son maire, pas pour son parti ». Nicolas Lacroix, secrétaire départemental des Républicains, estime que l’élection municipale n’est pas une affaire d’étiquette politique.

Et pourtant Nicolas LACROIX était venu en personne soutenir André NOIROT en campagne électorale des municipales de septembre 2018, accompagné de Gérard GROSLAMBERT, Bruno SIDO et Christine GUILLEMY. Ceux-ci se sont grassement amusés d’une remarque moqueuse de André NOIROT faite à un conseiller municipal sortant.

Sans aucune gêne ni discrétion, Nicolas LACROIX et Gérard GROSLAMBERT étaient même venus féliciter André NOIROT le soir même du dépouillement sans se préoccuper de règles de bienséance.

L’élection municipale n’est pas une affaire d’étiquette politique !
Balivernes

Rappelons de plus que lors des élections départementales 2021, les candidats se sont empressés de se présenter sous la bannière de Nicolas LACROIX.

Quelle est cette démocratie ?

Dans le canton de Bourbonne, nous l’avons déjà vu, les deux conseillers départementaux n’ont été élus que grâce à la commune de Bourbonne et à un taux d’abstention assez remarquable, malgré un nombre de procurations élevé et des taxis qui sillonnaient la commune pour chercher des électeurs, répondant aux ordres du maire et conseiller départemental sortant, en l’occurrence André NOIROT.

Un principe de base dans une société démocratique est le fait que le pouvoir s’exerce avec respect pour les droits de l’homme. Cela signifie que ceux qui décident n’ont pas le droit d’oppresser des personnes ou des groupes dont les opinions diffèrent des leurs.

Ça, c’est en principe
La réalité est toute autre
Bourbonne en est le parfait exemple

André NOIROT l’a bel et bien démontré depuis toujours, et le démontre encore aujourd’hui.

André NOIROT a toujours « misé » sur l’attractivité des thermes et uniquement des thermes. Or, une commune n’est pas un casino. Plutôt que de s’allier à un concessionnaire (Valvital) qui ne respecte pas les clauses de son contrat et qui, depuis son arrivée sur la commune (2004) a divisé par deux le nombre de curistes, André NOIROT aurait dû agir et réagir sur l’attractivité du territoire.

Une étude sur l’attractivité territoriale de janvier 2020, menée dans le sud de la France, dans son paragraphe 1.1 intitulé L’attractivité au service de la compétitivité des territoires… et vice-versa est très explicite sur le sujet.

L’attractivité favorise la compétitivité des territoires et plus un territoire est compétitif, plus il est attractif. Les facteurs de compétitivité les plus cités sont la dynamique de l’emploi et l’innovation.

André NOIROT a toujours refusé l’implantation d’entreprises pouvant apporter une concurrence pourtant si nécessaire à la population. Nous l’avons vu avec les diverses tentatives d’installation de médecins mais également d’autres entreprises ou de commerces qui auraient pu « gêner » ses amis.

Bourbonne n’a jamais connu un tel déclin



Le journal l’Affranchi du 7 janvier 2022 nous explique que si le rapport de l’INSEE annonce une population légale 2019 de 172 512 habitants en Haute-Marne, l’organisme estime qu’il n’y avait plus que 168 231 habitants en Haute-Marne en 2021. La perte d’habitants aurait donc continué aux cours de ces deux dernières années.

Que va-t-il en être pour Bourbonne ?

Tout comme Bourbonne, La Haute-Marne s’obstine dans des choix dépassés en embusquant tout un territoire au nom d’un parti politique. Pourtant les finances du Conseil Départemental sont alimentées par les habitants pas par un parti politique quel qu’il soit.

La Haute-Marne se trouve gouvernée par une assemblée qui ne change guère depuis des décennies. Des projets ambitieux et à grands frais ont été élaborés sans pour autant aboutir. Dernier en liste, le projet du parc aux Daims de Chateauvillain qui est maintenant stoppé après avoir dépensé 11 millions d’€ en études, etc. sans compter qu’il faut remettre le parc en état pour le rendre à la commune.



En Avril 2021, Aurèlie FIPETTI, ancienne ministre, avait déclaré lors de sa visite du futur parc aux daims de Chateauvillain « je ne pensais pas qu’en 2021 certains responsables politiques pouvaient soutenir des choses si absurdes, contraires à l’environnement et extrêmement coûteuses et avait qualifié le projet de pharaonique, obsolète et destructeur »

Il y a plus de 15 ans, André NOIROT avait un projet pour les thermes de Bourbonne, projet tellement pharaonique, obsolète et coûteux qu’il n’a pu voir le jour faute de financements.

Après avoir englouti plus d’un million de nos euros dans ce premier projet (achat de l’hôtel des sources, études, etc.) André NOIROT insiste et prévoit maintenant des travaux dans l’établissement thermal financés par le contribuable bien qu’incombant au concessionnaire (Valvital) objet d’un futur article.

Pense-t-il ainsi repeupler Bourbonne ?


À ce rythme il n’y aura plus assez d’habitants pour payer quoique ce soit


André NOIROT assume ses décisions !!!

Mardi 7 décembre 2021, le conseil municipal s’est réuni.

Le 10 décembre nous avons publié un article intitulé Annulation des festivités a Bourbonne Les Bains. Nous demandions pourquoi tant de festivités étaient annulées au dernier moment sans en donner les raisons.



Pour faire suite, le 13 décembre, le Journal de la Haute-Marne a publié un compte-rendu de la réunion du conseil municipal.

S’agirait-il d’une coïncidence… ou pas … !

