Bientôt les élections municipales

Le 15 mars prochain nous serons appelés aux urnes pour élire la prochaine équipe municipale amenée à diriger la commune pour 6 ans.

Selon une enquête réalisée pour l’Association des maires de France (AMF), un peu plus de la moitié des maires de France ne souhaitent pas se représenter.

Être maire est, pour certains, une véritable vocation que l’âge ou la retraite n’arrête pas. En France, l’âge moyen d’un maire est de 62 ans mais certains sont beaucoup plus vieux.

Monsieur Noirot l’a déjà annoncé, il se représente à bientôt 74 ans !

Un édile sur trois est élu depuis plus de 18 ans. Monsieur Noirot est élu depuis plus de 30 ans. D’autres l’ont courageusement déclaré, il faut savoir tourner la page.

Alors que certains décrochent, Monsieur Noirot s’accroche.

Il est clair que malgré ses pratiques clientélistes, il n’a nulle intention de quitter son siège de Maire à moins de choisir lui-même son successeur. Quid de la démocratie !

Serait-il atteint d’une maladie chronique du pouvoir ?

Si élu, il se dit qu’il ne resterait que peu de temps puis, comme la coutume le veut, il laisserait son siège à son premier adjoint, Monsieur Ellie Perriot ! Ce dernier est pourtant actuellement visé par une enquête pour fraude à la Sécurité Sociale. Rappelons-le tout de même, tout homme est présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable. Affaire à suivre.

Pour sa campagne, que va promettre Monsieur Noirot. Nous le savons, pour lui il n’y a que son projet de rénovation des thermes, à nos frais bien sûr, et la reprise de son projet de centre anti-âge annoncé en 2008 pour le bénéfice de Valvital.

Nous venons ici rappeler que le projet avait été abandonné en 2013, faute de financements suffisants, toutes les subventions demandées n’avaient pas été accordées contrairement à ce qu’il continue à clamer à qui veut l’entendre. Il avait lui-même déclaré en 2013 que le projet était noyé.

Par contre, dés son retour en Septembre 2018, il a bel et bien abandonné le projet de l’équipe précédente. Le projet devait se concrétiser par une ouverture fin 2020. Lui qui s’est permis de dire dans la presse : on a perdu 6 ans, à qui la faute, Monsieur Noirot.

Monsieur Noirot se noie plutôt dans le mensonge

Pour exemple, n’avait-il pas clamé que l’équipe en place de 2014 à 2018 avait « vidé les caisses de la commune ». Pourtant l’analyse des services fiscaux avait démontré une trésorerie de plus d’un million d’euros au 1er janvier 2018 et ce en dépit des baisses de dotations et ayant remboursé la moitié des emprunts, sans augmentation des impôts.

Le mensonge, il sait le pratiquer

Il va jusqu’à inscrire dans les procès verbaux de conseils municipaux des propos qui n’ont jamais été prononcés.

Au cours des 18 derniers mois, Monsieur Noirot s’est empressé de démonter plutôt que de construire. Même si certaines dépenses peuvent être appréciées, d’autres sont pour le moins extravagantes. Voir nos articles intitulés Les grands gaspillages dumaire) ainsi que La preemption de la maison Guyot).

Nous devrions nous demander ce qu’il va réellement laisser à la nouvelle municipalité, quelle qu’elle soit. Le recours à un nouvel emprunt de 700 000€ ne suffira pas à maintenir le train de vie de Monsieur Noirot.

Rappelons-le depuis 30 ans, aucun des projets de Monsieur Noirot n’a vu le jour. Par contre les habitants ont dû en payer les frais.

Au lieu de se concentrer sur des projets réalistes et réalisables pour amener la commune au rang des communes évolutives et attractives, Monsieur Noirot a bétonné son fief à coups d’avantages à quelques uns toujours aux frais de tous (achats de bâtiments, règles d’urbanismes aménagées, copinages en tous genre, etc…)

Le saviez-vous ?

Pour briguer un siège de conseiller municipal ou de maire, il faut être électeur de la commune concernée ou y payer des impôts. Les ressortissants de l’Union européenne peuvent participer au scrutin et même être élus conseillers municipaux, mais pas maires ou adjoints au maire.

Depuis la loi du 17 mai 2013, le scrutin de liste à la proportionnelle est devenu la règle pour les communes de 1000 à 3500 habitants avec obligation de présenter des listes complètes et paritaires.

Depuis, on ne peut (malheureusement) plus composer le conseil municipal de ses rêves en piochant sur toutes les listes selon ses affinités, ou en ajoutant des noms.

Encore faut-il qu’il y ait au moins deux listes. Sinon où est la démocratie ?

Au nom de la démocratie pour laquelle tant de nos aïeux se sont battus, espérons qu’un choix sera possible.

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