Associations en péril ???

L’équipe municipale qui vient d’être élue en septembre dernier, s’est présentée aux électeurs sur les seuls critères d’appartenance associative (patriotique, culturelle, sportive, cultuelle….)

Une des premières décisions de la nouvelle équipe municipale consiste (c’est très généreux) pour chaque élu rémunéré à réduire sa rémunération de 10% environ, ce qui représente une somme de 7832€ annuelle, pour la reverser aux associations patriotiques.

Au premier abord, cela peut sembler être une belle démarche citoyenne. Mais, qu’est-ce qui motive une telle initiative ?

Au cours des réunions publiques précédant l’élection, certaines associations se sont plaintes de n’être pas suffisamment soutenues financièrement par l’équipe sortante. Au-delà des mots, examinons la réalité chiffrée de cette revendication.

Les chiffres mentionnés ci-dessous proviennent de la DGFIP consultables sur le site //www.collectivites-locales.gouv.fr. Ils sont illustrés par le tableau ci-dessous.

Pour être explicite :

Total des subventions versées de 2008 à 2013 : 817 000€ soit une moyenne de 136 166€/an
Total des subventions versées de 2014 à 2017 : 662 000€ soit une moyenne de 165 500€/an

La charge par habitant est passée de 42,82€ en 2008 à 88,13€ en 2017, soit un doublement de cette charge, les 2 dernières années étant les plus lourdes pour l’administré bourbonnais. La moyenne de la strate est de 38€/habitant en 2017.

Ceci nous amène au constat suivant :

  • Les subventions aux associations ont progressé en moyenne annuelle de 21,5% de la mandature Noirot à la mandature Richard-Brice.
  • La revendication des associations n’est donc pas recevable.
Non, les associations ne sont pas en péril

  • L’équipe municipale fraichement élue ne connait pas les dossiers.
  • Si quelque chose peut-être modifier, c’est la répartition de ces subventions entre les associations, mais sûrement pas leur augmentation. La tendance nationale, au regard de l’endettement de l’état et des collectivités territoriales est une révision à la baisse, en ciblant mieux l’intérêt collectif des demandes exprimées.

Force est de constater que cette manière d’agir de la part de l’équipe Noirot relève tout simplement du clientélisme.

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