Parmi les points abordés, nous pouvons remarquer qu’alors que l’un des conseillers municipaux lui fait part du vent de mécontentement suite à l’annulation du Téléthon à Bourbonne, André NOIROT, comme à son habitude, sans répondre à la question, a préféré répondre sur un autre évènement, en stipulant que la Sainte-Barbe qui devait se dérouler ce soir-là avait été annulée par décision préfectorale.

D’où l’expression : se cacher derrière son petit doigt

D’une part, bien que traditionnellement fêtée le 4 décembre, à Bourbonne la Sainte-Barbe, Sainte patronne des pompiers, a toujours été célébrée début janvier.

D’autre part, il n’y a eu aucun Arrêté de la préfecture concernant l’annulation du téléthon, ni même de la Sainte Barbe à Bourbonne ni ailleurs en Haute-Marne.

André NOIROT a conclu qu’il assumait sa décision après l’avoir rejeté sur le dos de la Préfecture.

Monsieur le Préfet va apprécier

André NOIROT n’a jamais assumé aucune de ses décisions. Il a constamment accusé un tiers lorsque sa décision générait un vent de mécontentement.

C’est pas moi, M’sieur, c’est l’autre !
Quelle pleutrerie

Damien CORNU, conseiller municipal délégué à l’évènementiel et percevant une indemnité pour cette fonction, a choisi, tout comme André NOIROT, ne pas répondre sur les raisons des annulations. En bon élève, il a préféré, ne parler que de personnes ayant émis des critiques.

André NOIROT sait-il faire la différence entre un constat et une critique ?
Pas sûr…

Historique du Casino de Bourbonne Les Bains

En 1806 un décret de Napoléon 1er autorise les maisons de jeux dans les stations balnéaires et thermales et dans la ville de Paris. Il voulait combattre la clandestinité et le blanchiment de devises.

En 1969, un nouveau décret intègre trois jeux américains (la roulette, le blackjack et le craps).

A Bourbonne, le premier établissement thermal est construit en 1783.

Napoléon III visite Bourbonne en 1865.



Jugé inapproprié, un nouvel établissement est construit de 1877 à 1883. Une salle de jeux y est adossée sous forme de véranda typique de la fin du XIXème siècle.
En 1975, le bâtiment des thermes et la véranda sont entièrement démolis.

Un bâtiment existait cependant dans le parc près des colonnes romaines.Il comprenait un théâtre, un cinéma et une discothèque et par la suite une salle de jeux. Nous n’avons pas la date de construction de ce bâtiment, cependant son architecture nous suggère un style art déco (1920) et bénéficiait d’un parc apprécié de tous.

De 1975 à 1977, la démolition et reconstruction des thermes ont impliqué la démolition du parc mais également une rénovation du cinéma théâtre et cinéma qui incorporera éventuellement le casino.



Le 22 décembre 1999, le conseil municipal rend un avis favorable sur l’autorisation d’exploiter les jeux, et approuve le projet de cahier des charges, le projet de traité de concession.

Début 2000 un premier appel à candidature est lancé, le délai expirant le 18 février. Le 21 février le conseil municipal proroge ce délai au 31 mars 2000 à 17h.

Le 26 avril 2000 à 14h30, la commission d’ouverture des plis est réunie. Elle prend connaissance des offres présentées et émet un avis favorable au libre engagement de toute discussion par le Maire avec les cinq sociétés comme la loi Sapin le permet.

Les cinq sociétés candidates sont reçues du 9 mai 2000 après-midi au 24 mai 2000 matin.

Un rapport du Maire, André NOIROT, est ensuite produit détaillant le calendrier et toute la procédure engagée. Un tableau comparatif des propositions des candidats est joint à ce rapport.

L’une des sociétés candidates, le groupe X, proposait :

  • Un prélèvement de 15 % dès le premier franc
  • Un soutien direct à l’OTSI de 200 000 F (30 500 €) dès l’autorisation des jeux
  • Le maintien de la propriété par la ville
  • 40 emplois + saisonniers
  • 120 000 F/an (18 300 €) de redevance d’occupation
  • 5 000 F/an (763 €) licence IV + toutes taxes
  • Transformation, maintien des éléments solides réutilisables de l’existant

André NOIROT conclut le rapport ainsi :

Après examen détaillé des propositions des cinq candidats, je propose de retenir l’offre du Groupe X présentée par Madame D, s’avérant la mieux-disante.

Jusque-là tout va bien

Au conseil municipal du 22 octobre 2021, Christian TROISGROS a rappelé que la concession avait été signée le 12 Octobre 2000 avec le groupe EMERAUDE, soit 4 mois et demi plus tard.

La question se pose, que s’est-il passé pour que André NOIROT change d’avis en si peu de temps ?

La proposition du groupe EMERAUDE était pourtant bien moins avantageuse pour la commune :

  • Un prélèvement par palier de 7 à 10 %
  • Soutien à l’OTSI de 75 000 F (11 500€)
  • Demande la propriété de l’emprise
  • Pas de redevance d’occupation ni de Licence IV car propriétaire
  • Démolition et reconstruction totale
  • Construction d’un hôtel 4 étoiles

Au final, nous avons aujourd’hui :

  • Un taux de prélèvement moindre
  • Une participation à l’OTSI moindre
  • Un casino complètement démesuré et certains disent même digne de Disneyland, ainsi que la destruction d’un patrimoine
  • Un hôtel qui n’a jamais vu le jour
  • Des colonnes romaines qui n’ont jamais été remises en place en dépit des demandes des services archéologiques
  • La destruction d’un niveau organique chargé de mobilier antique ainsi que le décrit le rapport du Directeur des services d’archéologie de 2004

La décision d’un Maire ne devrait être prise que sur la base des avantages pour la commune et de personne d’autre.