Comme d’habitude, les élus de Bourbonne ne se sentent pas concernés, les lois sont pour les autres.
Pour faire simple, le concept de cette loi est de stopper l’empiètement des terres agricoles et de se concentrer sur la revitalisation des espaces urbains laissés à l’abandon.
A l’inverse, les élus de Bourbonne, dirigés à la baguette par André NOIROT, se concentrent sur l’extension du périmètre urbain et ne se soucient pas de la dévitalisation du centre.
C’est ainsi que la municipalité de André NOIROT avait réquisitionné des terres agricoles pour la construction de la maison de retraite loin du centre, condamnant les résidents à un certain isolement loin de leur famille qui ne sont pas toujours motorisées.
Plus inquiétant maintenant, est le projet mené par la Communauté de Communes et André NOIROT, de délocaliser la gendarmerie sur des terres actuellement cultivées. Voir notre article du 2 avril 2021 intitulé lDélocalisation de la gendarmerie. La gendarmerie actuelle ne serait plus qu’une friche de plus pour la commune.
La Communauté de Communes présidée depuis 2017 par Éric DARBOT, en accord bien sûr avec André NOIROT, a inscrit Bourbonne dans le programme des petites villes de demain.
Les aides et soutiens en matière de restauration et de mise en valeur du patrimoine proposés par les partenaires du programme sont au centre de cette offre.
Pour cela encore faudrait-il avoir un projet de territoire
Lorsque l’on voit qu’il a fallu près de 7 ans à cette Communauté de Communes pour démarrer les travaux de rénovation de la piscine de Bourbonne, cela ne donne pas grand espoir pour tout autre projet.
Des études, toujours des études
Payées par nos impôts et sans résultats
Un autre projet annoncé pose question, celui du pôle scolaire. En effet, depuis 2008 soit plus de 15 ans, André NOIROT avait annoncé le regroupement des écoles près du Collège.
Le projet lui-même tel qu’envisagé par André NOIROT, donnerait aux élèves accès au gymnase et à la piscine.
Or le gymnase, qui a d’ailleurs besoin d’une restauration importante, est occupé à 60% du temps par le collège, et par les associations sportives pour le reste du temps. L’école actuelle bénéficie de deux gymnases.
Quant à la piscine, les élèves n’y allaient que sporadiquement, il y faut de plus un personnel encadrant qualifié.
Pour couronner le tout, il n’y a aucun projet de réutilisation des bâtiments actuels qui font partie du patrimoine historique de Bourbonne.
Ainsi que le Sous-préfet l’avait déclaré en 2015 l’Etat ne financera plus de constructions d’écoles alors que ces dernières perdent des classes. C’est le cas de Bourbonne malheureusement.
Dépouiller le centre plutôt que de le réhabiliter
équivaut à mettre la charrue avant les bœufs
Vous avez raison d’alerter sur le grignotement des terres agricoles mais je ne partage pas votre avis concernant la pertinence du dispositif Petites villes de demain. Vous indiquez implicitement que ce dispositif serait inutile en l’absence de projet de territoire. Or, Petites villes de demain a justement vocation a définir le projet de territoire en lien avec les habitants. Les premiers travaux réalisés dans le cadre de Petites villes de demain, notamment par le CEREMA, sont plutôt intéressants. Ils soulignent l’absence de moyens de mobilité douce à Bourbonne, la nécessité de végétaliser fortement la ville, de favoriser le partage de… Lire la suite »
Je ne critique pas le dispositif « petites villes de demain » ni sa pertinence, c’est en effet un dispositif intéressant qui offrirait à Bourbonne une porte de sortie du déclin engendré par des décisions abusives et incohérentes de André NOIROT et son équipe depuis tant d’années.
Dans le cadre de ce programme, les élus locaux auront des choix à faire. Or je doute fort que André NOIROT pour la commune et Éric DARBOT pour la com.com soient capables de faire des choix judicieux pour la population étant donné leur bilan plutôt catastrophique.
Concernant la piscine, la Com’com n’a à mon sens clairement pas les moyens de la rénover. En réunion publique, elle admettait elle-même manquer de visibilité sur le financement, compte tenu de son budget et de la volatilité des cours des matériaux. Aussi triste que cela puisse paraître, il faudrait certainement renoncer à ce projet car le ratio coût/usage de la piscine n’est pas intéressant. La Com’com va avoir besoin de ses deniers pour préparer le territoire aux temps difficiles qui s’annoncent. Le budget de la gestion des milieux aquatiques (à peine plus d’1% du budget, si mes calculs sont bons)… Lire la suite »
En effet, une augmentation du budget gestion des milieux aquatiques devrait être envisagée pour la rénovation de la piscine. Malheureusement la com.com avec Éric DARBOT préfère augmenter le budget gestion du personnel avec des embauches multiples parfois inutiles. Selon le site de la com.com, le personnel est au nombre de 160 au 1er février 2024 pour 16 000 habitants.