Monsieur Noirot avait annoncé, dès sa prise de fonction de Septembre 2018, qu’il remettrait l’entrée de l’école maternelle par la rue de la Vierge « comme avant » comme avant 2014, bien sûr !.
Si ce n’est que comme partout en France, la municipalité précédente (2014-2018) avait reçu les directives suivantes :
Plan Vigipirate dans les établissements scolaires
Les attaques terroristes de 2015 et 2016 et les dispositions législatives adoptées en 2016 ont conduit à une révision du plan VIGIPIRATE pour l’adapter à une menace particulièrement élevée. Des attentions particulières doivent être portées sur les abords des établissements afin d’éviter tout attroupement susceptible de nuire à la sécurité des élèves. En école primaire, les familles ne doivent pas s’éterniser devant les portes d’accès des établissements scolaires lorsqu’elles déposent ou récupèrent leurs enfants.
L’entrée avait donc été aménagée pour se faire par la cour et les services techniques devaient tout simplement installer dans le virage des barrières de protection supplémentaires contre les véhicules roulant trop vite.
Monsieur le Maire a certainement reçu les dernières directives :
La posture VIGIPIRATE « Automne Hiver 2019 – printemps 2020 » est active, sauf événement particulier, du 18 octobre 2019 au 14 mai 2020. L’ensemble du territoire national est maintenu au niveau d’alerte « Sécurité renforcée – Risque attentat ».
Monsieur Noirot va-t-il oser passer outre ?
Il fallait également tenir compte de l’accessibilité au bâtiment.
La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées a imposé la mise en accessibilité de tous les ERP existants d’ici 2015.
Depuis 2005, cette obligation n’avait pas été adressée. L’accès par la cour s’imposait donc et répondait ainsi aux deux obligations.
Pour rappel, sous la précédente mandature, l’entrée avait été aménagée pour se faire par la cour et les services techniques devaient tout simplement installer dans le virage des barrières de protection supplémentaires. En effet il fallait répondre au plan Vigipirate et aux normes d’accessibilité. Les parents pouvaient ainsi accompagner leurs enfants à leur classe en passant par la salle de motricité pour certains et pour d’autres par la porte face à la grille. Ainsi étaient évités les « embouteillages » dans les couloirs. La plus grande majorité des parents et intervenants en étaient satisfaits
Seul bémol, cela ne convenait pas à certains personnels qui se voyaient obligés de changer leurs habitudes et de se tenir à la grille pour permettre l’entrée des parents et des enfants. Un auvent avait même été demandé pour leur protection les jours de pluie !
Pour contrer le changement, ce personnel, avait honteusement décidé de permettre l’entrée dans le bâtiment par les toilettes des enfants.
Afin de répondre à la demande de ce personnel, Monsieur Noirot a unilatéralement décidé d’utiliser ses pouvoirs de police pour tout d’abord déclarer la rue de la Vierge en sens interdit à la circulation et au stationnement sauf riverains. Bien sûr, cette interdiction n’est absolument pas respectée.
Article L2213-4
- Modifié par Loi n°96-1236 du 30 décembre 1996 – art. 42
Le maire peut, par arrêté motivé, interdire l’accès de certaines voies ou de certaines portions de voies ou de certains secteurs de la commune aux véhicules dont la circulation sur ces voies ou dans ces secteurs est de nature à compromettre soit la tranquillité publique, soit la qualité de l’air, soit la protection des espèces animales ou végétales, soit la protection des espaces naturels, des paysages ou des sites ou leur mise en valeur à des fins esthétiques, écologiques, agricoles, forestières ou touristiques.
L’arrêté pris par Monsieur Noirot n’est donc pas justifié ou motivé et devrait être considéré comme un abus de pouvoir.
Non content de prendre un arrêté qui ne répond pas aux motivations exigées par la loi, Monsieur Noirot a maintenant décidé, toujours sans aucune consultation des riverains, ou du conseil municipal, d’agrandir le trottoir de l’entrée de l’école maternelle rue de la Vierge. L’aménagement de ce trottoir engendrera des frais inutiles que devra une fois de plus assumer le contribuable.
L’école se situe dans le périmètre de protection et toute modification de façade doit faire l’objet d’une demande auprès de l’Architecte des Bâtiments de France.
Monsieur Noirot va-t-il oser passer outre ?
Nous ne pouvons qu’en déduire, que ces dernières décisions du maire sont, d’une part, prises dans le seul intérêt de membres du personnel de l’école, à moins que ce ne soit par ressentiment personnel.
Par sa fonction, le Maire représente l’intérêt général et œuvre en son nom
Sauf Monsieur Noirot, bien sûr !
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